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Beaumarchais, Le mariage de Figaro, mise en scène de Jean-Paul Tribout

Commentaire d'oeuvre : Beaumarchais, Le mariage de Figaro, mise en scène de Jean-Paul Tribout. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  890 Mots (4 Pages)  •  640 Vues

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Le Mariage de Figaro mis en scène par Jean-Paul Tribout

LES LIEUX

Observations

Interprétations

Décor

Acte I

Scène vide avec un seul fauteuil et décor papier peint de nuages

Décor qui souligne le fait que les futurs époux ne se sont pas encore installés tout en faisant probablement un clin d’œil à Molière, dont le fauteuil du Malade imaginaire n’est pas très différent.

Quant aux peintures, elles évoquent les ambiances de Fragonard.

Acte II

Une table de toilette coiffeuse à miroir donnant la possibilité de se cacher, ainsi qu’un tabouret.

Manière très minimaliste de figurer l’intimité et la féminité de la chambre de la Comtesse

Acte III

Scène vide au début de l’acte, puis le tribunal est figuré par deux pliants de part et d’autre d’une estrade surmontée d’un fauteuil pour le Comte (apporté sur des roulettes).

Acte IV

La scène est vide mais les trois portes sont ouvertes

La galerie de fête est figurée par ces ouvertures qui permettent d’approfondir la scène pour les noces

Acte V

Des gros pots de terre cuite entassés sur la gauche, un traineau/brouette de petit bois sur la droite.

Economie de moyens, l’acte commençant dans une quasi pénombre, la brouette offre à Figaro un siège pour un passage de son monologue, les pots symbolisant le jardin

Accessoires

La règle de Figaro (acte I, scène I), le petit chapeau enrubanné de Suzanne, le tissu permettant de cacher Chérubin, le ruban de la Comtesse, le bonnet et la baigneuse pour déguiser Chérubin, une hache, giroflées jaunes en pot […] le flacon d’ether pour les vapeurs de Madame, pièces du procès et plume d’oie, reconnaissance de dette de Figaro, cape et masque de velours.

Éclairage

Jeu subtil des ombres, en particulier dans l’acte II où le cabinet de Madame se découpe dans un jeu de carreaux qui évoquent la fenêtre ouverte.

Musique

La pièce fait la part belle aux Noces de Figaro de Mozart entre les actes.

LES COSTUMES et le JEU des comédiens

Le Comte Almaviva

Chemise blanche de lin, long gilet travaillé de motifs floraux argentés sur fond noir le dos lacé de vert, pantalon blanc ligné sur le côté soutenu par des bretelles blanches et bottes noires.

Revient visiter son épouse avec veste grise et foulard vert. Grosse bague ronde à l’index de la main droite.

Grand naturel, joue fort bien la morgue, l’éclat, tenue très digne, un bras souvent sur la taille comme pour se donner une contenance, Sourit de manière forcée et lance ses pointes sur un ton un peu aigu et en ménageant des pauses qui provoquent le rire.

Tout de noir et blanc, à l’image du personnage, inconstant et manquant parfois de subtilité…

Son veston rappelle les couleurs de la Comtesse

La Comtesse

Robe couleur chair/saumon et manteau transparent dans les tons gris violet travaillé de brillants, décolleté important, collier de perles à double rang et un collier à croix. Coiffée en chignon un peu relâché.

Mantelet dans le dernier acte et loup permettant le déguisement.

Jeu un peu outré et voix de tête, gestuelle grandiloquente (beaucoup de jeux de mains, comme le comte).

Discrétion, transparence, grande foi (crucifix)

Figaro

Chemise de lin beige un peu dépenaillée et pantalon cotelé beige, chaussures à ruban.

Revient dès le premier acte avec gilet et veston ainsi qu’un foulard coloré, tout comme les boutons de son gilet.

Grand naturel, présence et vivacité, tenue parfois un peu familière, remonte son pantalon .

Parfaitement en harmonie avec Suzanne : rose, vert, jaune pastel.

Fantaisie (violet, jaune, etc)

Suzanne

Robe pastelle (rose, bleu, blanc, jaune) fleurie, bouquets sur les côtés, corset largement décolleté, chaussures argentées pailletées. Petits anneaux gris à l’oreille et cheveux long simplement attachés par derrière.

Juvénile, enjouée, joue la vivacité et l’humour avec naturel, sans emphase, allant parfois jusqu’à manger certaines syllabes pour plus de naturel (Ah mais c’est cque j’ai dit).

Marcelline

Robe d’époque à manches à double bouffant dans des teintes vert grenat, bijoux lourds et chapeau noir fleuri dont la forme large et plate permet de jeux de volte face dans le premier acte. Par la suite, Marceline troque son chapeau contre une coiffe de plumes.

Se marie bien avec les vêtements de Bartholo.

Antonio

Gilet vert, surgilet doré assorti au chapeau tricorne (très en vogue au XVIIIe siècle même s’il ne portait pas encore ce nom) et bottes en plastique vert.

Accent prononcé, difficilement compréhensible.

Fanchette

Robe blanche à corset vert pastel.

Chérubin

Chemise blanche à jabot et gilet fleuri très court dans les verts assortis à un pantalon ¾ ceint par une large ruban bleu vert.

Bartholo

Manteau vert fonçé, tout comme le gilet, le tout rehaussé par un foulard vert clair, pantalon brun, chaussures brun clair.

Assorti à Marceline (tons vert grenat) aussi pour la qualité de l’étoffe.

Bazile

Gilet long doré à bouton dans les doré noir avec chemise grise et pantalon gris aussi.

Doré noir et gris, le personnage tranche sur les teinte pastelles

Brid’oison

Robe noire de magistrat, chapeau, chemise et foulard blancs.

Se donne des grands airs, lève le doigt pour se faire entendre.

Double-Main

Manteau gris foncé et fraise noire, cagoule noire.

Hystérique, pète un plomb pendant la déclaration de la condamnation par le comte.

L’huissier

Grippe-Soleil

Une bergère

Rôles que Jean-Paul Tribout ne met pas en scène

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