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Analyse Tableaux Parisiens de Baudelaire

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Par   •  16 Octobre 2021  •  Fiche de lecture  •  783 Mots (4 Pages)  •  1 904 Vues

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EXPOSE COMPOSITION DE LA SECTION « TABLEAUX PARISIENS »

Le recueil « les FDM » raconte la descente aux enfers de Baudelaire.

Dans la première section « Spleen et Idéal », il exprime sa quête d’Idéal mais il se heurte à des désillusions qui font naître le Spleen.

Dans cette deuxième section, il fait une nouvelle tentative pour se libérer du spleen. Cette tentative consiste à s’intéresser aux autres et aux plus misérables. C’est le cœur de cette section.

Topo sur le thème de la ville chez Baudelaire

Aujourd’hui, faire des poèmes sur la ville semble banal, mais à cette époque c’est quelque chose de très nouveau, de très moderne.

Baudelaire va à contre-courant du mouvement romantique qui puise son inspiration dans la nature. Pour lui, l’artificiel (sens produit par l’homme) est supérieur au naturel.

Ce thème de la ville est nouveau chez Baudelaire puisque cette section n’existait pas dans la 1ère parution des FDM en 1857. Elle est ajoutée en 1861.

COMPOSITION DE TABLEAUX PARISIENS

Dans cette section, B. tente de dépasser le spleen en s’intéressant aux autres.

On a un double mouvement :  

D’une part, B. tente de se rapprocher des plus démunis ; mais d’autre part cette tentative aboutit à un échec car elle va surtout mettre en valeur le sentiment de solitude dans la multitude, solitude dans la foule.

Cette section est composée de 18 poèmes qui représentent une lente plongée vers le spleen.

Il y a quatre mouvements repérables dans cette section :

1) De « Paysages » à « A une mendiante rousse », la beauté idéale de la ville est transfigurée par le soleil.

2) De « Le cygne » à « A une passante », description de la ville réelle et identification du poète à des figures de la souffrance.

3) De « Le squelette laboureur » à « L’amour du mensonge » : les tentatives de fuite de la souffrance. (mort, jeu, plaisir)

4) De « Je n’ai pas oublié... » à « Crépuscule du matin » : fuite dans la rêverie et retombée dans le réel.

1) Le rapprochement des plus démunis :

B. fait le portrait de vieillards, de vieilles femmes, d’aveugles, de mendiants, de prostituées. Il décrit la détresse physique et morale des plus deshérités.

A travers ces portraits, il nous montre sa compassion, sa sollicitude à l’égard des plus démunis.

Il met en avant une sorte de solidarité invisible.

-  Par exemple, dans « les aveugles », il ressent une sorte de communion avec les aveugles qui ne s’aperçoivent pas de sa présence.

- Dans  « les petites vieilles », il accomplit une ode (célébration) aux vieilles femmes.

Deuxièmement, il révèle la beauté des ces personnages en mettant en évidence la différence entre l’être et le paraître, entre la beauté et leur condition.

- Par exemple, dans « A une mendiante rousse », il fait l’éloge de la beauté d’une mendiante ;

- dans « les petites vieilles », il célèbre les vieilles en raison de leur beauté, de leur grâce, et de leurs gloires passées.

B. met donc en contraste l’apparence de ces personnages et leur beauté cachée, invisible.

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