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Analyse Linéaire du Spleen de Charles Baudelaire

Commentaire de texte : Analyse Linéaire du Spleen de Charles Baudelaire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 201 Mots (5 Pages)  •  2 838 Vues

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Introduction :

Le texte étudié est Spleen LXXXVII qui est le dernier poème de la section Spleen du recueil

de poèmes “Les Fleurs du Mal” de Charles Baudelaire en 1857. Il s’inscrit dans une série de poème

dédié à la mélancolie et la tristesse. Il est l’un des 4 “Spleen” qui figure dans “Les Fleurs du Mal”

Nous pouvons distinguer deux mouvements dans ce poème. Le premier de la vers 1 à 12 (les trois

premiers quatrains), est la progression lente du Spleen avec une atmosphère macabre jusqu’au

deuxième mouvement qui est des vers 13 à 20 (les deux derniers quatrains) qui est le Spleen à son

apogée et tout le mal être du poète.

Comment Charles Baudelaire fait passer son mal-être dans la poésie ?

L’analyse se fera en deux grandes parties avec leur rapide introduction, le premier et le deuxième

mouvement, suivi de leurs conclusions et de la conclusion finale.

(Rappel définition Spleen : désigne l'ennui de Toutes choses Une mélancolie profonde, voire un certain

dégoût de la vie.)

Premier Mouvement :

Dans ce premier mouvement, le poète nous partage la progression du Spleen dans sa vie qui

s’installe de plus en plus ne laissant que la place à la tristesse et au Mal.

Il y a une anaphore aux trois premiers quatrains avec la conjonction de subordination

“Quand” qui rappelle que le monde est soumis au temps qui passe et rythme la progression

du poème. Tout le long du poème, les rimes sont croisées

Pendant les premiers quatrains il n’utilise pas la première personne mais “nous” il ne

dit donc pas encore clairement que c’est de lui qu’il parle vraiment jusqu’au dernier

quatrain où il parle de lui “mon”.

A) Le climat du premier mouvement

Le climat pesant est amplifié par le champs lexical de l’écrasement qui exprime le

sentiment d’enfermement du poète “lourd” “pèse” “bas”...

Le Spleen est partout, dans les habitations, il se cogne même aux “murs” (v.7) et aux

“plafonds pourris” (v.8) donnant la sensation que même sa propre maison, son refuge est

devenu une prison, “une vaste prison imite les barreaux” “cachot”, le monde est un endroit

angoissant et sans issue.

La sensation de l’enfermement est dès la première strophe avec une comparaison

“comme un couvercle” “l’horizon embrassant tout le cercle”, impression d’être dans un lieu

sans issue

Mais aussi l’oppression et l’isolement du poète par le thème de l’enfermement

“couvercle” “ennuis” “cercle” “nuits” qui contredise les termes qui eux représente la liberté

; "ciel” “esprit” ; “horizon” ; “jours”.

Tout le long du premier mouvement, le poète évoque un temps orageux qui

l’accompagne jours après jours, “le ciel bas et lourd” “la terre est changé en cachot humide”

“pluie étalant ses immenses traînées”, la pluie signifie la tristesse du poète qui ne s’arrête

jamais comme le mauvais temps ici.

B) Les sentiments du poète :

Et également le champ lexical de la tristesse qui accentue les sentiments du poète

dès le premier quatrain, “gémissant” “longs” “ennuis” “noir” “triste”

Le poète essaie pourtant de s’en sortir avec l’espérance, c’est une comparaison “Où

l’espérance, comme une chauve-souris". Il compare son espérance à une chauve-souris

maladroite qui se cogne aux murs et aux plafonds, prisonnière.

Si l’on lit le poème à voix haute nous pouvons remarquer les consonnes bruyantes

“S'en va battant les murs de son aile timide et se cognant la tête à des plafonds pourris”

font vivre au lecteur l’angoisse de la scène.

Le poète utilise le participe présent “esprit gémissant” et “s’en va battant” qui

insiste sur la durée de l’action et la douleur, il n'est pas assez fort pour surmonter le Spleen.

Le poète parle aussi de créature effrayantes et imaginaire, “chauves-souris”

“infames araignées” “des esprits errants” il décrit ici des fantômes.

Progression vers la folie et le désespoir : “en proie aux longs ennuis” “Vient tendre

ses

...

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