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Analyse, Les Confessions, Rousseau.

Commentaire de texte : Analyse, Les Confessions, Rousseau.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  909 Mots (4 Pages)  •  1 652 Vues

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Les Confessions, Rousseau

 

L’auteur :

Recherches à effectuer sur l’auteur

 

L’œuvre :

-les Confessions couvrent une cinquantaine d’années de la vie de Rousseau (53). Il a commencé à les rédiger en 1765 mais la publication est posthume, en 1782 et 1789.

Rousseau a été marqué durant son enfance par les critiques de M. D’Eaubonne vis-à-vis de ses capacités intellectuelles. Ce dernier est le cousin de Mme de Varans, mère adoptive de Rousseau vers ses 16 ans. « Le résultat de ses observations fut que, malgré ce que promettait mon extérieur et ma physionomie animée,  j’étais sinon tout à fait inepte, du moins un garçon de peu d’esprit, sans idées, très borné en un mot à tous égards, et que l’honneur de devenir quelque jour curé de village était la plus haute fortune à laquelle je dusse aspirer. » Il cherche donc à se justifier dans Les Confessions.

 

 

Pk : Comment Rousseau parvient-il à renverser le portrait négatif porté sur lui ou à transformer ses défauts en un portrait flatteur ?

 

        I.            Un autoportrait qui permet à Rousseau de se justifier

 

a)      L’opposition entre le coeur et l’esprit: la dualité de Rousseau

  • « inalliables s’unissent » : oxymore qui insiste sur la dimension paradoxale du phénomène étudié + oxymore sonore « ina » et « uni ».
  • antithèses: “vives” l.2 et “après coup” l.3/ “impétueuses”l.2 et “lentes” l.2
  • « mais » l.5/6, « cependant » l.7/21 : connecteurs logiques d’opposition qui révèlent la rupture entre le cœur et l’esprit de Rousseau
  • « temps », « longtemps », « peu à peu » : champ lexical du temps, de la lenteur qui permet de faire le pont entre le cœur et l’esprit
  • l.14 à 18 : anacoluthes, beaucoup de propositions juxtaposées qui correspondent bien à « une longue et confuse agitation » l.18. Par la forme, Rousseau retranscrit le sentiments qui l’animent. Il cherche à expliquer la raison de son trouble, à le justifier vis à vis des critiques de M. d’Eaubonne.

 

b)      Une analyse bien menée

        

  • Rousseau prétend ne pas comprendre le paradoxe qui le caractérise « sans que j’en puisse concevoir la manière » l.1 mais il sait rendre son propos très clair, notamment par l’usage de nombreux exemples (duc de Savoie, opéra italien, etc.). + « ce grand mouvement » l.16/17, « cette manœuvre » l.23 : périphrases vagues qui indiquent que le phénomène dépasse Rousseau
  • « On » l.3.20.21 : pronom personnel indéfini. « Je ferais » l.9, «je ne saurais » l.16 : verbes au conditionnel. Rousseau se présente comme un observateur extérieur et objectif de lui-même.

      II.            Un autoportrait flatteur

 

a)      Un intellectuel instruit

-          « le tact assez sûr, de la pénétration, de la finisse même » : gradation par laquelle Rousseau valorise ses compétences intellectuelles.

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