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Analyse Du Texte De Rousseau Sur Le désir Et L'imagination

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Par   •  24 Novembre 2013  •  1 221 Mots (5 Pages)  •  2 211 Vues

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Spinoza écrit « Nous jugeons qu’une chose est bonne, parce que nous faisons effort vers elle, que nous la voulons et tendons vers elle par appétit ou désir. » Le désir à toujours était un sujet intriguant. Depuis le banquet de Platon qui le traduit par une absence de plénitude. Beaucoup d’auteurs on philosophait sur le désir, jusqu’au secteur de la psychanalyse qui montre l’efficacité du désir dans la pensée ou la vie quotidienne. On en vient donc à ce texte de Rousseau dans la bibliothèque de la pléiade, la nouvelle Héloïse qui compare le désir avec l’imagination. A travers ce texte il pose cette thèse : Est-ce que c’est le fait même de désiré qui nous rends heureux ou bien c’est le fait d’imaginer la possession qui nous procure du bonheur. Par cette thèse on retire cette question : L’homme heureux est-il celui qui satisfait tous ses désirs ? Nous détaillerons cette problématique en quatre parties qui suit le sens du texte.

Dans les lignes 1 à 3 Rousseau pose la thèse et ses conséquences. L’homme est plus heureux de désirer que de posséder. Le désir est un élément essentiel à la vie de l’homme car c’est ce qui anime notre vie. Par exemple c’est comme quand on est enfants on attends avec impatience l’arrivée du père noël pour avoir plein de cadeau sous le sapin, pendant cette très longue attente on est tout excité, puis les cadeaux arrivent et l’excitation retombe on joue un petit peu avec puis on se lasse. Ce n’est pas que pour les cadeaux de noël que l’on fonctionne comme cela c’est aussi pour toutes les autres choses. L’auteur affirme que si certaines personnes n’avait plus rien à désirer alors il serait malheureux mais cela est pire que le malheureux, on pourrait pousser cette théorie plus loin en supposant que cela peut amener jusqu’à la dépression. Quand on n’a plus rien à désirer nous avons plus vraiment de but à atteindre. Si on ne désir plus rien on peut désirer de ne plus vivre. C’est ici que le désir peut devenir dangereux. Le désir apporte forcément de la souffrance mais le problème est que quand ils sont satisfait ne sont-ils pas aussi sources de souffrance. Si on prend l’exemple du roi Midas qui désir que tout ce qui touchera se transformera en or, au final il se retrouve prisonnier de son désir à ne plus pouvoir boire et se nourrir. Le désir est un sentiment ambigu car sans lui on ne pourrait pas vivre mais il apporte beaucoup de souffrance. Mais pourquoi le désir qui peut être très douloureux est-il si indispensable ?

Le désir à un double sens cela peut être un manque conscient qui engendre de la souffrance mais le désir peut être une richesse, une force qui permet de combler le manque. C’est pour cela qu’il y a une dualité dans ce mot dans l’étymologie ( dé/sidero : dé : manque, regret d’avoir perdu ; sidero : sidus : une étoile.) mais aussi dans la mythologie (mythe du mi-homme mi- dieu : Eros) . Rousseau dans les lignes de 3 à 8 montre que le désir laisse place au propre de l’imagination, tant que l’on n’a pas l’objet de nos désirs nous pouvons nous imaginez tous ce qu’on veut, on tombe vraiment dans le fantasme. Par exemple un enfant désir aller à la piscine car il pense qu’il va pouvoir arrosé tout le monde, que ces parents joueront avec lui, qu’il va pouvoir faire du toboggan à plat ventre. Au final il arrive à la piscine il se rend compte que l’eau et froide et qu’il a un peu peur de l’eau, que le maître-nageur interdit de faire du toboggan à plat ventre et que ses parents

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