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Epistemologie des sciences sociales

Dissertation : Epistemologie des sciences sociales. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2019  •  Dissertation  •  4 534 Mots (19 Pages)  •  632 Vues

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L’épistémologie appréhende le réel, la problématique fondamentale est : qu’est ce que le réel ? Qu’est ce qui nous permet de dire que telle chose est réel ? Qu’est ce qui nous permet de dire que les sciences sont valide lorsqu’elles rendent compte de la réalité ?

Exemple de l’échantillon représentatif où la statistique n’est pas la réalité mais seulement un outil, un instrument DONC un interlédiaire entre nous et la réalité.

L’enjeu est important car les sciences sociales prétendent rendre compte de la réalité, seulement est-ce que cette science rend fidèlement compte de la réalité.

En France est sorti un ouvrage « La tentation totalitaire », on pose des questions à des lycéens sur la radicalisation, sur la religion, sur les attentats : il en ressors un constat, une grande majorité de lycéens pense que la religion a raison contre la science. Est-ce que c’est valide ? Est-ce la réalité ?

Imaginons que l’on pose la question à l’instant « t° ». Est-ce que l’à l’instant « t1 » vont-ils répodnre la même chose ? On ne sait pas.

Pour dire que la réponse des lycéens est pertinente, il faut partir du postulat que les lycéens penseront la même chose a t1, t2, t6. Cette hypothèse est fondée sur le principe que l’être humain est attaché à ce qu’il pense, mais on ne sait pas si chez ses lycéens ce sera le cas.

Par ailleurs, quand on demande un oui ou non, peut-on garantir un engagement du lycéen par rapport à sa réponse ? Son point de vue persistera-il jusqu’à t6 par exemple ? Qu’est ce qui permet de dire que le lycéen est suffisament engagée par rapport à sa réponse pour ne pas changer de point de vu ? Un oui ou un non est insuffisant pour mesurer cet engagement.

Exemple : à l’oral d’admission sur la question de l’ingalité face à l’héritage, bcp commençaient par la norme islamique mais au fur et à mesure que l’on avance on s’éloigne de cette norme – par un espace d’incertitude et de discussion - ce qui montre que la dialogue est plus efficace pour mesurer l’engagement de la personne par rapport à sa réponse, sur la norme islamique dans cette question. Ce que ne permet pas une question par « oui » ou « non ».

Une fois ce constat fait, peut-on à partir de ça montrer une radicalisation des lycéens. D’un point de vu épistémologique est non.

L’expérience des cerveaux dans des cuves : Putnam Hilary pose la question ; si nous étions des cerveaux dans des cuves est-ce que nous le saurions ? Il imagine un savant fou qui a mis nos cerveaux dans des cuves nourris par un liquide amniotique et est branché à des électrodes liées à un ordinateur produisant une image de réalité, les cerveaux perçoivent les images que les électrodes envoient, ils sont connectés à un seul ordinateur, ils peuvent entrer en contact avec les autres cerveaux. Lorsqu’on se parle, nous ne sommes que des cerveaux qui se parlent par intermédiaire d’une fausse réalité. Maintenant Putnam dit : est-ce que nous aurions les moyens de le savoir ? Cette question pointe l’impossibilité pour nous d’appréhender la réalité, nous ne pouvons pas sortir du cadre dans lequel nous sommes ; Notre rapport à la réalité est subjectif, contextualisé il dépend du cadre dont nous disposant à un moment donné.

Exemple de la carte de la classe E312 et des yeux. En ayant le premier on sait la position de la carte mais on ignore les personnes présentes, si on a nos yeux on sait les peronnes présentes mais pas la position de la classe dans le bâtiment. Avoir un type d’outil produit une information partielle et occulte les autres informations que les autres outils peuvent nous prodiguer.

Une chaise est un ensemble d’électrons mais nous l’identifions comme un morceau de bois culturel nommé « chaise ». En d’autres termes nous n’avons accès qu’à une coupe de la réalité.

Quel est la réalité précise que les sciences sociales étudient ? C’est bien de se dire que l’on sort de l’individu pour voir ce qui se passe dans la structure des choses mais il est intéressant de se demander quelle est la matière des sciences sociales, vers quelle réalité les sciences sociales se tournent-elles ? Par exemple, la sociologie se tourne vers la société, l’agrégation des individus et à leurs interactions.

Question : si on enlève tous les hommes, reste-il une Nature ?

La Nature sans l’homme n’existe pas. On ne peut en parler si on onlève tous les hommes (et donc la culture) puisque la nature se définit par opposition à la culture. Ainsi c’est les hommes qui désignent par les mots la Nature. Sans les hommes, elles n’existent pas réellement, elles existent hors de notre entendement donc pour nous elles n’existent pas. Ce qui est nomable par les hommes existe, ce qui est innomable n’existe pas. Le Logos ordonne le chaos. (les mots désignent des choses hors de notre entendement, et les rendent vrais pour nous même indépendamment de leur existence physique ex : Dieu)

Revenons aux interactions entre individus, ses interactions ne tiennent que par les mots, les mots sont une interaction sociale. La question maintenant est de savoir comment va-t-on procéder à l’investigation de la société ? On a deux écoles, opposés mais complémentaires : 1) La société peut-être pensé indépendamment des individus, juste par les institutions sociales elle peut-être pensé. (ex : les grecques, au dela de leur individualité, ont une chose en commun qu’on peut penser avec la société grecque) 2) On ne peut penser la société que par les interactions des individus et pas au-delà de ses interactions.

Emile Durkheim : les formes élémentaires de la vie religieuse. Il s’intéresse à la communauté des hommes entre eux, il ne va pas traiter de la théologie ou des croyances, il va considérer la religion comme une institution sociale, comme un ensemble de pratiques et de représentations qui amènent les hommes à coopérer. Parce que la grande question sociologique est : comment les hommes s’arrangent entre eux pour coopérer ? (Herber Simon Ionn Ester) Ce que Durkheim veut montrer dans son livre c’est qu’ils coopérent indépendamment de leur spécificité individuelle. Pour lui, les spécificités des individus sont moins importants que les interactions supérieures des individus par des schémas qu’ils ne maitrisent. Ce sont ses « schémas » indépendants de leur « biographie » qui permet l’interaction malgré les spécifités individuelles. Et il pense que la religion c’est l’organisation de la coopération des individus qui est plus ou moins indépendantes des spécifités individuelles

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