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Les subventions de la culture

Cours : Les subventions de la culture. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2019  •  Cours  •  581 Mots (3 Pages)  •  556 Vues

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Argumentation – La culture

        Quand l’État se mêle aux arts et à la culture c’est une action anti-démocratique ! Voilà les propos que soutient monsieur Thibaut André, un grand penseur contemporain au point de vue libéral. Une réponse à son texte est nécessaire, afin de prouver que la culture et l’art profitant de l’État n’est pas anti-démocratique. Pour se faire, nous parlerons de la répartition des subventions au sein de la Wallonie, des impôts allant à la culture et de la pyramide des besoins. Je tâcherai de vous répondre de façon assez claire, monsieur André.

Tout d’abord, dans un de vos arguments vous avancez que lorsque l’État se mêle aux arts et à la culture, les subventions ne vont qu’aux « mignons » et les artistes sortant des rangs ne reçoivent rien. Cependant, selon le rapport budgétaire annuel de l’Administration générale de la Culture, la Fédération Wallonie-Bruxelles dépense 631,7 millions d’euros chaque année dans le milieu de la culture. Ce budget permet de financer les bibliothèques, les maisons de jeunes, les productions audiovisuelles et multimédias, … mais finalement il y a environ 14 000 subventions qui sont distribuées. Par exemple, en 2017, c’est plus de 2000 demandes de financement qui ont été analysées et la majorité d’entre elles ont reçu une réponse favorable. Seulement ce n’est pas comme vous le dites, des petits protégés de l’État qui reçoivent les subventions mais principalement des Asbl. Qui sont soit des initiatives locales, des musées, des centres culturels et des bibliothèques soit des théâtres avec une programmation spéciale ayant besoin de personnel.

        Ensuite, vous dites que malgré le fait que nous n’assistons pas à un concert, nous participons quand même à son financement. Il est vrai que les taxes et les impôts locaux nous font participer au payement de concerts dans lesquels nous n’irons jamais. Cependant, les impôts qu’une personne sans enfant paye vont tout de même à l’éducation. Parfait ! Suivons alors votre raisonnement dépourvu de logique et supprimons les taxes et les impôts ne vous concernant pas. Puis, s’il en est ainsi, à la fin de votre vie, il ne vous reste plus qu’à demander aux assurances de vous rendre l’argent que vous avez payé car finalement vous n’en avez jamais eu besoin.

        Pour finir, vous déclarez que les arts et la culture étant au sommet de la pyramide des besoins ne sont que des actes de consommation oisifs où l’on alloue le surplus d’épargne après avoir satisfait les besoins de base. Peut-être qu’il est temps de vous faire une petite piqure de rappel : la culture, au-delà du fait qu’elle permet à la population d’apprendre des connaissances ou permet l’ouverture de l’esprit. Elle rapporte aussi de l’argent et crée des emplois, il est bon pour un pays de la développer. Mais ensuite, cet argent gagné permettra à des hommes et des femmes de se nourrir, se loger et se protéger. Finalement, la culture permet de satisfaire les besoins de base.

        En conclusion, l’État qui se mêle aux subventions des arts et de la culture est bénéfique et n’a rien d’anti-démocratique. Celui-ci apporte de l’aide et permet aux Asbl de se développer pour ensuite qu’elles rapportent de l’argent afin de pouvoir payer de la nourriture, un toit et une protection. Mais finalement, la culture reçoit-elle assez de soutien de l’État et des particuliers ?

DELVAUX Simon

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