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La richesse favorise-t-elle une vie plus heureuse?

Cours : La richesse favorise-t-elle une vie plus heureuse?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2019  •  Cours  •  1 833 Mots (8 Pages)  •  563 Vues

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La richesse favorise-t-elle une vie plus heureuse?

Richard Thibodeau, un auteur, énonce dans son texte L’argent… Source de tous les maux : « Il y a aussi, ceux qui croient que l’argent est le remède à tous les maux; que l’argent a le pouvoir de tout acheter incluant les sentiments tels que l’amour, ou le bonheur». À l’opposé, il y a des personnes très heureuse, vivant dans la pauvreté. Grégory Grand, un auteur, entraîneur et conférencier, a fait plusieurs voyages, dont le Burkina Faso et le Mali. Durant ces voyages, il vivait au milieu des Africains pour 3 mois et affirme : « Je vivais dans la pauvreté, dans les odeurs d’urine et de déchets, et je côtoyais la misère chaque jour […] J’étais simplement heureux dans la simplicité et le retour à la nature » (Par Grégory Grand, « Faut-il devenir pauvre pour être heureux? »). D’ailleurs, c’est pourquoi il convient de se demander si la richesse favorise une vie plus heureuse. Pour éclaircir ce problème, le texte comprendra la thèse de Platon, Aristote et la mienne, appuyées par des arguments et des citations pertinentes.

La principale question se divise en trois sous-questions, comme suit : la richesse est-elle la source d’un mauvais comportement? Est-ce que la vertu est une manière d’amener le bonheur? Est-ce que le bonheur passe par le bien-être plus que par la richesse?

Tout d’abord, il est essentiel de définir des mots pour la compréhension du texte qui suit.

Argent : « Ensemble du numéraire, des valeurs, des biens ; fortune.» (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Pouvoir : « Avoir la possibilité, les moyens physiques, matériels, techniques, intellectuels, psychologiques, de faire quelque chose. Avoir telle caractéristique, telle capacité.»  (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Bonheur : « État de complète satisfaction. Joie, plaisir liés à une circonstance. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Richesse : « État de quelqu’un, d’un groupe qui possède une grande fortune, des biens importants. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

« Quant à l’existence vouée au profit, elle est en quelque sorte embrassée par contrainte et la richesse n’est évidemment pas le bien recherché, puisqu’elle est utile en fonction d’autre chose.» (Aristote, Éthique à Nicomaque, p.58).

Heureux/heureuse : « Qui est très satisfait, très content de ce qui lui advient ou de ce qui se produit en général.» (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Comportement : « Manière d’être, d’agir ou de réagir des êtres humains, d’un groupe, des animaux ; attitude, conduite.» (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Bien-être : « État agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Raison : « Faculté propre à l’homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Désir : « Action de désirer, d’aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose ; envie, souhait. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Occupations : « Ce à quoi on consacre son temps, son activité. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Obligations : « Devoir, contraintes imposées par des règles morales, des lois sociales ; impératif.» (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Harmonie : « État des relations entre des personnes ou dans un groupe humain, qui résulte de l’accord des pensées, des sentiments, des volontés. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Justice : « Principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

« […] ce fait de s’occuper de ses tâches propres, pour un peu que cela en vienne à se produire selon une modalité particulière, c’est cela la justice.» (Aristote, La République, IV, p.237)

Indolent : « Qui évite de se donner de la peine, qui agit avec mollesse. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Paresse : « Comportement de quelqu’un qui répugne à l’effort, au travail, à l’activité ; goût pour l’oisiveté1.

Médiocre : « Qui est sans éclat, sans grand intérêt. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Misérable : « Qui inspire le mépris. » (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Excès : « Ce qui dépasse la quantité considérée.» (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Défaut : « Absence, manque ou insuffisance de ce qui serait nécessaire.» (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Pauvreté : «État de quelqu’un qui est pauvre.» (Dictionnaire de français LAROUSSE)

Vertu : « Disparition particulière pour tel devoir, tel bonne action. »

« […] la vertu est un état décisionnel qui consiste en une moyenne, fixée relativement à nous. C’est sa définition formelle et c’est ainsi que la définirait l’homme sagace. D’autre part, elle est une moyenne entre deux vices, l’un par l’excès, l’autre par défaut […] la vertu découvre le milieu et le choisit. » (Aristote, Éthique à Nicomaque, p.117).

D’après Platon, le bonheur est que la cité se développe dans son entièreté, qu’elle soit bien administrée par les trois espèces et les quatre vertus, que l’individu soit heureux et qu’il sache se posséder, se contrôler. Selon lui, le bonheur ne peut être ressentit que si ces deux  circonstances sont présentes. Ce philosophe explique que pour qu’une personne soit heureuse, la raison doit toujours l’emporter sur le désir. Autrement dit, nos occupations et nos obligations doivent toujours l’emporter sur nos souhaits et sur ce qu’on aspire de faire. Alors, la cité sera harmonieuse que si les guerriers, les gardiens et les autres effectuent leur rôle dans lequel ils excellent. Les gardiens sont les dirigeants ; ils doivent être sages et ceci correspond à une des quatre vertus : la sagesse. Ainsi, les quatre vertus de la cité idéale sont le courage, la modération, la justice et la sagesse : « La cité se développant dans son entièreté de cette manière et se trouvant ainsi bien administrée, il faudra laisser la nature accorder à chacun des groupes la possibilité d’avoir part au bonheur » (Platon, La République, IV, p.217). Donc, à son avis, la richesse rend l’humain paresseux et indolent, plus qu’il l’était auparavant.  Elle engendre le goût du luxe, la paresse et le désir de toujours avoir du nouveau. Platon ajoute également que  la richesse ne favorise pas le fait d’être le meilleur de soi-même et faire le meilleur que l’on puisse :

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