Une vie heureuse est elle une vie de plaisir?

Sujet = une vie heureuse est elle une vie de plaisir

• Introduction

Cet énoncé nous semble tres interessant car typique de ce que les hommes peuvent s’imaginer de leur bonheur. Ils assimilent automatiquement la notion de bonheur, ou de vie heureuse à la concretisation de leur desirs et à l’aboutissement de leur plaisir. Certes assimiler une vie heureuse a une vie de plaisir semble etre la definition commune à une vie de bonheur, neamoins, devrait on limiter une vie heureuse a une vie de plaisir ? En cela il parait necessaire de devoir defenir la notion de bonheur et de plaisir pour pouvoir analyser cette notion conitive et surtout en identifier ses limites. Le plaisir est il donc la condition sine qua non au bonheur ou n’est il pas reducteur a la notion meme de celui-ci.

• Sens commun

Il est nécessaire en premier lieu, de comprendre en quoi consiste une vie heureuse. Une vie heureuse est synonyme d’une vie de bonheur. D’après le sens commun le bonheur est le but ultime de toute vie humaine. Le bonheur est alors qualifié d’aspiration universelle représentant la perfection de la vie humaine, il est alors la finalité recherché par l’Homme. En effet le bonheur est qualifié par les grecs de « bien-vivre ». Celui-ci est réservé aux hommes, doués de raison et capable d’orienter son art de vivre vers une fin consciente. Le sens commun se représente le bonheur comme la satisfaction suprême de nos désirs, on en déduit donc qu’être heureux est être comblé. Le bonheur serait donc un état de plaisir total, qui serais susceptible de degrés selon la quantité de plaisir et de déplaisirs.

En se sens cette idée rejoint la pensée d’Epicure qui nomme cet état l’ataraxie. Mais le seul fait d’assouvir un désir intense est il suffisant au bonheur ? En plus de la satisfaction des désirs, pour être heureux, il faut également l’absence de trouble. En effet d’après les sceptiques, les stoïciens ou bien même les épicuriens, le bonheur est qualifié d’état de sérénité, c'est-à-dire l’absence de troubles psychiques ou physiques. En conséquence l’Homme ne pourra pas être heureux s’il connait des craintes, des remords ou bien même des doutes. On peut donc en conclure que le bonheur est un état et non un événement. Nous avons vu que le bonheur était forcement lié au sentiment de plaisir, mais le plaisir amène t’il forcement que le bonheur ?

• Bonheur#plaisir

En second lieu, nous verrons l’importance de distinguer plaisir et bonheur. Le plaisir, la joie sont multiples, éphémères et ponctuels contrairement au bonheur qui est permanent et continu. Le bonheur résulte donc d’une façon de vivre constante. D’une part, plaisirs et joie sont des événements qui peuvent advenir comme des accidents. D’autre part, ces joies et ses plaisirs sont fugaces. Ces deux sentiments ne sont donc pas stable et ne permette pas forcement le bonheur. De ces sentiments éphémères, les joies et plaisirs peuvent en devenir mêmes mauvais et nuisibles. En effet, un plaisir qui n’est que momentané emmènera forcement déception lors du retour a la réalité. Cette idée rejoint la pensée de Platon, qui consiste à dire que le tyran

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