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Economie devoir

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Par   •  14 Octobre 2018  •  Dissertation  •  2 398 Mots (10 Pages)  •  480 Vues

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  1. Des consommateurs qui veulent payer toujours moins chère

Dans la crise qui secoue le monde agricole, un acteur dont on parle peu : les consommateurs. Ces derniers sélectionnent et choisissent avec leur porte-monnaie. Ils veulent faire jouer la concurrence dans les rayons d’alimentation comme ils le font dans les autres compartiments de leur vie quotidienne. Ces consommateurs privilégient souvent le moins cher.

Les prix du lait sont en hausse. Les consommateurs doivent y faire face. Les  produits laitiers sont victime d’inflations. Selon l'Insee, l'indice des prix «lait, fromages, œufs» a progressé de 13% entre 1997 et 2006. Les prix du lait et de la crème ont eux augmenté de 14% et ceux des fromages et du beurre de 15%. Les yaourts et desserts lactés frais progressent de 6%. Sur l'ensemble de l'année 2007, les produits laitiers ont progressé de 5.1%, selon les chiffres de l'Insee.

Les français consomment de moins en moins de lait c’est ce que démontre ce graphique tiré du « Figaro »

[pic 1]

Dans le premier graphique, nous constatons une baisse de la consommation du lait (en litre) par rapport au années 80.

  • En 1985, il y a une forte hausse de la consommation de lait, ces derniers consommaient presque 80 litres. En 2006 la consommation des français a baissé de 20 litres.
  • De même, la consommation du beurre ne cesse de diminuer et la consommation est de 8kg en 2006. Néanmoins, la consommation de fromages et de yaourt et laits fermentés est en constante augmentation depuis 1980.
  • Concernant, la consommation apparente de produits laitiers par habitant, elle a légèrement diminué passant de 375 kg par habitant à 371 en 2006. Cependant, en regardant en détail, on voit que cette consommation de produits laitiers a connus des périodes de baisse mais aussi des périodes de hausses. En 1997, la consommation de produits laitiers à connu sa plus forte consommations alors qu’en 2004 elle a enregistré sa plus forte baisse. Depuis les années 2000, la consommation de lait ne cesse de diminuer. Elle a connu une légère en 2006

 Donc les consommateurs consomment de moins de moins de laits.

B) La demande des marchés internationaux

Les échanges mondiaux de produits laitiers ont représenté l’équivalent de 65 millions de litres en 2014 (hors échanges intra-communautaires), soit seulement 8% de la production mondiale.

Les produits de grande consommation, pondéreux et périssables, sont le plus souvent consommés au plus près de la production.

Les disponibilités des ingrédients laitiers ont favorisé les échanges internationaux. Ceux-ci ont fortement progressé au 1er semestre 2014, surtout en direction de la Chine.  En effet, les entreprises laitières visent à conquérir de nouveaux marchés et particulièrement le marché asiatique.

 En revanche, ils ont marqué le pas au second semestre, suite à l’embargo russe sur les produits laitiers européens et à la chute des expéditions sur la Chine.

Avec 65 millions de tonnes équivalent lait en 2014, les échanges mondiaux ont progressé de près de 3 millions de tonnes équivalent lait (TEL) par rapport à 2013, pour l’essentiel au 1er semestre. Ce sont surtout les échanges de poudres de lait, grasses et maigre qui ont progressé (respectivement +10% /2013 et +7%), loin devant ceux de beurre (+3%), et de caséines (+2%). En revanche, ceux de fromages ont sensiblement fléchi (-4%) pour cause d’embargo russe, et ceux de poudre de lactosérum ont stagné.

 

[pic 2]

Les cinq principaux importateurs (Chine, Russie, Algérie, Mexique Egypte) ont absorbé le tiers des échanges internationaux. En comptant les cinq suivants (Indonésie, Malaisie, Japon, Etats-Unis, UE) les dix premiers importateurs ont accaparé la moitié des échanges de produits laitiers.

Les importations de La Chine, de l’Algérie, du Mexique, de Singapour, d’Indonésie, des Philippines et des l’Arabie Saoudite ont augmenté depuis 2006. La Chine a importé plus de 11 millions de tonnes équivalent de lait (TEL).   L’Algérie, l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, le Mexique ont connu une légère hausse et leurs importation est de 3 millions  de TEL en 2014. Singapour et les Philippines ont eu la plus petite augmentation (2 millions de TEL).

Cependant les Etats Unis et le Japon ont connu une baisse par rapport à 2006 (2 millions de TEL pour deux pays en 2014) .

Concernant la Russie ses importations ont stagné à 5 millions de TEL par rapport à 2006. Néanmoins en 2013 ses importations ont une une hausse de 1 millions de TEL.

Nous allons étudier les principaux exportateurs.

[pic 3]

Deux bassins laitiers ont fourni l’essentiel des expéditions supplémentaires : la Nouvelle-Zélande a accru de 21 million de TEL ses expéditions et ainsi conforté sa place de leader ; l’UE les a accrues d’autant à 17 millions de TEL. Les expéditions étatsuniennes ont peu progressé  (9 millions de TEL en 2014): faute de disponibilités au 1er semestre et de compétitivité des fabrications au 2èmesemestre.

 Les exportations en Australie ont diminué de  2 millions de TEL depuis 2000. Les exportations sont en constate baisse. Les exportations en Biolérussie ont diminué de 3 millions de TEL depuis 2000.

Malgré une consommation mondiale en hausse, la très forte croissance de production mondiale en 2014, l’arrêt brutal de la demande chinoise et l’embargo Russe ont contribué à la saturation du marché mondial des produits laitiers.

[pic 4]

Depuis 2001, la production et la consommation augmente proportionnellement. En 2014, on constate que production mondiale est plus importante que la consommation mondial. La production est environ 780 (1000 t) et la consommation de 770 (1000 t).

Ainsi, la consommation mondiale de produits laitiers a progressé de l’ordre de +2% en 2013, un peu moins vite que la production mondiale.

Nous allons étudier ci-dessous l’utilisation de la collecte selon les fabrications et leurs destinations en 2014.

 

[pic 5]

Le fromage correspond à 26% du marché nationale,10% de l’export UE et 2% l’exportPT.

Le lait lui correspond à 14% du marché nationale,7% de l’export UE et 1% de l’export PT ;

Le beurre consacre une grande utilisation de la collecte dans le marché nationale avec 15% contre 7% pour l’export de l’UE et 2% pour l’export PT.

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