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La blockchain

Dissertation : La blockchain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2021  •  Dissertation  •  2 680 Mots (11 Pages)  •  797 Vues

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I- Etat de l’art

a) Aux origines de la blockchain

En 2008, dans un contexte de crise financière et de crise de confiance envers les institutions financière, Satoshi Nakamoto, encore anonyme à ce jour formalise une monnaie financière pour répondre à ce contexte de crise : Le bitcoin

Le bitcoin a pour ambition de devenir une monnaie liquide virtuelle.

Elle répond à trois problématiques modernes :

1- Faciliter les échanges entre ses utilisateurs, ce qu’on nomme en anglais le peer to peer – (de pair à pair)

2- Fiabiliser cette monnaie qui ne peut en effet pas être crée ou dupliquée de chez soi, ni même être utilisée 2 fois. La monnaie est ainsi pérennisée et permet une meilleure traçabilité.

3- Garantir une monnaie sécurisée et fiable sans autorité centrale. En effet le sens même de la blockchain c’est la présence d’un registre numérique qui liste, historie et vérifie toutes les transactions avec validation des utilisateurs.

Satoshi Nakamoto crée donc 3 solutions techniques encore inexistantes en 2008.

 L’échange en peer to peer, d’utilisateur à utilisateurs facilitant ainsi ces échanges

 Des transactions listées, et historiées dans un registre qui vérifie la fiabilité et la traçabilité de la monnaie numérique

 Une validation transactionnelle effectuée et mise à jour par les utilisateurs eux-mêmes.

Aux alentours de 2014, avec une prise de recul qui était nécessaire face à cette révolution, on reconnait les solutions techniques mise en place applicables au bitcoin, et l’on va donc s’interroger sur la possibilité d’appliquer ces solutions techniques à des champs d’application plus large que la monnaie virtuelle, à d’autres type d’informations. C’est ainsi que naissent les prémisses de la blockchain.

 L’échange peer to peer devient la désintermédiation

Le registre qui liste toute l’information va permettre une traçabilité

 Cette conservation de registre par tous les utilisateurs et la vérification constante des données est ce que l’on appelle le consensus distribué

b) La naissance de la blockchain

La blockchain, chaîne de bloc en français est une technologie de stockage et de transmissions d’informations Cette technologie se veut transparente, sécurisée mais

Surtout fonctionnant sans organe central de contrôle.

Elle se définit également comme « une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne. »

La blockchain permet d’enregistrer er de sécuriser les transactions et contrats entre les membres de celle-ci.

C’est un système de stockage infaillible, inaltérable et infalsifiable, qui dote ses utilisateurs d’une transparence entière, d’une grande sécurité et intégrité.

Tous les participants ont accès à la base données, et peuvent héberger une copie et la modifier tout en mettant à disposition leur puissance de calcul, tel que la Blockchan Bitcoin.

Comme l'écrit le mathématicien Jean Paul Delahaye, il faut s’imaginer « un très grand cahier que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible »

c) Les typologies de blockchain

Pour répondre à la diversité des besoins de chaque entité, la blockchain se veut hybride et adaptable. On distingue donc, plusieurs types de blockchain. La blockchain publique, la blockchain privée et la blockchain consortium.

- La blockchain publique aussi dite la blockchain historique

Les blockchains publiques sont toutes celles dont le registre des transactions est lisible par tout le monde partout sur la planète.

« Au-delà des traditionnels Bitcoin ou Ethereum, on trouve aussi dans les blockchains publiques suivantes : Ripple, Litecoin, Dash ou NEO, et bien d’autres encore. »

Chacune des technologies dispose de ses propres spécificités mais ont un socle commun.

Les transactions sont stockées dans ces « Ledgers » sont non modifiables, non supprimables, accessibles en lecture par tous, ultra sécurisées à base de cryptographie, sans organe central de gouvernance et totalement décentralisées.

On parle aussi de blockchain unpermissioned.

- La blockchain privée

« Les blockchains dites privées répondent à des solutions professionnelle et/ou d’entreprise », notamment afin d’assurer la confidentialité de certaines données et/transactions.

Chaque membre doit en être préalablement accepté et déclaré. Elles n’ont pas de mécanisme de consensus et sont contrôlées par une entité centralisée dans le réseau. « Les règles de fonctionnement sont spécifiques au dispositif et aux accords passés entre les membres de la communauté d’utilisateurs. »

- Les blockchains consortium

Elles sont ouvertes au public, mais toutes les informations ne sont pas accessibles. Elles peuvent contenir des contrôleurs et ou administrateurs disposant d’actions que le simple utilisateur n’a pas.

« Le consensus s’opère sur la base de la majorité acquise au sein des membres, c’est-à-dire que c’est la majorité qui statuera sur la validité de la transaction. Le mode de fonctionnement reste le même que la blockchain publique. »

Dans les faits, comment cela fonctionne ?

 L’utilisateur A envoie une requête de transaction pour un utilisateurs B

 Création d’un bloc qui va représenter cette transaction

 Celui-ci

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