Institution à la biologie du corps humain

TRAVAIL NOTÉ

Titre du travail (Pondération)

Feuille d’identité

Nom             Houle                Prénom             Houle        

Numéro d’étudiant        17354278        Trimestre             1er        

Adresse             7050 7e rang St-Lucien, Québec        

                     Code postal             J0C 1N0        

Téléphone        Domicile                             Travail             819-840-3499        

        Cellulaire             819-698-7318        

Courriel        houle.genevieve.2@univ.teluq

Nom du professeur ou son délégué        Louis Rhéaume        

Réservé à l’usage du professeur ou son délégué

Date de réception                             Date de retour                     

Note                     

Date d’envoi                     [pic 2]

Instrument de domination

Le concept de domination sociale existe depuis plusieurs siècles, il s’exerce dans tous les milieux et se fait généralement de façon inconsciente.  La domination au sein d’un organisme sert en général à un petit groupe (dirigeants) désirant atteindre des objectifs précis tout en utilisant un groupe dominé (employés) pour y parvenir.  Face à cette domination de la part des gestionnaires, une certaine résistance peut alors se développer de la part des travailleurs, on peut aussi constater que le bien-être, la santé et sécurité des employés sont négligés. Il existe 3 formes de dominations sociales, déterminé par Weber (G.Morgan p. 296) soit la domination charismatique, la domination traditionnelle et la domination rationnelle-légale. Cette analyse permettra de déterminer quelle forme prend la domination dans l’entreprise Cogeco.

La notion de domination se fait sentir de plusieurs façons au sein de l’entreprise Cogeco puisque à même l’organisation il y a un conseil d’administration, des gestionnaires, des cadres de soutien, les employés et un syndicat.   Tous ces groupes ont des besoins et objectifs distincts et chacun exerce un certain pouvoir afin d’obtenir les résultats.  Bien entendu, le conseil d’administration cherche par tous les moyens d’obtenir des résultats financiers positifs à chacun des trimestres.  Si ces résultats financiers ne sont pas à la hauteur des prédictions établies, il y aura des mesures prises afin de corriger les pertes encourues par ces trimestres négatifs.  Ce phénomène a pu être constaté en 2018 lorsque l’entreprise offrit à l’ensemble de ses employés des départs volontaires et retraites anticipées (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1134545/emploi-travail-telecommunication-syndicat, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1135585/personnel-abolition-postes-cogeco-finances). Cogeco cherchait à diminuer les dépenses en salaire et faire augmenter les revenus.  Il y eut par la suite une mise à pied de plusieurs hauts gestionnaires, des employés fidèles qui étaient membres de l’équipe de gestion depuis plusieurs décennies et une forte restructuration de la haute direction.    La cause de cette domination, à ce moment, était le besoin de revenir à une bonne santé financière et ce au détriment des cadres et employés.

Ce ne sont pas que les gestionnaires qui ont ressenti cette domination, car l’ambiance et les objectifs de ventes des employés du centre d’appels ont subi aussi les contrecoups.  Il eut une forte pression au niveau des ventes et une réorganisation des départements eut lieu.  Depuis, les employés ont des « quotas » de vente à respecter, les minutes lors d’un appel client sont calculées et une comptabilisation des ventes versus le temps d’appel est analysée.   Les employés sont maintenant évalués en fonction de ces critères et si les objectifs ne sont pas atteints, l’employé peut être redirigé vers un autre département impliquant une diminution de salaire et/ou même entrainer une mise à pied.  Suite à cette « nouvelle grille » d’évaluation plusieurs employés, subissant une énorme pression, ont eu recours aux assurances invalidité à court et long terme, plusieurs cas de burnouts et de dépression ont fait apparition au sein de l’entreprise.   Les employés se sentent délaissés et manipulés, la tension est forte et pour revendiquer leurs droits, les travailleurs ont demandé l’aide de leur syndicat.  La résistance face à ces changements est donc affirmée par l’entremise du mouvement syndical,  celui-ci procède à des demandes de modifications de conditions de travail, meilleur soutien de l’employeur et demande de réduction des critères d’évaluation de ventes.  Tout le processus de négociation de la convention collective repose sur ces demandes, car la santé des employés est minée et le syndicat tente de démontrer aux gestionnaires que les décisions prises se font au détriment des employés et cela est inacceptable.

Cette crise dans l’entreprise démontre à quel point la domination traditionnelle est présente.  Les résultats financiers négatifs forcent les membres de la haute direction à « imposer » les changements requis afin d’atteindre à nouveau de bons résultats financiers.  Il est clair que les membres du conseil d’administration exercent un pouvoir sur l’ensemble des employés de Cogeco sans toutefois réaliser que leur bien-être et santé peuvent en être affectés.  La fidélité des employés de longue date n’est pas prise pour contre et la seule vision de l’entreprise est d’obtenir un rendement positif à chaque exercice financier.  Serait-il possible, pour Cogeco d’atteindre ses objectifs sans pour autant utiliser cette forme de domination et ainsi entrainer de l’insatisfaction au niveau de ses membres?  La domination n’est certainement pas la seule issue aux problèmes organisationnelle d’une entreprise.

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