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Devoir maison sur Germinal

Chronologie : Devoir maison sur Germinal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2019  •  Chronologie  •  1 024 Mots (5 Pages)  •  556 Vues

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La mine est mise en avant comme lieu cadre du récit dès le début de notre extrait et en particulier au paragraphe quatre. Dans les premiers paragraphes, la mine, et plus précisément, la veine dans laquelle les mineurs havent est décrite avec exactitude à plusieurs niveaux. Le premier niveau concerne le langage. En effet, on constate l’emploi du champ lexical de la mine par la présence de termes spécifiques tels que « haveur », « veine », « houille » et « rivelaine », etc. Dans un souci de compréhension, le terme « rivelaine » nous est même défini comme étant « le pic à manche court ». Ce vocabulaire spécifique montre la volonté de Zola de décrire avec la plus grande précision possible le milieu dans lequel ses personnages évoluent. Le second niveau de description concerne la perspective narrative dans ces premiers paragraphes. La focalisation zéro est à noter étant donné que le narrateur en sait plus que ses personnages et est même capable de restituer les pensées et faits et gestes de chacun. Le narrateur semble également être omniscient, car il ne fait pas partie intégrante de l’histoire, ne correspond ni à un personnage, ni à un spectateur de la scène et en sait plus que les personnages. En exemple, il est important de souligner des termes annonciateurs et récurrents de l’extraits qui donnent des indices à la suite des évènements : la présence de l’humidité en « ruisseaux et en mares » annoncent la future inondation. Contribuant au réalisme, la description détaillée de la veine et des actions des personnages dans des termes évoquant la précision est à noter, par exemple au paragraphe un, la précision géométrique des lieux « quatre mètres environ » et « cinquante centimètres ». Cette foule de détails renforce l’impression d’horreur qu’évoque la mine transcrite au paragraphe quatre. La description de la mine en termes péjoratifs et associés à la mort renforce l’idée que quelque chose de grave se produira dans ces lieux, en association avec la souffrance et les mauvaises conditions de travail. La présence d’un champ lexical se rapportant à la mort et à l’enfer confirme, en effet, cette idée de mauvais présage, notons : « mort », « ténèbres », « spectrales » et « crime ». Le choix des mots et des couleurs pour décrire la mine est également important. La présence du noir de l’obscurité dans une mesure majoritaire, de la couleur rouge « rougeâtres » ainsi que les faibles lueurs évanescentes renforce également l’idée de malaise et de mauvais présage. L’étrangeté de la mine et son aspect effrayant sont accentués par la faible visibilité et la perception réduite. Ainsi deux sens apparaissent et amplifient ce sentiment d’insécurité, le premier étant la vue qui ne permet de voir que des parties de corps humains et non les individus dans leur intégralité: « une rondeur de hanche, un bras noueux, une tête violente », le deuxième sens concerne l’ouïe, de même que pour la vue, des sons proviennent de part et d’autres mais ne peuvent être attribués à un individu en particulier: « le halètement des poitrines », « le grognement de gêne et de fatigue » et ces sons sont, en plus, transformés par la mine: « les bruits prenaient une sonorité rauque, sans un échos dans l’air mort ». Cette association de parties de corps humains multiples avec des sons venant de toute part renforce l’idée de nombre importante dans l’extrait.

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