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TPE : Peut-on mesurer ou rendre mesurable n’importe quoi ? En particulier la douleur

Étude de cas : TPE : Peut-on mesurer ou rendre mesurable n’importe quoi ? En particulier la douleur. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2017  •  Étude de cas  •  1 305 Mots (6 Pages)  •  1 001 Vues

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TPE : Peut-on mesurer ou rendre mesurable n’importe quoi ? En particulier la douleur

Introduction :

Les mesures sont présentes tout autour de nous, aujourd’hui la société est basée sur des statistiques. L’Homme a la volonté de quantifier dans un souci de savoir et de comparaison. Nous nous demandons s’il est possible de tout mesurer ou de rendre mesurable, l’amour, la peur, la gentillesse, etc. Nous avons choisi d’étudier la douleur et ses mesures. Dans un premier temps nous aborderons la définition de la douleur ainsi que son fonctionnement et ses différents types.  Dans un second temps nous définirons les multiples intensités de la douleur en se basant sur les échelles de mesure. Des expériences seront faites pour étayer nos recherches. En conclusion, nous répondrons à la problématique, à savoir s’il est possible de mesurer avec exactitude la douleur.


1. Définition du sujet : La douleur

Tout d’abord la douleur peut avoir différentes formes, elle peut être une souffrance  morale (stress, peine, chagrin, deuil, etc.), ou bien physique de façon chronique ou aigue. Dans tous les cas elle provoque des sensations désagréables et pénibles qui sont propres à chaque individu.

La douleur peut être considérée comme un signal d’alarme.

Selon la définition officielle de l’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire (réelle ou potentielle) ou décrite en termes évoquant une telle lésion.

Autrement dit, au-delà de ce qui est senti la douleur correspond au ressenti et au vécu.


2. Fonctionnement de la douleur 

La douleur est déclenchée par les terminaisons nerveuses périphériques appelées nocicepteurs lors de divers traumatismes (brûlures, piqures, coupures…) jusqu’au cortex cérébral, où elle est analysée.

Plus précisément le message douloureux est transmis de moelle épinière au niveau des différentes aires cérébrales impliquées dans le mécanisme de la douleur.

+ SCHEMAS

Il existe trois mécanismes de douleur :

  • La douleur nociceptive : le mécanisme est un excès de stimulations nociceptives qu’on rencontre dans les situations de douleurs aigues (traumatismes, brulures,…) ou bien lors de douleurs chroniques (rhumatisme, cancer,…). Le stimulus douloureux est causé par la stimulation de récepteurs (les nocicepteurs), puis il est transmis par les voies de la douleur jusqu’au cortex cérébrale provoquant ainsi la perception de la douleur.

  • La douleur neuropathique : le mécanisme résulte d’une lésion de l’un des éléments constitutifs, périphérique et/ou central des voies nociceptives. Ce sont presque toujours des douleurs chroniques.

  • Les douleurs idiopathiques et psychogènes :
  • La douleur idiopathique se présente sans substrats anatomiques et survient généralement lors de névrose. Il n’y a pas de pathologie organique.
  • La douleur psychogène est d’origine psychologique (deuil, dépression, etc.).

3. Les différents types de douleur 

La douleur est un processus relativement complexe et se caractérise par deux classes spécifiques.

  • La douleur chronique : douleur persistante durant plus de trois à six mois de façon continue ou intermittente, liée à une maladie ou à une déficience.
  • La douleur aiguë : douleur soudaine à durée limitée, transitoire, signal d’alarme indiquant la présence d’une lésion due à un traumatisme ou une affection.

Voici une liste non exhaustive de type de douleur que l’on peut rencontrer.

  • Douleur déchirante : douleur qui évoque l’arrachement des tissus.
  • Douleur diffuse : douleur dont le point à l’origine est difficile à situer.
  • Douleur erratique : douleur qui change souvent de place.
  • Douleur exquise : douleur vive et très localisée, généralement provoqué par la pression.
  • Douleur fulgurante : douleur très intense qui fait penser à un éclair.
  • Douleur irradiante : douleur qui diffuse en rayon à partir d’un point de plus forte intensité.
  • Douleur lancinante : douleur ressentie sous forme de lancement aiguë.
  • Douleur cognitive : douleur semblable à celle que provoquerait une pointe en pénétrant profondément.
  • Douleur pulsative : douleur rythmique qui bat comme le pouls.
  • Douleur sourde : douleur peu prononcé qui ne se manifeste pas nettement.
  • Douleur térébrante : douleur profonde et vive.
  • Douleur vive : douleur aiguë soudaine et forte.


4. Les différentes échelles de la douleur 

La douleur est une expérience personnelle et par conséquent quiconque est mieux placé que l’individu même pour évaluer et exprimer sa douleur. Cette douleur est donc mesurée grâce à des outils nommés échelles utilisés par le corps médical (médecins généralistes et hospitaliers, infirmiers…).

Il existe trois principales méthodes (échelles) pour déterminer la douleur chez l’adulte.

  • L’Echelle Numérique (EN) : on demande simplement au patient de noter sa douleur de zéro à dix. Zéro étant l’absence de douleur et dix, la douleur maximum imaginable.

  • L’Echelle Visuelle Analogique (EVA) : elle demande l’utilisation d’une réglette qui comporte deux faces distinctes. Celle qui est présentée au patient représente une ligne sur laquelle le sujet va déplacer un curseur. Une extrémité de la ligne est notée « absence de douleur » alors qu’à l’opposé est inscrit « douleur maximale imaginable ». Sur l’autre face se trouve une graduation allant de zéro à dix voire parfois de zéro à cent pour mesurer.

  • L’Echelle Verbale Simple (EVS) : elle propose de décrire l’intensité de la douleur sur cinq incréments.
  • Absence de douleur = 0
  • Douleur faible = 1
  • Douleur modérée = 2
  • Douleur intense = 3
  • Douleur extrêmement intense = 4

Chez l’enfant, il existe plusieurs échelles selon son âge. Les méthodes les plus utilisées sont le Neonatal Facial Coding System (NFCS) ainsi que l’échelle de Wong-Baker.

  • Le NFCS : la haute autorité de santé (HAS) préconise l’utilisation de cette échelle chez les nouveaux nés à terme et prématurés, jusqu’à l’âge de dix-huit mois. Cette méthode propose une série de dix items à noter présents ou absents. Sur ces dix items, quatre sont reconnus comme prépondérants, le froncement  des sourcils, le serrement des paupières, l’accentuation du sillon naso-labial et l’ouverture de la bouche.

 

  • L’échelle de Wong-Baker : elle est utilisée de façon courante en pré-hospitalier et en urgence. Elle présente l’avantage d’être très graphique et elle est donc facilement et rapidement comprise par les enfants. Elle est utilisable à partir de trois ans. L’enfant désigne simplement le visage qui correspond le mieux à son état du moment.


5. Conclusion

La douleur a pour particularité de ne pas pouvoir être mesurée objectivement (comme peut l’être la température ou bien encore le poids) en raison de sa part de subjectivité et de sa grande variabilité selon les individus. En effet, la mesure varie selon les personnes (poids, taille,…) et en fonction du seuil de résistance de chaque être vivant. Néanmoins, un certain nombre d’outils ont été développés pour essayer d’en évaluer l’intensité et de suivre son évolution de la façon la plus objective possible comme nous avons pu le démontrer précédemment.

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