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Les zones grises

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Par   •  2 Septembre 2017  •  Chronologie  •  1 221 Mots (5 Pages)  •  1 248 Vues

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ACTIVITÉ NOTÉE 1- LES ZONES GRISES

Travail présenté à Mme. Hélène OUELLET

Dans le cadre du cours

Gestion de la diversité culturelle​Activité notée 1

ADM 3012

Par

Ramatoulaye JALLOH : JALR15599208

Numéro d’étudiant Téluq : 17143715

TÉLUQ

Le 16 Mars 2017

Question 1 (7 points)

Une des compétences interculturelles est la maîtrise des éléments de la culture communicationnelle.

a) Nommez les piliers de la communication interculturelle en affaires.

Dans la réalité du contact interculturel en affaires (en gestion), les piliers de la communication interculturelle sont principalement :

  • Convaincre ;
  • Bâtir une image de crédibilité et savoir lire les signes de crédibilité ; l’aspect le plus important en gestion. On trouve trois types de crédibilité soit la crédibilité personnelle, institutionnelle et statuaire.
  • Obtenir quelque chose ou donner des ordres

b) Quels sont, dans la situation de l’arrivée de Juliette à Douala, les signes de difficultés à la construction de son image et de sa crédibilité ? Expliquez pourquoi.

Les éléments contextuels de la communication plus précisément les marques corporelles et d’appartenance dont le fait qu’elle soit une femme et qu’elle soit blanche sont des signes apparentes de difficultés à la construction de son image et de sa crédibilité. Le fait qu’elle soit une jeune femme est ce qui nuit le plus à sa crédibilité dans ce nouveau pays, qui a très peu l’habitude de voir des femmes en position de pouvoir. Son jeune âge peut également laisser penser qu’elle manque d’expérience et qu’elle n’est pas aussi compétente qu’un gestionnaire homme aurait pu l’être.

Question 2 (7 points)

Selon quels modèles implicites d’organisation (selon le modèle de Hofstede : marché, marché bien huilé, famille, pyramide) Juliette devrait caractériser l’entreprise Tissus Cameroun afin d’ajuster sa stratégie de gestionnaire interculturel ? Expliquez

Juliette devrait caractériser l’entreprise Tissus Cameroun selon le modèle de Hofstede de la famille pour ajuster sa stratégie de gestion interculturel.

En effet, ce modèle de famille se caractérise par un modèle ayant une forte distance hiérarchique (les inégalités sont attendues et acceptés par les employés et que les entreprises sont gérées d’une manière pyramidale avec beaucoup d’encadrements etc.) Le modèle de famille se caractérise également par un faible contrôle de l’incertitude (peu de recours aux règles structurées). On peut observer que dans l’entreprise Tissus Cameroun, il est normal pour eux que les femmes et les enfants viennent travailler dans l’usine du mari lorsque les temps sont difficiles afin de s’entraider et assurer la survie de la famille. Cette décision est d’ailleurs prise par les chefs de village et cela pour toute la communauté.  On peut dire aussi que dans cette entreprise, la supervision est directe, personnelle et ce sont les hauts dirigeants de la hiérarchie qui prennent les décisions et pratiquent un mode de gestion paternaliste.  

Question 3 (5 points)

On distingue quatre stratégies identitaires chez les gestionnaires dits internationaux (les conservateurs, les défensifs, les opportunistes, les transnationaux). À laquelle identifieriez-vous Juliette ? Pourquoi ?

Juliette aurait davantage une stratégie identitaire « défensif ». Dès son arrivée dans ce nouveau pays, elle voit très bien qu’il y a une grande différence entre la culture Québécoise d’où elle vient et celle de son nouveau pays d’accueil le Cameroun mais ne cherche pas à s’accommoder à ces différences. Au contraire, elle affirme fort la fierté qu’elle a pour sa culture et la défend fortement. Elle n’entretient pas de sentiment d’infériorité par rapport à la société camerounaise. Elle n’hésite pas par exemple à rappeler à M. Ndiaye qu’elle a le droit de s’adresser à tous les employés qu’elle souhaite car elle en a le droit et que c’est comme ça que ça fonctionne dans son pays à elle.    

Question 4 (5 points)

Le directeur de la fabrique des Tissus Cameroun, monsieur Boubacar Ndiaye, accueille Juliette à l’aéroport en s’exclamant : « Je ne savais pas que l’on nous envoyait une femme. » Considérez-vous sa remarque comme du racisme, un préjugé ou un stéréotype ? Expliquez.


Par sa remarque, on peut dire que monsieur Boubacar Ndiaye a
 un stéréotype basé sur le sexe à l’égard de Juliette. Comme mentionné dans le livre de gestion en contexte interculturelle, le stéréotype est une catégorie de pensée qui aide à percevoir le monde social qui nous entoure, à l’interpréter et à orienter les comportements. Boubacar a une culture camerounaise et dans cette culture comme dans de nombreux autres pays du continent africain, les femmes sont rares à travailler et à avoir une profession qui les mettent en position de « leader ». Elles sont plutôt encouragées et parfois même condamnées à se marier et à rester à la maison pour s’occuper de la maison et des enfants pendant que l’homme va travailler. Boubacar ne s’attendait donc pas à voir une femme arriver et sa réaction montre qu’il a un stéréotype envers les femmes et ne croyait pas que celles-ci puissent avoir un tel poste.

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