Manon lescaut, Abbé Prévost

Texte 2 : « perfide Manon ! »

Ce passage du livre prend place quelques années après que Manon ait trompé Des Grieux. Celui-ci avait été enfermé par son père pendant six mois et avait réussi à oublier un petit peu Manon en étudiant à la Sorbonne. De retour à Paris, celui-ci soutient sa thèse à un évènement publique où Manon se trouve. C'est alors que les deux se rencontrent une nouvelle fois après qu'ils aient été séparé.

Nous sommes dans la première partie du roman où les deux amants s'étaient installés à Paris. Manon a trompé Des Grieux avec M. de B et il l'a appris. II se fait enlevé par son père et s'enferme et se plonge dans les études de théologies. Il était poussé par Tiberge.

Mouvement 1 : retrouvailles bouleversantes

Mouvement 2: le retour de la passion de Des Grieux et l'ambivalence de Manon.

Problématique : en quoi cette scène de retrouvaille est-elle dramatisée?

Le texte débute par des retrouvailles silencieuses entre Manon et Des Grieux et ce silence met en évidence la surprise de Des Grieux mais aussi l'embarras de Manon. Le mouvement débute par l'emploie du pronom personnel « je » qui est répété qui montre bien que le narrateur est bel et bien Des Grieux. L'emploie du passé simple dès le début du texte « je demeurai » qui démontre une action violente et donc qui montre la stupeur de Des Grieux. L'imparfait qui va suivre traduit sur l'immobilité de Des Grieux. L'attribut du sujet « interdit » et le complément circonstancielle de manière traduisent l'incompréhension de Des Grieux et participent à la dramatisation de la scène comme si on était face à des didascalies. Le comparatif d'égalité « égal au mien » montre que la gêne entre les deux personnages est réciproque et elle est nourrit pas le silence. L'enjeux de la conjonction de coordination « mais » qui a une valeur d'opposition montre que Manon ne peut pas garder le silence, elle doit s'exprimer, qu'elle ne peut pas garder le silence néanmoins, il va répondre par un geste qui est « la main devant les yeux... » on peut alors se demander si Manon joue un rôle mais aussi si elle est réellement sincère. quoi qu'il en soit, le texte prend une tournure pathétique puisque Manon est en train de susciter pitié auprès de Des Grieux comme si elle commençait à venir demander pardon.

Manon va prendre la parole dans une longue phrase qui suit rapportée

au discours indirect par des grieux. La phrase s'articule autour de la conj de coordination « mais » : dans un premier temps elle avoue sa culpabilité à des grieux puis elle lui reproche de ne pas avoir pris de nouvelles d'elle, etc. l'emploie du verbe « confesser » est fort et montre sa culpabilité et assure de son infidélité qu'elle ne remet pas en question.

La phrase qui suit est la réponse de des grieux en tant que narrateur personnage avec l'emploie de l'adjectif possessif « mon » et le pronom personnel « je ». l'emploie de la négation et du conditionnel « le désordre... » mettent l'accent sur le caractère inexprimable du trouble

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