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Manon Lescaut Abbé Prévost

Analyse sectorielle : Manon Lescaut Abbé Prévost. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Août 2014  •  Analyse sectorielle  •  6 959 Mots (28 Pages)  •  906 Vues

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MANON LESCAUT

Abbé Prévost

PREMIERE PARTIE.

Le narrateur commence par dire qu’il est obligé de remonter son lecteur au temps où il rencontrait des Grieux, 6 mois avant son départ pour l’Espagne (à l’auteur). Il voyageait pour le plaisir de sa fille. Pendant un voyage où il se rendait à Rouen, il s’arrête à Pacy. Le village est en alarme. Il s’informe et apprend qu’une douzaine de filles de joie est conduite au Havre-de-Grâce pour être embarquée pour l’Amérique. Le narrateur, attiré par la curiosité, descend de son cheval et demeure troublé par une de ces femmes. Elle avait un air et une figure si peu conformes à sa condition, rien ne l’enlaidissait, ni la tristesse, ni la saleté de ses habits, elle paraissait noble, inspirait le respect et la pitié. En tentait de dérober son visage aux spectateurs. Le narrateur tente de savoir quel est le sort de cette jeune femme, il découvre qu’un homme l’a suivie depuis Paris, ne cessant de pleurer. Cet homme, quoique habillé simplement a tout l’air d’une personne de naissance. En vérité, il ne peut lui dire qui elle est sans se faire connaître lui-même, or, il cherche à rester dans l’ombre. Cependant, il lui avoue être fou amoureux de cette mystérieuse fille, qu’il a tout fait pour rester auprès d’elle, il a payé les archers (les gardes) qui l’emmènent pour pouvoir l’approcher, mais, à force de temps, il s’est ruiné ainsi. Il ne peut maintenant se contenter que de la suivre, sans le sou, sans espoir, mais jusqu’au bout du monde s’il le faut. Le narrateur, pris de compassion, paya en tous 6 louis d’or aux archers afin que cet amant puisse parler continuellement à sa belle.

Deux ans passèrent, a tel point que le narrateur ne se souvenait plus de cette aventure, jusqu’à ce que, par hasard, il dût aller à Calais avec un élève (un marquis), et là, il crut revoir la figure de l’amant. En effet, c’était lui, très pale, mal mis, il revenait de la mer. Dans l’auberge (Le Lion d’Or), l’amant va lui raconter ses infortunes.

Le narrateur, avant de continuer le récit de ce voyageur amoureux affirme qu’il a écrit cette histoire juste après qu’elle lui ait été racontée, il assure alors la véracité des faits. Il ajoute qu’il ne se mêlera de ce récit jusqu’à la fin.

Le voyage (nouveau narrateur).

Au temps où il avait 17 ans, il achevait des études de philosophie à Amiens, ses parents sont une des meilleures maisons de P. Ce sont ses parents qui l’y avaient envoyé. Il menait une vie sage et réglée, il était exemplaire. Ainsi, les honnêtes gens de la ville l’appréciaient. Il était si estimé qu’à la fin de ses exercices publics, Monsieur l’Evêque lui proposa d’entrer dans l’état ecclésiastique. Il aurait alors plus de distinction de dans l’ordre de Malte (Cf. Danceny dans les liaisons Dangereuses) où ses parents le destinaient. Son père allait l’envoyer à l’Académie, il dût donc quitter Amiens, ce qui l’attristait car il allait y laisser un ami auquel il tenait particulièrement, mais pauvre: Tiberge. La veille de son départ, ils se promenaient tout deux dans la ville. Pris de curiosité, ils suivirent le coche d’Arras jusqu’à une auberge. Il y vit une jeune fille, fort jeune. Lui, timide de coutume, lui si sage, tomba, enflammé par un amour foudroyant pour cette créature. Il alla immédiatement lui parler. Il apprit que cette charmante demoiselle venait à Amiens sur ordre de ses parents de la faire religieuse. Horrible nouvelle puisque cet amour déjà dans le cœur du jeune homme allait le faire souffrir. Il tenta de l’en dissuader. Sans dédain, elle lui répondit que c’était probablement son sort que d’être malheureuse au couvent. Il lui promit alors d’employer sa vie à l’arracher de la tyrannie de ses parents et à la rendre libre. Elle lui avoua que s’il y parvenait (le croyant sur parole et croyant son amour), elle lui serait redevable de « quelque chose de plus cher que la vie ». Son conducteur vint alors. Ce fut la jeune fille qui rusa, elle prétendit au conducteur que cet amoureux était son cousin et que, heureuse de cette rencontre, elle allait retarder son entrée au couvent au lendemain, et qu’elle allait souper avec lui. Il lui proposa une auberge d’Amiens. Mademoiselle Manon Lescaut, noble, tout comme lui, le trouva aimable. Ils ne trouvèrent qu’une solution afin d’appartenir l’un à l’autre: la fuite, tromper la vigilance du conducteur (qui est un domestique). L’amant ferait préparer une chaise de poste dans la nuit, il reviendrait avant le réveil du conducteur, ils fuiraient à Paris où ils se marieraient dès leur arrivée. Ils pensaient qu’avec 150 écus, tout allait se passer à merveille.

Le stratagème se déroulait parfaitement bien, jusqu’au moment où l’amant rencontra Tiberge. Ce dernier vit bien qu’il était amoureux, il le pressa de lui conter ce qui se passait. L’amoureux céda, pour son malheur. Tiberge, par immense amitié, essaya de le convaincre et le menaça de le dénoncer s’il ne revenait pas à la raison. Alors, l’amant, qui avait veillé à ne pas l’informer du fait que la fuite était prévue pour le petit matin, lui proposa de rencontrer sa maîtresse le lendemain à 9h. Ils partirent .A Saint-Denis, ils fraudèrent les lois de l’Église et se retrouvèrent époux. Un amour si ardent, passionné animait ces âmes. L’amant découvrit davantage Manon, il aurait été heureux pour toute vie, si elle lui eut été fidèle.

Il s’installe dans un appartement meublé à Paris, dans la rue de V, près de la maison de M. de B (pour son malheur). Il vint alors à l’amant la pensée qu’il fallait informer son père de ses désirs d’épouser Manon, il voulait son accord, en effet, c’était aussi un moyen de reprendre un peu d’argent qui ne tarderait pas à manquer. Manon refusait, réussit, par ses charmes et son esprit, à le dissuader. Prétendit trouver de l’argent auprès d’un parent de province. L’amoureux, charmé, ne s’attendait pas au coup fatal qu’on lui porterait. Effectivement, Manon semblait avoir trouvé de l’argent puisqu’ils vivaient avec plus d’opulence.

Un jour, l’amant était sorti et avait avertie sa maîtresse qu’il reviendrait plus tard qu’à l’ordinaire. A son retour, il frappa, et fut étonner d’attendre quelques minutes à la porte, puis, ce fut une petite fille qui vint l’ouvrir (sans doute une domestique). Il demanda pourquoi elle ne l’avait pas fait entrer plus tôt, elle répondit qu’elle ne l’avait pas entendu. Mais, puisqu’il n’avait frappé qu’une fois et qu’elle n’avait pas entendu, pourquoi a-t-elle

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