Résumé de l'intelligence collective

Merle Nicolas

Dans ce documentaire de Jean-Christophe Ribot, il est sujet de l’intelligence collective dans l’exemple de l’équipe de football de Lorient qui souhaite monter en ligue 1 et au second plan de la synchronie d’un orchestre. Il est détaillé comment les joueurs communiquent, se préparent et co- agissent pour la victoire. On voit donc leurs entraînements quelques jours avant le match contre Bastia et les discussions de stratégies qui peuvent fonctionner contre Bastia après l’analyse de leur style de jeu et des particularités individuelles des adversaires à exploiter. Nous recevons aussi des informations sur des stratégies de jeu spécifique au football comme l’utilisation de la couverture en diagonale qui ferme les angles de passe adverse, ou encore du mécanisme de

« respiration » (serrer en défense puis écarter en attaque). Ces deux exemples explicitent l’importance de l’organisation des actions individuelles, que chacun a son rôle et que l’ensemble fonctionne seulement si tout le monde déploie une motricité coordonnée et un effort conséquent. Il y a beaucoup d’analogies aux colonies animales (fourmis, araignées, banc de poissons, manchots…). Le jour du match le coach dit à ses joueurs de prendre du plaisir et de faire vibrer le stade, de prendre des initiatives car tous n’est pas calculable. Lorient gagne 1-0 et monte en ligue 1.

À propos de l’intelligence collective, chaque élément compte et influe sur les résultats du groupe mais il est montré que le tout est supérieur à la somme des parties c’est à dire que le tout possèdent des propriétés qu’individuellement les joueurs n’ont pas. L’intelligence vient aussi d’une construction, en amont, de schéma de jeu réutilisable dans des situations que le joueur identifie grâce sa capacité à déchiffrer le jeu en action. On déchiffre les intentions des partenaires grâce aux signes corporels ( de la tête, l’orientation du buste, du regard, des jambes, de la vitesse, de l’accélération) et les signes verbaux. Ces signes doivent être transparents pour les partenaires mais opaques pour l’adversaire. Le collectif additionne les points forts de chacun qui couvrent et limitent les points faibles. La construction de l’intelligence vient aussi de la connaissance que chaque joueur a de ses partenaires (ses qualités et défauts, ses ressources, ses courses et contre-appels). Ces informations sont transparentes pour les paires mais opaques pour les adversaires. Chaque équipe essaye de trouver l’équilibre entre l’affirmation de son identité et l’adaptation à un environnement contrariant. Alors elles s’adaptent pour trouver une nouvelle solution de marquer mais l’adversaire fait de même pour défendre cette nouvelle tactique : Elles sont en adaptation constante. Cela met en exergue l’insuffisance de la construction stratégique.

Tout ne se calcule pas, les ajustements sont primordiaux, les qualités individuelles sont utiles aux prises d’initiative qui chamboulent la tactique adverse. L’efficacité de l’intelligence collective vient du désir des membres à réussir la tâche. Dans le football il y a une culture du plaisir, du beau jeu pour rendre heureux les spectateurs. Ce plaisir passe par une créativité, une touche de fantaisie qui va rendre une action brillante. La créativité est plus forte dans un collectif car il y a plusieurs cerveau. Plus ils veulent prendre du plaisir, plus ils vont être créatif et mobiliser des ressource personnelles au service de l’équipe dont les adversaires non pas ou peu connaissances. La créativité est donc un point majeur pour se sortir de la matrice de l’adversaire

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