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La sociologie du genre

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Par   •  23 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 600 Mots (7 Pages)  •  488 Vues

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MONTAT Océane                                                                n° 21809667

Examen :

SOCIOLOGIE DU GENRE

Année 2020-2021

Sujet n°1 :

Introduction :

Dans cet extrait, on peut remarquer une anaphore du mot « genre, je trouve qu’il est important de définir ce concept puisque le genre est omniprésent dans notre quotidien.

Le mot genre a été utilisé à partir de 1970 pour rendre compte de la non-coïncidence entre le sexe anatomique et l’identité sociale des hommes et des femmes.

En effet, le sexe d’un individu est déterminé par un code génétique alors que le genre est en revanche construit, influencé par son environnement (éducation, interaction). C’est donc un élément de la construction identique individuelle. On peut d’ores et déjà citer la théorie des queers de Judith Butler qui est une théorie sociologique qui dit que la sexualité, mais aussi le genre d'un individu ne sont pas déterminés exclusivement par son sexe biologique mais également par son environnement socio-culturel, par son histoire de vie et par ses choix personnels.

Dans cette analyse d’extraits, je vous propose de faire une analyse des mots et expression genrés et notamment de leur origine. Nous pourrons poursuivre sur l’analyse du corps et des marques du genre.

Avant de commencer, je tiens à souligner que notre système actuel est un système de bi catégorisation hiérarchisé entre les sexes et entre les valeurs et représentation qui leur sont associés. Comme le définit le sociologue M. Michal Raz :  La bi catégorisation par sexe désigne le processus par lequel sont créés deux groupes distincts et hiérarchisés, une séparation qui prétend refléter une division biologique.

  1. Analyse des mots et expression.

Dans l’extrait fourni nous pouvons voir un lexique de mot sur le sujet du langage « avec les mots » « en ouvrant la bouche » « nos moyens d’expression sont genrés ».

Comme ont pu le montrer de nombreuses études ainsi que de nombreux sociologues, notamment Sylvie Cromer, Sandrine Dauphin, Delphine Naudier dans leur livre « l’enfance, laboratoire du genre », le genre s’impose dans l’esprit des enfants qui grandissent avec l’idée que les femmes et hommes sont bien distincts.

En effet, la socialisation nous amène à acquérir des rôles de genre, à intérioriser ce qui est acceptable ou non socialement en fonction de notre sexe et plus tard à former des stéréotypes sur ce que doit être une femme et ce que doit être un homme. En effet, dès la naissance, les parents agissent inconsciemment de manière différente avec l’enfant selon son sexe, ils vont reproduire les stéréotypes qu’on leur a inculqués.

Pour exemple, on peut citer les livres pour enfants qui montrent le comportement qu’on attend de chaque sexe : on voit les femmes discrètes, faisant des tâches domestiques et s’occupant d’une famille, on les voit peu aller au travail. A contrario on voit dans ces livres les hommes aller au travail, bricoler. Tout cela participe à « activer les stéréotypes » et les enfants vont grandir en gardant ses images en tête et comme le dit l’extrait présenté « avec les mots […] le genre s’impose ».

Il ne faut pas oublier qu’il y a un apprentissage social où, comme le dit le psychologue M. Bandura « les enfants observent les comportements présentés à la télévision, dans les livres, par les adultes de leur entourage, à l’école, à l’aréna, au service de garde, dans les films et adoptent les attitudes qui font l’objet de renforcement »

On va donc apprendre aux enfants durant la socialisation autant primaire que secondaire (Berger et Luckmann) comment doit parler une femme ou un homme, comment ne pas déranger le regard.

De même, les mots crées font apparaître des préjugées sexiste, on apprend à l’école que le masculin l’emporte sur le féminin. L’idée de la domination masculine est toujours présente à l’heure actuelle et ai encrée très tôt dans les esprits.

L’école va orienter les activités des enfants vers ce qu’on attend d’eux. Pour donner un exemple très schématique : on apprendra aux petites filles à agir comme des êtres fragiles qu’il faut protéger et aux petits garçons à être forts et à prendre sur eux.

 Tout cela va pousser les enfants à « élaborer un imaginaire de la différence sexuelle » et donc les enfants vont grandir avec cette différence en tête. Le comportement en groupe de pair lorsque l’on est enfant et le comportement en groupe lorsque l’on est adulte impose un genre comme nous le rappelle l’extrait mais impose également une tenue que l’on attend de chaque personne et donc la communication avec autrui va avoir tendance à « activer les stéréotypes » pour être capable de se conformer à la norme de genre.

Les médias permettent également de renforcer cette vision de ce que l’on doit dire ou non puisque les pubs représentent les stéréotypes de genre. Même si un effort est fait depuis quelques années pour moins genrés les pubs ce n’est malheureusement pas encore le cas.

Somme toute, nous avons un sexe à la naissance et un genre, une manière d’être sexuée spécifique que l’on nous inculque.

Passons maintenant à la deuxième partie, l’expression parle à trois reprises du corps « avec le corps » « Nous portons les marques du genre » « en nous habillant le matin ».

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