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L'indice De développement Humain

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Par   •  10 Juillet 2013  •  1 548 Mots (7 Pages)  •  942 Vues

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Indice de développement humain 2011

La Norvège au top

Source : PNUD

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a publié dernièrement les résultats du classement suivant l’indice de développement humain (IDH) pour 2011 : la Norvège, l’Australie, et les Pays-Bas arrivent en tête, alors que la République démocratique du Congo, le Niger et le Burundi sont les mauvais élèves de cette hiérarchisation annuelle des pays en fonction de leurs niveaux de santé, d’éducation et de revenu.

Les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l’Irlande, le Liechtenstein, l’Allemagne et la Suède complètent les 10 premières places du classement 2011. Cependant, si l’on ajuste l’indice aux inégalités internes dans les domaines de la santé, de l’éducation et du revenu, certaines des nations les plus riches ne sont plus dans les 20 premières positions du classement selon l’IDH : les États-Unis passent de la 4e à la 23e place, la République de Corée de la 15e à la 32e place, et Israël de la 17e à la 25e place.

La chute des États-Unis et d’Israël dans le classement à l’IDH ajusté aux inégalités (IDHI) est principalement due aux disparités de revenus, bien que l’accès aux soins de santé soit aussi un facteur d’inégalités important aux États-Unis. En République de Corée, ce sont les différences intergénérationnelles en termes d’accès à l’éducation qui nuisent à la performance du pays.

À l’inverse, d’autres pays ont gagné des places dans le classement à l’IDHI grâce à un accès relativement plus égalitaire à la santé, à l’éducation et aux revenus. Ainsi, la Suède est passée de la 10e à la 5e place, le Danemark de la 16e à la 12e place et la Slovénie de la 21e à la 14e place.

L’IDHI et deux autres mesures composites l’indice de pauvreté multidimensionnelle et l’indice d’inégalité de genre ont été conçus pour venir compléter le classement de l’IDH utilisé dans le Rapport sur le développement humain, qui se base sur des moyennes nationales relatives à la scolarisation, à l’espérance de vie et au revenu par habitant. Le classement 2011 couvre 187 pays et territoires, contre 169 en 2010.

Cette hausse reflète en partie une meilleure disponibilité des données concernant de nombreux petits États insulaires des Caraïbes et du Pacifique. Comme le soulignent les auteurs du Rapport, le classement de 2011 n’est donc pas comparable aux résultats de 2010.

« L’indice de développement humain ajusté aux inégalités nous aide à mieux évaluer les niveaux de développement pour tous les segments de la société, et non uniquement pour la personne moyenne , traditionnellement utilisée comme référence », explique Milorad Kovacevic, responsable de l’équipe des statistiques du Rapport sur le développement humain. « Dans l’équation utilisée, la distribution de la santé et de l’éducation est aussi importante que celle du revenu, et les données obtenues reflètent d’importantes inégalités dans de nombreux pays. »

Le Rapport 2011, intitulé Durabilité et équité : Un meilleur avenir pour tous, indique que la distribution des revenus s’est aggravée dans la plupart des pays du monde. L’Amérique latine présente toujours les inégalités les plus saillantes en termes de revenus, bien que l’on constate une réduction de ces disparités au sein de plusieurs pays, comme le Brésil et le Chili. Pourtant, le Rapport montre qu’en termes d’IDHI, qui prend en compte l’espérance de vie et le niveau de scolarisation, l’Amérique latine est plus équitable que l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud.

Afin d’évaluer la distribution des revenus, ainsi que les différents niveaux d’espérance de vie et de scolarisation au sein des populations nationales, l’IDHI fait appel à une méthodologie développée par le célèbre économiste britannique Anthony Barnes Atkinson. « Nous utilisons l’approche d’Atkinson pour mesurer les inégalités dans les domaines de la santé, de l’éducation et du revenu, car elle est plus sensible aux changements qui surviennent au plus bas de l’échelle que ne l’est le coefficient de Gini, plus couramment utilisé », explique Milorad Kovacevic.

Les niveaux moyens d’IDH ont augmenté de manière significative depuis 1970 de 41 % à l’échelle mondiale et de 61 % dans les pays présentant actuellement un IDH faible ce qui traduit de grandes avancées dans les domaines de la santé, de l’éducation et du revenu. En comparant l’IDH de 2011 à ceux des cinq années précédentes, on observe les tendances nationales suivantes : entre 2006 et 2011, 72 nations ont progressé dans le classement avec, en tête, Cuba (+10 places, pour atteindre la 51e position), suivi du Venezuela et de la Tanzanie (+7 places pour chacun des deux pays, aujourd’hui respectivement à la 73e et 152e position). À l’inverse, 72 pays ont affiché une moins bonne performance sur cette période, comme le Koweït (-8 places, en 63e position en 2011) et la Finlande (-7 places, en 22e position).

Les

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