Didier Eribon - en lien avec Pierre Bourdieu

À partir du texte de Didier Eribon, repérer et illustrer les différents concepts de Bourdieu.

Pour commencer, il est important de présenter rapidement les deux individus dont nous allons faire l’étude dans ce devoir. Pierre Bourdieu et Didier Eribon sont deux sociologues qui partagent des concepts de sociologies comme la domination, la honte de la classe d’origine ou encore l’importance du capital culturel dans la société. Afin de traiter de ces différents concepts nous nous appuierons donc sur nos connaissances sur P. Bourdieu issu du documentaire La sociologie est un sport de combat. Mais également de passage du livre de Didier Eribon intitulé Retour à Reims.

Dans un premier temps, nous verrons le concept de la honte culturelle, dans un second temps, nous traiterons du capital culturel, et pour finir, nous parlerons de la domination des classes.

Tout d’abord, il est nécessaire que nous définition ce qu’est la honte culturelle. Il s’agit du fait de dissimuler et de chercher à s’émanciper de son groupe d’origine. Pierre Bourdieu, éprouvait cette honte pour son accent. Il s’explique à ce sujet-là dans le documentaire et dit qu’il a passé sa vie à essayer de le corriger et de le faire disparaitre. On parle ici de désapprentissage de son ancienne façon de parler puis de réapprentissage pour apprendre à parler sans son accent. On retrouve ici des similitudes avec notamment Didier Eribon et son œuvre.

Il nous explique qu’il éprouve un certain malaise et une honte envers son groupe social d’origine, avec sa mère femme de ménage et son père ouvrier.

De plus, ce qui reflète le plus cette honte culturelle selon moi, est le fait d’effacer ses propres frères dans les milieux bourgeois, faire comme s’ils n’existaient pas pour ne pas avoir à les assumer. Il en vient même à rejeter les cérémonies familiales comme l’anniversaire de ces deux plus jeunes frères car les traditions et coutumes qui y sont pratiqués (comme les chants) le mette mal à l’aise. Il cherche aussi à corriger son langage, trop familier et pas assez distinguer pour son nouveau milieu social, il se sent obliger de s’adapter et de s’accoutumer à ces normes-là, il parle ici de désapprentissage de son ancien langage puis de réapprentissage pour son nouveau langage lié à sa nouvelle classe sociale.

À présent, nous allons voir l’importance des ressources culturelles dont dispose une personne, à savoir le capital culturel.

Ce concept de capital culturel fut amené par Bourdieu et s’illustre par les savoirs, maitrise de la langue et savoir-faire que possède un individu.

Dans le documentaire, Bourdieu dit qu’aujourd’hui on a le capital culturel, qui est la maitrise de la langue française et que ce dernier est inégalement redistribué, c’est ce qui entraine les inégalités des classes. Voilà pourquoi il est valorisant de bien parler français.

Et on retrouve également ce rapport au capital culturel dans l’ouvrage de D. Eribon qui, comme je l’ai dit précédemment, cherche à développer ce capital culturel car dans sa famille issue d’un milieu plutôt précaire, ce dernier était faible. Pour cela, il va se renseigner sur l’art et le théâtre qui sont des divertissements pour les individus ayant de « hautes cultures ». De plus il va changer sa façon de parler, on lui fera d’ailleurs la remarque lors d’un repas de famille en lui disant que je cite « Tu parles comme un livre » en se moquant de ces toutes nouvelles manières.

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