Dc3 D. E. M. E

                               SOMMAIRE

1. Introduction………………………………………………………………....page 2

1. De la punition à la sanction… Educative……………………………pages 3

a)  La punition dans l’histoire………………………………………………...page  3

     1) Définitions………………………………………………………..……page 3

     2) L’histoire de la punition et son cadre de loi ……………………page  4

1.  La sanction éducative………………………………………………………page 11

     1) Définition ............................................................................................page   11

     2) Du châtiment à la frustration ………………………………………page 11

     3) En ITEP ……………………………………………………………….page  14

1.  Réflexion personnelle sur la communication à l’équipe………..page 17

1. Conclusion…………………………………………………………………..page 19
   

          Bibliographie

I.   Introduction   

Pour mon dossier thématique, je me suis penché sur la question de la « sanction, punition ». Ce thème m’est venu suite à plusieurs questionnements de par mon poste au sein d’un Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique qui accueille des enfants âgés de 6 à 13 ans « qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages ». Je n’ai pas hésité longtemps car dans ce genre de structure la question s’est posée, se pose, se travaille, et interrogera encore l’équipe. J’ai fait le choix d’accompagner les professionnels dans leur pratique afin de proposer une réflexion. D’après mes observations, loin d’être anodines avec ce jeune public dans ce type d’établissement, la sanction fait partie du quotidien. Il s’agira ici de se pencher sur les principes structurants d’une sanction de l’ordre éducative. A qui s’adresse-t-elle ? Pourquoi ? Comment s’applique-t-elle ?

J’évoquerais également la question de la réparation qui ne peut à mon sens se dissocier de la sanction et voir même s’entremêler. Vient-elle prendre la place de la « punition » ?

Je vais me nourrir de plusieurs ouvrages dont ceux d’Eirick Prairat et d’Elisabeth Maheu principalement. Certaines de mes sources proviendront d’internet dont un apport des professionnels travaillants sur la structure et encore de la loi.

Pour cela je proposerai dans un premier temps une définition de la punition, suivit d’un déroulé historique de son évolution et de son cadre de loi. Dans un second temps, il sera question de la sanction avec un regard sur la pratique au sein de l’établissement.

Plus pertinemment, je pense que cet écrit me permettra d’évoluer dans ma pratique, une amorce de réflexion structurée. Une démarche bienveillante afin d’accompagner au mieux, dans les moments difficiles et de doutes, aussi bien ces enfants en souffrance que moi-même dans mon rôle d’éducateur. Pouvoir apporter des outils supplémentaires, avoir un regard décalé, ou peut-être aussi un second souffle pour éviter une routine en perte de sens.

II.   De la punition à la sanction… Educative !

1.  La punition dans l’histoire.

1.   Définitions

Punition : n.f du latin punitio

-  Action de punir, d'infliger un châtiment, une peine ; ce châtiment, cette peine : La punition des coupables. Punitions corporelles.

-  Peine infligée pour un manquement au règlement, en particulier à un élève, à un militaire : Comme punition il a eu une heure de colle.

-  Accident ou malheur qui paraît être la conséquence d'une faute : C'est ta punition de te voir ainsi isolé des autres.                                                                         Dictionnaire   Larousse

Punir, châtier (synon.) : on châtie celui qui a fait une faute, afin de l'empêcher d'y retomber; on veut le rendre meilleur. On punit celui qui a fait un crime, pour le lui faire expier; on veut qu'il serve d'exemple.                                   Dictionnaire raisonné des sciences, art, et métier

Selon mes lectures effectuées d’Eirick Prairat et Elisabeth Maheu (voir bibliographie), La punition ne date pas d’hier. A chaque période de l’histoire, on y retrouve certaines pratiques aussi bien dans les écoles qu’au sein de la famille et surtout dans les tribunaux, détenteur de l’exercice de la loi et voulant montrer un certain exemple. Les Lois devant mesurer une « punition » face à un crime commis, c'est-à-dire que le voleur ne sera jamais « puni » de la même manière que celui qui aura ôté la vie à autrui. De l’antiquité aux temps  modernes, la punition se fait de façon très violente physiquement. Elle marquera son évolution dans le temps à travers la normalisation des personnes comme nouvelle approche.

Sous l'empire romain, emprisonnement, travaux forcés, vente de l’enfant pour esclavage, verges (minces baguettes de bois nouées entre elles) et droit de mort étaient faits courants pour un père de famille. Le pater familias détient le pouvoir absolu au domicile. La violence des pédagogues est tout aussi normale.

                  2)   Histoire de la punition et son cadre de loi.^[1]

Au moyen âge, le droit de mort ainsi que tous châtiments corporels sont soustrait au père, lui sont de fait interdit et réservé à la loi. Néanmoins le fils pouvait être marqué à la tête pour son manque d’obéissance.

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