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SOC 4002 travail noté 2

Dissertation : SOC 4002 travail noté 2. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2023  •  Dissertation  •  3 253 Mots (14 Pages)  •  176 Vues

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TRAVAIL NOTÉ 2

TELUQ

Première partie : Questions ouvertes (25 points)

  1. Quelles sont les cinq principales caractéristiques de la société postindustrielle selon Daniel Bell? (3 points)

1. Économie : de la production de biens à une économie de services.

2. Répartition socioprofessionnelle : prééminence de la classe des professionnels et des techniciens.

3. Principe axial : centralité du savoir théorique, générateur de l’innovation ainsi que des idées directrices dont s’inspire la collectivité.

4. Visées d’avenir : maîtrise du développement technique et contrôle normatif de la technologie

5. Processus de décision : création d’une nouvelle « technologie de l’intellect ».

  1.  De quelle façon Dubuc, Braverman et Kumar critiquent-ils la vision de Bell en ce qui    

concerne la place des professions dans l’économie de services? Commencez par la vision de Bell. (5 points)

La vision de Bell est un peu utopique. Les professionnels, les technocrates et les ingénieurs deviennent la nouvelle classe sociale des spécialistes, comme si on était arrivé au bout du processus du capitalisme.  Dubuc, Braverman et Kumar critique cette approche car selon eux il n’est pas nouveau de voir l’émergence d’une société de service. C’est plutôt un cycle de plus qui s’inscrit dans l’évolution de la société capitaliste, il n’y a donc pas de changement radical.

  1. Selon Dubuc la «révolution industrielle » est l’indice d’une crise cyclique du capitalisme. Expliquez pourquoi. (3 points)

Parce que pour Dubuc, les révolutions industrielles sont des étapes du capitalisme qui se succèdent, qui de développe sans cesse.  Toujours selon lui, les nouvelles technologies font en sorte que ce qui est contrôler par l’humain (machine, etc.) est remplacé par du mécanique (ou robotique, de la nouvelle technologie).  Ceci crée un débalancement, la main-d’œuvre se doit donc de trouver un autre travail et cela fait augmenter le taux de chômage.

  1. Quelles sont les principales critiques que Kumar adresse à la thèse de la société postindustrielle? Expliquez son point de vue. (3 points)

Et bien qu’il n’y a pas de paix sociale dû à l’abondance ni de fin à l’idéologie (Bell) avec une stabilisation des crises économiques, pas de terre promise au bout de l’arc-en-ciel de Bell. Oui, il y a plus de scientifique dans notre société mais quel point réel ont-ils ?

  1. La théorie postindustrielle de Bell mise beaucoup sur la croissance des professionnels de l’information comme preuve de l’émergence d’une nouvelle économie. Castells considère le même phénomène, mais il en tire des conclusions divergentes

Expliquez la perspective de Castells relativement à la problématique de la nouvelle structure d’emploi. (3 points)

Castells reproche aux autres post industrialistes de se baser sur l’expérience américaine alors qu’il en existe d’autre avec des résultats différents dans le monde. L’amélioration de la structure d’emploi (et sociale) seront en fonction de la capacité des industries et institutions à répondre à la demande, à arriver à rétribuer les employés selon leur qualification.

  1. Selon Castells, il existe deux types de société informationnelle. Nommez-les et expliquez comment cette vision des choses contribue à l’originalité de la pensée de Castells. (3 points)

Il existe le modèle américain (tous les services) et le modèle japonais (équilibre entre les services et l’industrie). Ce qui est original c’est que contrairement aux post industrialistes, la pensée de Castells dépasse la vision purement américaine.

  1. Dans les questions précédentes, nous avons insisté sur l’apport original de la pensée de Castells. En quoi sa vision de la société informationnelle rejoint-elle les critiques des auteurs précédents (Braverman, Dubuc et Kumar)? (5 points)

Et bien que les services remplacent le secteur primaire et non secondaire. Il y a autant de création que de suppressions d’emplois, qu’au fond, rien ne change. Le travail est toujours précaire, répétitif et sans autonomie, même pour ceux qui sont qualifiés. Les services sont donc liés à la production industrielle et ne sont pas une nouvelle société mais une mutation de l’ancienne.

Sommes-nous à la veille d’une nouvelle société ?

Les différents types de technologies ont fait un bon fulgurant depuis les dernières années et tout spécialement en facilitant nos moyens de communication. Nous pouvons désormais converser via Facebook ou WhatsApp en direct via téléphone ou vidéo sans avoir à débourser des montants d’interurbains, on peut partager en temps réel sur Facebook notre quotidien, etc. Pouvoir communiquer en ‘virtuel’ est devenue monnaie courante dans notre société. Plus encore, il est possible d’être présent à une entrevue d’embauche sans même quitter le confort de sa maison, travailler de chez soi et d’assister à une réunion qui se déroule dans un autre pays ! Le visage de la société industrielle d’aujourd’hui a changé, mais qu’en est-il de celle de demain ? Je crois que nous nous dirigeons vers un nouveau modèle de société. Est-ce qu’elle arrivera sans en laisser certains derrières ? Fort probablement. Pour vous expliquer mon point de vue, j’ai choisi d’utiliser les observations de et de les comparer, de définir mon point de vue en lien avec les leurs.

En premier lieu, il sera question de mes observations et expériences personnelles en lien avec la question posée. Très honnêtement, je trouve qu’il y a une sorte d’hypocrisie sociale qui s’est installée, plus particulièrement en ce qui concerne les critères d’embauches d’un employeur. Combien de postes voit-on affiché qui demande un minimum de 5 ou 10 d’expérience pour un poste, une attitude jeune et ambitieuse, être disponible pour une des plages horaires variées et le tout avec un diplôme de haut niveau, mais un salaire nullement concurrentiel. Je n’arrive pas à comprendre comment une personne qui débute peut arriver à se trouver un emploi de la sorte. Certes oui elle peut être dynamique et ambitieuse, mais ne possède pas l’expérience que l’employeur requiert pour le poste. Une personne plus âgée qui décide de faire un changement de carrière a l’expérience requise, mais recherche une stabilité d’emploi, n’a pas la flexibilité nécessaire pour avoir un horaire varié et ne veut surtout pas recommencer avec un salaire qui se trouve en bas de l’échelle. De plus, j’ai remarqué que dans la société d’aujourd’hui, le stéréotype du travailleur professionnel est automatiquement associé avec l’idée que celui-ci a beaucoup de responsabilités, qu’il est bien payé et est presque son propre patron. Cette idéologie qui ressemble fortement à celle du Parti républicain (si on travaille fort, on est récompensé à juste titre. Ceux qui veulent peuvent y arriver, les autres sont seulement trop paresseux pour arriver au succès) et qui ont le sait maintenant n’a pas lieu d’être. Un diplôme ne garantit en aucun cas un bon salaire ni même que l’on va arriver a décroché un emploi dans le domaine étudié. J’en suis d’ailleurs la preuve, j’ai un DEC en design de mode et un autre en confection de costumes de scène et accessoires. Malgré toute ma détermination, le nombre de postes disponibles est limité au Québec. À part procéder à un génocide de celles qui ont gradué avant et après moi, mes chances d’être embauché dans le domaine sont quasi nulles. Je suis pourtant qualifié, disponible et déterminé.

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