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Le Blues A La Croisée Des Chemins

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Par   •  8 Décembre 2013  •  3 347 Mots (14 Pages)  •  770 Vues

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Une petite ballade au pays du blues.

1 :Thiephaine Paule Personne , rendez vous au dernier carrefour

http://www.youtube.com/watch?v=SkMBn3_5Pds

( clic gauche pour lire et écouter en même temps)

Une légende du blues a la croisée des chemins.

Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevions.

La 3éme étape, comme le chiffre 3 m’ont toujours intrigué

Pour ma part ils me font penser à une légende du blues, celle de Robert Johnson. le mythe du carrefour. Un chemin d’où l’on vient et deux voies possibles. Une carrière rapide qui nous livre seulement 29 titres

Et un 30éme mystérieux jamais enregistré………………..

Le blues est la musique du diable, a contrario du gospel qui est la musique de Dieux. Le ciel est proche de l’enfer et tout a son contraire. Entre ces deux partis il n’y a souvent qu’une nuance, un accord de différence.

Les paroles du blues expriment la perte de toute innocence. Quand on est fils d’esclave (dieux ou diable) sont deux notions qui doivent être très flou et très proche.

Le Blues, mes démons bleus, mes idées noires, dépression et tristesse.

Une plainte dans la nuit, qui reste sans échos, sourde aux oreilles du monde.

Rejet, solitude, l’impression d’être différent, que rien de bon ne peut arriver.

Qui y a t’il au bout de la route, peut-on croire en l’avenir, quand le passé a été volé. Un carrefour dans la nuit, sans éclairage un ciel sombre et une pluie qui rythme le présent, qu’elle direction prendre ?

C’est aussi d’une énergie incomparable, une voix rauque surplombant une simple guitare sèche, ou un son électrique, comme une deuxième voix, quand les cordes vocales sont bloquées par les larmes.

La voix est primordiale dans cette musique, et c’est bien la parole, l’échange, la compréhension de l’autre, l’écoute, l’intonation des mots, qui donne un sens a cette vie, que l’on soit fil d’esclave, ou simplement prisonnier de sa réalité.

2 : Son house Death letter blues

http://www.youtube.com/watch?v=QwjGytOVVQA

L’Esclavage est t’il un laboratoire de la souffrance humaine ?

L’économie moderne, n’a fait que résoudre le problème du transport, il suffit de voir qui attend, patientent, sous les abris de bus dans nos banlieue à 6h00 du matin. Ou les esclaves sexuels, servant d’antidépresseur le long de nos routes nationales.

La souffrance….En trois accords, peut se transformer en sensibilité, en une véritable expression populaire, aider les gens dans leurs quotidien, par les notes par les mots, et le fait de ressentir la même émotion.

Parce que la musique résonne dans notre âme, elle crée un véritable lien.

Robert Johnson lui, a vendu la sienne, en faisant un pied de nez au diable, et négocier des brides de paradis sur cette terre.

Peut être vous aussi ?

Elle permet a nous tous, différent, de prendre un même rythme, d’être en compréhension de cette douleur humaine et cela va bien au-delà des mots.

Une souffrance exprimée, partagée, permet de grandir, la garder pour soit seul est simplement destructeur.

Cette légende du carrefour a deux protagonistes.

Dans le petit monde des amateurs de blues, l’anecdote est connue. Elle se déroule à la fin des années 1920. Plus précisément, dans la région du Delta, soit un triangle de terres délimité par le fleuve Mississipi. Tout deux graveront quelques morceaux mémorables, pour les générations futures. Il faut savoir en effet que leurs disques étaient catalogués « Race Records » et n’étaient distribués que parmi les populations noires.

Chronologiquement, le premier à raconter cette histoire est Tommy Johnson.

Chanteur guitariste né en 1896, victime de la Grande Dépression, et de son penchant invétéré pour l’alcool.

Il nous laisse, Canned Heat », 3 : tommy Johnson, canned heat

http://www.youtube.com/watch?v=ayucqk6U … eature=fvw

Tommy raconte qu’il a appris à chanter et jouer le blues en se rendant à un carrefour. Sur les douze coups de minuit, un géant noir est apparu, qui lui a pris son instrument, l’a accordé, a joué quelques morceaux, avant de lui rendre.

Et miracle, dès ce moment Tommy savait jouer et chanter comme pas un ! Ce qu’il n’a jamais clairement expliqué, c’est si en contre partie, il lui avait cédé le contrôle de son âme.

Le Deuxième est Robert Johnson.

Robert allait connaître une gloire phénoménale après sa mort, alors qu’il n’avait que vingt-six ans. Sa biographie en fait une sorte d’Arthur Rimbaud de la culture afro-américaine. Parmi ses morceaux les plus repris, les plus copiés, figurent "Sweet Home Chicago" (dont une longue version endiablée… dans le film "Blues Brother"), et Crossroads.

En 1927 Robert à 16 ans, il habite à proximité d’une plantation, où se produisent quasi quotidiennement trois "pointures" de cette musique naissante qu’est le blues du Delta : Charley Patton, Son House et Willie Brown.

Trois guitaristes, trois pointures, qui hachent lourdement la mesure sur leurs 6 cordes, le pouce de la main droite comme battoir, le goulot d’une bouteille cassée sur l’annulaire de la main gauche, s’inspirant du style des guitaristes hawaiiens. Ils arrachent à la guitare des sons glissés d’une intensité acoustique profonde et bouleversante.

Lors d’une soirée animée par le fameux trio, Robert monte sur scène,. Amusés ils le laissent faire. Robert se lance et… se plante magistralement.

Robert Johnson se retire sous les rires et les sarcasmes. Il aura l’occasion de ruminer son humiliation. Ensuite commence le mystère : que s’est-il passé durant les six mois qui suivirent la déconfiture de Robert

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