Le Chemin des passes-dangereuses

Dans Le Chemin des passes-dangereuses, les trois frères ne cherchaient pas à tuer leur père, c’était la volonté du père, lui-même, de se projeter dans l’eau. Lorsque le père et ses trois fils sont allés à la pêche, on observait déjà le comportement intolérant de l’un des fils. Du fait que Carl, l’aîné de la famille, était grincheux avant le départ et une fois arrivé sur le bord de l’eau, il cherchait à ridiculiser le poème cher de son père, cela a provoqué un sentiment de rage envers les personnages de Carl et du papa. Le résultat du père dans l’eau n’était qu’une accumulation de rage envers l’aîné. Les fils n’avaient aucune responsabilité de l’avoir poussé à l’eau. C’est avec son propre vouloir que le père se soit projeté dans les rapides. << Y s’est avancé sur les roches glissantes du bord de l’eau […] Y a voulu se redresser, mais ça l’a débalancé. >> Carl nous annonce ensuite que le père a véritablement tombé dans l’eau en réponse à ses gestes inappropriés. << Y l’a suivi. >> L’auteur a amorcé le roman avec l’annonciation du poème sacré du père, l’homme tenait tellement à ce beau passage. Tout au long du roman, les fils répètent petit à petit des strophes de ce poème. De ce fait, le danger qu’il y eût présent près des rapides, ont apporté un grand problème quant à la situation que les fils étaient maintenant dedans. C’est le père qui a mis sa vie en propre danger. Qui tentera sa chance de sauter dans les rapides pour sauver la vie d’un être cher. Les gars n’avaient aucunement de chance de rattraper le père pour le sortir de l’eau. Le père ne savait pas comment nager, donc pourquoi s’aventurer près de l’eau, surtout s’il y a présence de rapides. Lorsqu’il était en danger de mort, il n’a jamais crié à l’aide, donc les gars se sont baissés la tête comme qu’ils le font toujours. << Sans dire un mot, sans se regarder, on a baissé la tête… >> Bref, dans cette situation assez étonnante, le père était responsable de ses propres gestes. Ce n’est qu’un accident qui a causé la mort du père dans ce roman. Ce n’était pas les fils qui ont mis leur père dans l’eau et qui a provoqué sa mort.

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