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Texte- Hortensia et Bertha

Commentaire de texte : Texte- Hortensia et Bertha. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2014  •  Commentaire de texte  •  690 Mots (3 Pages)  •  578 Vues

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erewtwts son arrivée, dans une prise de vue générale de

l’entrée de l’immeuble, il fait la connaissance de Madame

Josserand et de ses deux filles, Hortense et Berthe, et toutes

les trois tombent sous le charme du nouveau venu. D’un

regard appréciateur, Madame Josserand remarque à l'attention

de Monsieur Gourd : « C'est votre fameux jeune homme? »3

.

Quant à ses filles, Hortense montre un peu de réserve, alors

que Berthe est complètement captivée par la beauté d'Octave.

C’est à travers le personnage d’Octave Mouret que le

spectateur surprend et découvre les intrigues amoureuses qui

se passent dans l’immeuble et adopte donc son point de vue.

C’est ce que souligne Russel F. CousiMarceline, cependant, qui voyait avec joie ma santé enfin revenir, commençait depuis quelques jours à me parler des merveilleux vergers de l’oasis. Elle aimait le grand air et la marche. La liberté que lui valait ma maladie lui permettait de longues courses dont elle revenait éblouie ; jusqu’alors elle n’en parlait guère, n’osant m’inciter à l’y suivre et craignant de me voir m’attrister au récit de plaisirs dont je n’aurais pu jouir déjà. Mais, à présent que j’allais mieux, elle comptait sur leur attrait pour achever de me remettre. Le goût que je reprenais à marcher et à regarder m’y portait. Et dès le lendemain nous sortîmes ensemble.

Elle me précéda dans un chemin bizarre et tel que dans aucun pays je n’en vis jamais de pareil. Entre deux assez hauts murs de terre il circule comme indolemment ; les formes des jardins que ces hauts murs limitent, l’inclinent à loisir ; il se courbe ou brise sa ligne ; dès l’entrée un détour nous perd ; on ne sait plus ni d’où l’on vient, ni où l’on va. L’eau fidèle de la rivière suit le sentier, longe un des murs ; les murs sont faits avec la terre même de la route, celle de l’oasis entière, une argile rosâtre ou gris tendre, que l’eau rend un peu plus foncée, que le soleil ardent craquelle et qui durcit à la chaleur, mais qui mollit dès la première averse et forme alors un sol plastique où les pieds nus restent inscrits. – Par-dessus les murs, des palmiers. À notre approche, des tourterelles y volèrent. – Marceline me regardait.

J’oubliais ma fatigue et ma gêne. Je marchais dans une sorte d’extase, d’allégresse silencieuse, d’exaltation des sens et de la chair. À ce moment, des souffles légers s’élevèrent ; toutes les palmes s’agitèrent et nous vîmes les palmiers les plus hauts s’incliner – puis l’air entier redevint calme, et j’entendis distinctement, derrière le mur, un chant de flûte. – Une brèche au mur ; nous entrâmes.

C’était un lieu plein d’ombre et de lumière ; tranquille, et qui semblait comme à l’abri du temps ; plein de silences et de frémissements, bruit léger de l’eau qui s’écoule, abreuve les palmiers, et d’arbre en arbre fuit, appel discret des tourterelles, chant de flûte dont

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