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Les nouveaux régimes alimentaires

Dissertation : Les nouveaux régimes alimentaires. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2022  •  Dissertation  •  1 720 Mots (7 Pages)  •  500 Vues

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        Les régimes de substitutions sont aujourd’hui, dans notre société occidentale, répandus et font l’objet d’un certain effet de mode. Nous allons tenter de dégager les motivations de différents acteurs de ces nouveaux phénomènes du manger mieux et sain fondés sur l’exclusion de certains aliments, et analyser ce que dissimulent ces pratiques. Nous verrons donc dans un premier temps ce que cet effet de mode avoue sans complexe et les enjeux économique qui y sont liés. Puis dans un second temps, nous étudierons ce qu’il dissimule d’un point de vue social et les risques pour la santé liés à ces régimes.

        Premièrement, les régimes de substitutions sans gluten, sans lactose, sans viande etc…, sont bien que nécessaire pour des personnes allergiques ou intolérantes mais aussi un effet de mode en pleine évolution qui avoue certaine pratiques sans complexe. En effet, la vague du « manger mieux » est porté par des stars Hollywoodiennes, des personnalités ou intellectuels, celles-ci prennent positions pour la cause animale et boycottent les industriels. Elles sont relayées par les médias et les réseaux sociaux qui aujourd’hui ont une grande place dans notre mode de vie ce qui facilite la transmission d’information à une large communauté. La plupart des personnes qui sont devenues végétarien, végétalien ou vegan ont pris conscience lors de visionnage de vidéos, reportages, sur les conditions d’élevage, d’abatage ou de transport des animaux destinés à notre consommation. Leur crédo est de ne plus consommer aucun produit provenant d’un animal, que ce soit alimentaires, vestimentaires ou encore concernant des produits ménagers. Ces personnes ont dû réadapter leurs modes de vie et leur manière de consommer en favorisant des produits naturels ou des produits de marques éthiques répondant aux critères de cette communauté. Ce mode de vie est un sacrifice qui n’est pas facile pour autant comme nous l’explique Clara dans l’article « Le véganisme, sacerdoce à ronger » qui a des sandales synthétiques mais que la colle qui sert à fixer ses lanières est à base de poisson. Il est vrai que les végan doivent affronter une certaine difficulté car ils sont obligés de s’adapter quand ils sont au restaurant, à un diner entre amis ou en famille. Ils utilisent des substitues pour subvenir à leurs besoins et montrent que la viande par exemple n’est pas forcément nécessaire quand ils utilisent des produits simili-carnés (viande végétale). Néanmoins d’après Olken qui témoigne dans ce même document nous avoue qu’être végan, c’est la plus belle chose qu’il vit et celle dont il est le plus fier. Car quand on a des convictions, toute cette organisation est un plaisir. Etant donné que ce mouvement, né dans les années 50 en Angleterre, n’est pas encore très démocratisé dans l’hexagone, le marché à conquérir est un réel enjeu économique. En France, il n’y aurait pas moins de cing millions de personnes qui ont déjà adopté le régime sans gluten, il y a une forte demande sur ce type de produit. Les industriels l’ont bien compris, et ils doivent faire preuve d’ingéniosité pour transformer ces produits et proposer des équivalents dans les commerces sans en altérer le goût ni la texture et adhérer à ce mouvement du « manger mieux » et consommer mieux. Joëlle se confie sur ces produits et nous affirme qu’il est difficile de trouver des chaussures sans cuir, et que celles en matière synthétique ne dure pas très longtemps. Ces produits sont vendus deux à quatre fois plus cher, comme nous l’affirme l’article de « Sud-Ouest », ce qui représente un réel enjeu économique. Cet enjeu est aussi important pour les marques éthiques recensées par les associations végan qui ont aussi des parts de marché à conquérir, notamment dans la vente de produits naturels. Nous pouvons voir que les végans choisiront des vêtements à base de coton de lin ou synthétique. Comme tout effet de mode, les régimes de substitutions sont destinés à des personnes plus riches car selon Bruno Vergus « c’est plus chic de se dire allergique, de ne rien manger et de pouvoir rentrer dans son trente-six ». Il y a là un business en pleine croissance, environ quarante-deux pourcent d’augmentation des ventes. Mais il faut faire attention au revers de la médaille, car à force de vouloir « manger mieux » notre typologie de consommation sera dicté par les industriels qui et tous les produits en commercialisations seront transformé et ne laisseront plus de place au secteur primaire, c’est-à-dire les cultivateurs et artisans et qui n’auront pas les moyens de se convertir aux normes industrielles.

        En effet, suite à la transformation des produits que nous retrouvons en grande surface nous avons à faire à certaines pratiques douteuses qui remettent en causes la notion de « manger mieux ». Peut-être que d’une certaine façon nous mangeons « mieux » mais à quel prix ? C’est ce que nous allons voir dans cette partie en étudiant les risques que ces produits peuvent provoquer sur notre santé mais aussi les enjeux sociaux qui en découlent. Il y a toujours eu dans notre société actuelle, des personnes qui se pensent nutritionniste, voir hygiéniste, c’est encore un effet de mode, qui cherchent et scrutent chaque aliment, chaque étiquette au supermarché pour accuser et condamner les substances que l’on y retrouve. Nous parlons du sel, du gras, du sucre, etc… Ces personnes sont convaincu que tout est pourri voir trafiqué et que nous sommes tous empoisonné. D’après une étude réalisé par 60 millions de consommateurs sur les produits sans gluten, ceux-ci ne serait pas si sain. Comme nous l’avons énoncé dans la première partie, les industriels doivent remplacer des substances des produits que nous consommons pour ne pas altérer leur goût et leur texture. Nous retrouvons donc de nombreux additifs, épaississants, émulsifiants pour pallier ce manque. Nous pouvons reprendre l’exemple de l’article, « les produits sans gluten ne sont pas meilleurs pour la santé », d’une pate brisé sans gluten qui contiendrait quinze ingrédients contre seulement six pour une pate brisé classique. On finit par ne plus savoir ce que nous mangeons et ne connaissons par leurs effets sur notre santé. De plus, les produits sans gluten contiennent moins de protéines ils sont donc moins bon pour la santé d’un point de vu nutritionnel que des produits classiques car pour une personne qui ne mange pas de viande ou rien provenant d’un animal, il n’y a aucun apport de protéine. Mais aussi les produits sans gluten sont plus susceptibles de nous faire grossir, car le gluten est remplacé par du sucre ou des dérivé de maïs, ce qui crée une montée du taux de glycémie et une sensation de faim, ce qui nous incite à manger plus. D’après ce même article de « Sud-Ouest » si nous supprimons le gluten, notre organisme ne sera plus habitué à le digérer, donc quand nous en remangerons il sera directement stocker dans les graisses même en petite quantité. Ce principe de vouloir vérifier tout ce que nous manger devient une obsession pour certains consommateurs. L’obsession de vouloir manger nous rend malade. Les spécialistes parlent « d’orthorexie », c’est un phénomène qui se repend dans notre société. Pour les orthorexiques, il faut que tous les aliments qu’ils consomment soient sains. ce n’est pas la quantité qui prime mais la qualité du produit. Les personnes atteinte de ce syndrome vont scruter le moindre ingrédient de chaque aliment pour être sûr de ne rien manger de mauvais pour la santé et donc passer des heures à penser ce qu’ils vont manger. Aujourd’hui nous avons peu d’information sur ce trouble du comportement alimentaire car ce phénomène est assez ressens mais il convient qu’une telle obsession peu amené à une vrai trouble psychologique car les orthorexiques sont persuadés que l’industrie agroalimentaire essaye de les empoisonner et entrent dans une situation de paranoïa. Cette paranoïa nous amène à développer ce que dissimulent ces effets de mode dans un cadre social. Nous pouvons voir que pour les personnes atteintes d’orthorexie la quête du « manger sain » signifie également un isolement social car elles ne peuvent plus s’alimenter en dehors de leur domicile. A l’extérieur, elles ne peuvent pas contrôler ce qu’elles mangent et se renferme dans leur cuisine, comparé à un sanctuaire par Camille Adamiec. Egalement, le docteur Lecerf s’interroge sur le fait que l’individualisme alimentaire aurait-il raison de notre convivialité ? En effet, nous pouvons voir grâce à certains témoignages l’isolement social ne se limite pas aux orthorexiques, mais aussi aux végan comme le souligne Olkan dans l’article « le véganisme, sacerdoce à ronger ». Ce sont des convictions lourdes à porter car les végan sont souvent confronté à des réactions peu enthousiastes voir même violentes de la part de leurs proches. Olkan nous éclaire encore sur ce phénomène, en nous expliquant que les gens qui lui demande de se justifier sont souvent agressifs dès qu’il leur parle de souffrance animal. Ce genre d’état d’esprit ne peut que  renforcer l’isolement social de ces acteurs. Cet effet de mode favorise l’isolement social d’une autre manière également, les personnes qui ne sont pas en mesure d’adopter ce type de régime sont catégorisées comme obèse et pauvre. Dans une société où le physique et l’apparence sont prépondérants, l’isolement de ces personnes est tout aussi important. Il est rappelé dans l’article « les dessous des régimes sans » que manger quatre feuilles de salades et se créer des allergies est un problème de riches et c’est chic. Cette phrase marque une vraie différence sur la façon de consommer les riches ou les pauvres, un riche sera mince et beau, mais les pauvres seront obèses et ne correspondront pas aux critères de beauté de notre société.

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