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Le Cas Du Monopole Industriel

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Par   •  30 Décembre 2013  •  1 394 Mots (6 Pages)  •  2 767 Vues

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Question 1 :

Afin de répondre à cette question, il faut tout d'abord expliquer les différents types de relations pouvant exister en entreprise.

En effet, on trouve en entreprise des « groupes » c'est-à-dire, plus de deux personnes avec un degré d'organisation variables, des interactions, orientées vers un but, une régulation liée à un sentiment d'interdépendance dans une durée donnée (selon le cas de figure).

Deux groupes peuvent coexister :

• Des groupes formels : déterminés par l'organigramme, ils sont régit par une structure formelle caractérisée par une hiérarchie et une organisation. Par exemple, on trouve dans ce texte le groupe des « ouvriers d'entretien ».

• Des groupes informels : ceux-ci sont plus aléatoires et spontanés, ils ne sont régit par aucun dispositif.

Ainsi on constate dans le cas qui nous est présenté plusieurs phénomènes. D'une part, comme le souligne Michel Crozier les individus ont de bonnes ou de mauvaises relations les uns avec les autres en fonction de la relation de pouvoir qui les lie.

En effet, le texte souligne que les chefs d'ateliers jouant un rôle de contremaitre, ils contrôlent la production des ouvriers l'approvisionnement, la production et gère le personnel. On a la un exemple de relation de groupes formels, régit en fonction de la relation de pouvoir, les chefs d’ateliers, surveillant les ouvriers. De plus, le sociologue souligne des rapports « ouverts et hostiles » entre chefs d'ateliers et ouvriers d'entretien avec une « relation conflictuelle autour du pouvoir dans l'atelier ». Il y a des critiques de leurs supérieurs hiérarchiques que sont les contremaitres de la part des ouvriers d'entretien, et plus de retenue dans le sens inverse peut-être par « diplomatie » et esprit que l'on pourrait appeler « Corporate » consistant à ne pas trop dénigrer ses collègues de travail dans le but de ne pas donner une mauvaise image mais cela n'est qu'une hypothèse.

D'autre part, on constate que malgré les groupes informels et les tensions qu'elles peuvent engendrer de part la pression de la relation de pouvoir, comme le souligne Michel Crozier les relations affectives peuvent-être indépendantes des relations de pouvoir.

En effet, on observe que « ce sont les chefs d'ateliers les plus proches dans leur attitudes des ouvriers de production qui sont les plus satisfaits » , ainsi tout en appliquant la pression nécessaire et en exerçant leur travail de surveillance certains chefs d'ateliers, n'en oublient pas pour autant l'humain et tissent des liens plus informels avec les ouvriers de productions, et sont ainsi plus « heureux » au travail, et donc satisfaits d'une part à l’égard de leur rôle et d'autre part à l’égard des ouvriers de production.

Nous sommes donc d'accords avec l’affirmation de Michel Crozier dans la mesure où la relation de pouvoir influence les relations « affectives » entre les groupes, surtout si l’organisation du travail et les relations hiérarchiques sont « codifiées » de manière à être très impersonnelle sans laisser de place à l’individualisme. Cependant, cette relation de pouvoir n'exclut pas la création de liens « informels » plus liés à la sensibilité, à l'entente, accords ou désaccords voire à d'éventuelles tensions.

Tout cela crée donc une aire socio-opératoire régit dans notre par les groupes formels donc les relations hiérarchiques entre chefs d'ateliers, ouvriers d'entretien et ouvriers de productions et une aire socio-affective positive ou négative liée à des facteurs précis comme les tensions entre les groupes des ouvriers d'entretien et les ouvriers de production par exemple.

Question 2 :

Ce questionnaire avait pour but d’informer sur l’avis des ouvrières production à propos des ouvriers d’entretien avec qui ils sont en relation et l’avis des ouvriers d’entretiens sur les ouvrières de productions dont ils sont chargés.

On constate tout d’abord une différence dans les réponses de part et d’autre.

Précédemment, le texte nous informait que les relations entre les ouvrières de productions et les ouvriers d’entretien étaient tendues mais peu exprimées.

Le questionnaire confirme l’avis des ouvriers de production sur les ouvriers d’entretien que nous venons d’évoquer : En effet, on apprend dans le te texte que les ouvriers de productions sont hostiles aux ouvriers d’entretien avec un ressentit plutôt négatif à propos de la productivité des ouvriers d’entretien puisque « Lorsqu’on demande, par exemple, si en cas de panne, les ouvriers d’entretien s’arrangent pour vite réparer les machines, 33% seulement d’entre eux disent que les ouvriers d’entretiens font ce qu’ils peuvent », ce qui souligne l’insatisfaction des ouvrières

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