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La politesse: la valeur nécessaire pour remplir la personnalité

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Par   •  8 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 414 Mots (6 Pages)  •  617 Vues

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La politesse : une valeur essentielle à l’épanouissement de l’individu ?

Par Jean-Baptiste

La politesse« La politesse coûte peu et achète tout » disait Montaigne.

Avait-il raison ?

La politesse est-elle un élément permettant à l’Homme de trouver ses marques dans son environnement, d’améliorer son relationnel, et à terme de favoriser son développement personnel à travers le respect et la cordialité ainsi mis en lumière ?

Certainement, le nier serait se mentir.

Pourtant, il semblerait que cette valeur soit en perdition, qu’elle se désagrège et soit aujourd’hui considérée comme une notion vieillissante, contraignante et de moins en moins commune.

Peut-on y voir le résultat d’une évolution des mœurs ?

Une tendance à l’égoïsme poussé, fruit de la prépondérance accordée à une nouvelle vision de l’échange, basée sur l’individualisme ?

Une conséquence directe de l’importance du besoin de compétitivité et d’un climat reposant sur le culte de la réussite personnelle ?

Difficile à dire.

Mais ce qui est certain, c’est que la politesse se perd, qu’elle devient désuète, et ce dès le plus jeune âge.

Il suffit d’étudier les comportements de nos jeunes pousses à l’école pour s’en apercevoir : les mentalités évoluent et les enfants tendent à plus facilement s’intéresser à leurs droits qu’à leurs devoirs.

La réflexion du jour n’a évidemment pas été mise en ligne dans le but de juger ou de critiquer une situation qui se dégrade à mesure que le temps passe… mais bien pour favoriser une prise de conscience, un raisonnement nous permettant de nous interroger sur la nécessité de faire preuve de politesse envers les autres membres de notre environnement.

Il apparaît en effet, que dans un milieu fait d’interactions où le poids du regard d’autrui pèse toujours plus sur nos épaules, la politesse soit l’un des moyens les plus efficaces et les plus simples d’accès pour améliorer son image et jouir d’une bonne réputation.

Les retombées d’un comportement respectueux sont alors palpables sur tous les fronts.

Du domaine familial à l’ambiance de travail, en passant par une amélioration de notre capacité à convaincre, à susciter l’empathie ou l’amabilité, l’adoption d’un comportement normalisé, légitimement attendu par tous, permet de limiter les situations conflictuelles et de faire la démonstration d’une adaptation réelle et manifeste.

Le problème me direz-vous, c’est que la définition même de la politesse semble obscure, floue et difficile à cadrer.

Elle évolue certes avec les usages, mais reste compréhensible comme la mise en exergue d’une volonté de réfuter toute idée d’agressivité et d’entretenir des relations pacifistes réciproques avec nos interlocuteurs.

Alors la question est posée… faisons-nous vraiment preuve de politesse de manière constante ?

1. La politesse ou l’introduction d’une vision égalitaire de l’échange

Dans un monde où les conflits d’intérêt se multiplient sous couvert d’une volonté d’affirmation personnelle, d’un stress permanent et d’une vision très individuelle de son propre milieu, il n’est en réalité pas étonnant de voir courtoisie et politesse peu à peu dégringoler de l’échelle de nos priorités.

Quand on y réfléchit, nous pouvons même trouver des milliers d’excuses à un comportement dénué de considération envers autrui.

Énervés, nous penserons que cela n’a aucune importance, que les personnes avec qui nous entrons en contact ne traversent pas les mêmes zones de turbulences que nous, et qu’à ce titre, notre manque de temps, de joie de vivre ou de tolérance nous autorise à renier la politesse.

Un tel comportement est alors justifié par le contexte.

C’est vrai, qui n’a jamais pesté en entrant dans un bus bondé ?

Qui n’a jamais considéré que son retard était dû à un conducteur de train ?

Qui ne s’emporte pas au volant, faisant preuve de grossièreté à la vue de ce qu’il considère comme une erreur comportementale volontaire ?

Dans les faits, il nous arrive fréquemment d’oublier la politesse, alors considérée comme une façade, une manipulation de la vérité (en ce qu’elle ne reflète pas nécessairement notre état d’esprit à un moment donné), un comportement presque faux et mensonger.

Car oui, c’est bien là que notre perception personnelle se heurte à la réalité de terrain.

En tant qu’êtres conscients, soumis à des dispositions psychologiques fortes, nous avons tendance à laisser s’exprimer nos sentiments avant de ne serait-ce que concevoir la politesse comme une obligation

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