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La Prise De décision

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Par   •  9 Mars 2015  •  1 776 Mots (8 Pages)  •  728 Vues

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INTRODUCTION :

L

a prise de décision n'est pas une situation de tout repos. L'incertitude ambiante, caractéristique d'un environnement complexe et chaotique, limite la perception de signaux clairs et nets. D'autre part, la rapidité du changement ne laisse que peu de temps aux délibérations et ne permet pas d'envisager toutes les éventualités. Il faut agir vite, les opportunités n'attendent pas. C'est en cela que la prise de décision est surtout une prise de risque.

Selon Peter Drucker « Tant qu'une décision n'est pas mise en œuvre, elle n'est pas une décision, au mieux elle n'est qu'une bonne intention. »

Dans le cadre de cet exposé, nous nous sommes penchés sur la mesure de risque dans la prise de décision au sein de l’entreprise dans la mesure où celle-ci est une structure socialement organisée au sein de laquelle la prise de décision revêt une dimension encore plus importante. En effet, la prise de décision est au cœur même de son fonctionnement, elle a une incidence, un poids, une démarche.

En outre, Dans quelles mesures pouvons-nous évaluer le risque en matière de prise de décision ?

Nous essayerons d’apporter des éléments de réponses à ces questions au cours de notre exposé.

Partie I : Etude sur le Risque

A- Les différents types de risque :

Le risk management au sens moderne du terme est une matière assez nouvelle en France. Suivant qu’il est utilisé par la doctrine, dans le monde de l’entreprise, ou dans le langage courant, il ne revêt pas la même signification. Le vocabulaire propre à cette discipline n’est pas encore standardisé. Selon le Petit Robert «le risque est l’Éventualité d’un événement ne dépendant pas exclusivement des parties et pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage ; par extension, [le risque est un] événement contre la survenance duquel on s’assure. » Le risque est donc constitué par tout événement susceptible de faire perdre de l’argent à l’entreprise. Exemple : Un incendie dans un atelier, la perte de parts de marché, un mauvais positionnement stratégique sont des risques qui peuvent affecter la santé financière d’une entreprise. Le risque représente la probabilité qu'un effet spécifique se produise dans une période donnée ou dans des circonstances déterminées. C’ est la combinaison de la probabilité et des conséquence(s), de la survenue d'un événement dangereux spécifié.

« Le risque est la menace qu’un événement, une action, ou une inaction affecte la capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs stratégiques et compromette la création de valeur ».

Le risque de contrepartie ou actions, c'est le risque que la partie avec laquelle un contrat a été conclu ne tienne pas ses engagements. (Livraison, paiement, remboursement, etc.)

• Typologie :

Le risque de taux, c'est le risque des prêts-emprunts. C'est le risque que les taux de crédit évoluent défavorablement. Ainsi si vous êtes emprunteur à taux variable, vous êtes en risque de taux lorsque les taux augmentent car vous payerez plus cher. À l'inverse, si vous êtes prêteur, vous êtes en risque de taux lorsque les taux baissent car vous perdez des revenus

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Le risque de change, c'est le risque sur les variations des cours des monnaies entre elles. Risque sensiblement lié au facteur temps.

Le risque de liquidité, c'est le risque sur la facilité à acheter ou à revendre un actif. Si un marché n'est pas liquide, vous risquez de ne pas trouver d'acheteur quand vous le voulez ou de ne pas trouver de vendeur quand vous en avez absolument besoin. C'est un risque lié à la nature du sous-jacent (de la marchandise) mais aussi à la crédibilité de l'acheteur-Vendeur. En effet, il est facile d'acheter ou de vendre un produit courant à une contrepartie de confiance, mais plus difficile avec un produit très spécialisé. C'est la liquidité de ce produit. De plus, si l'acheteur/vendeur n'est pas crédible, le risque de contrepartie pour les éventuels fournisseurs/clients, les dissuade de traiter. L'acheteur/vendeur est en risque d'approvisionnement; en risque de "Liquidité".

Le risque météo, c'est le risque de perte potentielle de chiffre d’affaires ou de profit due aux variations de la météo. Il concerne les quatre grandes familles climatiques que sont la température, les précipitations, l’ensoleillement et le vent. Le risque météo ne concerne que les variations ordinaires de la météo. Il s’agit de l’impact potentiel sur la performance d’une entreprise, d’une anomalie météo, c’est-à-dire de la fluctuation autour de sa valeur moyenne. En météorologie, la moyenne (appelée aussi la normale) est en général calculée sur 30 ans.

Il y a d'autres risques mais la plupart se rapprochent de ceux-là. Par exemple, on parle de risque pays. Si un pays connaît une crise très grave (guerre, révolution, faillite en cascade, etc.) alors même les entreprises de confiance, malgré leur crédibilité vont se retrouver en difficulté. C'est un risque de contrepartie lié à l'environnement de la contrepartie.

B- L’évaluation du risque (Le risque est- il maîtrisable et mesurable ?)

Les conséquences d’un risque donné dépendent de la probabilité de survenance du sinistre, appelé également fréquence et du montant du sinistre potentiel (gravité). Ni la fréquence, ni la gravité ne peuvent être prévues avec précision. Suivant la fréquence, les lois de probabilités permettent de développer des « estimations » de fréquence et de gravité pour une période de temps donnée qui les enserrent dans des intervalles de vraisemblance plus ou moins larges. (George L. Head et Stephen Horn, traduit et adapté par Jean-Paul Louisot, Les fondements de la

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