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Psychologie générale : le sommeil

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Par   •  28 Janvier 2018  •  Cours  •  2 475 Mots (10 Pages)  •  652 Vues

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[pic 1]

I- Description :

D'un point de vue fonctionnel, on distingue, dans le continuum des états de vigilance : la veille et le sommeil.

Vigilance:La vigilance se traduit par un certain niveau d'activité cérébrale.( Bloch, 1973)

(De ce fait, quand on parle de vigilance, on parle d'activité cérébrale)

  • Veille
  • Vigilance= éveil
  • EEG= tracé dense ; fréquence très élevée
  • Somnolence → stade 1
  • Sommeil
  • Sommeil orthodoxe
  • -stade2 = stade de l'endormissement (=stade intermédiaire)

                Un sujet est est endormi à partir du 1er spindle

  • -stade3/4= sommeil à onde lente (SOL) (=NREM)
  • au stade 3 on a une onde cérébrale qui apparaît
  • fréquence diminue sur le tracé
  • en stade3, cette onde est présente à <50% sur la totalité du tracé; en stade4 cette onde est > 50% ; mais on a tendance à regrouper les 2.
  • c'est un stade où il est presque impossible de réveiller la personne.

  • Sommeil paradoxal (SP) = REM = Stade5[pic 2]

Pour définir dans quel stade le sujet se trouve, il est nécessaire d'avoir :

  • un EEG (électroencéphalogramme)
  • un EMG (électromyogramme)
  • un EOG (électro-oculogramme)

Car, par exemple, en sommeil paradoxal, on trouve des mouvements oculaires rapides, pas du tout de mouvements musculaires, et un EEG avec une fréquence élevée.

Une nuit de sommeil, chez le jeune adulte dure en moyenne 7 à 8 heures, il existe des petits dormeurs qui ont besoin de 5 à 6 heures de sommeil, et des gros dormeurs qui ont besoin de 12h.

Dans une nuit de sommeil, on trouve :

  • 45 à 55% de stade2
  • 20 à 25% de stade 3-4
  • 20 à 25% de stade 5

Le sommeil paradoxal de début de nuit dure 5 à 6 minutes ; contre 20 à 40 minutes en fin de nuit, ce phénomène s'inverse pour le SOL.

L'enregistrement d'une nuit de sommeil sous la forme d'un graphique s'appelle un hypnogramme, il est relativement identique pour les personnes de même âge, ne présentant pas de trouble de sommeil.

[pic 3]

5 phases de 90 min sur une nuit.

II- Sommeil et activité cognitive :

        A- Un peu d'histoire :

Les recherches sur le sommeil sont relativement récentes, et pendant des siècles, le sommeil était perçu comme une « petite mort », un épisode sans intérêt et sans utilité.

Les premières recherches remontent à la première guerre mondiale, en 1918, lors de l'épidémie de grippe espagnole.

Cette épidémie n'a épargné aucun pays, aucune région, aucune ville, rien n'a pu l'arrêter, même les glaces de l'Arctique. Ce que l'on sait, c'est qu'elle a commencé aux États-Unis. Elle touche les jeunes gens en pleine santé. Plus de 50 millions de personnes en sont mortes (soit 3x  plus de victimes que la guerre elle-même. Certaines de ces personnes étaient bloquées dans un sommeil si profond qu'elles ne parvenaient pas à se réveiller.

Il faudra attendre la 2nde guerre mondiale, avec une explosion dans le domaine de l'aviation et des radars pour pouvoir avoir les premiers polygraphes, on a pu commencer à enregistrer les ondes encpéhalographiques.

Cependant, l'importance du sommeil ne va apparaître que dans les années 80.

Expériences :

-Bergmann et Al, 1989 : Prive des rats de sommeil pendant plusieurs semaines ; on constate alors une perte de poids rapide, une impossibilité de réguler la température interne et la mort.

-Williams, 1965 :Il montre une relation entre la durée de privation de sommeil et l'amplitude du déficit dans une tâche d'attention visuelle.

Résultats :

  • Avant la privation de sommeil, les sujets réalisent la tâche d'attention pendant 10 min en faisant très peu d'erreurs d'omission.
  • Après une nuit de privation, les erreurs commence à augmenter dès la 8e minute de l'épreuve.
  • Après 2 nuits de privation, les omission augmentent rapidement dès la 3e minute.

Conclusion : Le sommeil est utile et nécessaire

        B- Sommeil et mémoire :

Il n'est pas possible d'apprendre pendant le sommeil.

On sait que depuis les travaux de Simon et Emmons (1955),que l'apprentissage n'est pas possible pendant le sommeil, à moins que la matériel présenté ne réveille le sujet, il apparaît que le sommeil représente une période privilégiée pour les processus de mémorisation.

Le sommeil est un état complexe durant lequel le cerveau reste actif : pendant le SP l'activité électrique cérébrale ressemble davantage à celle de l'éveil qu'à l'activité qui se manifeste pendant les autres stades.

Le sommeil est donc caractérisé par une modification du style d'activité du système nerveux et non par une réduction globale de l'activité. (Morrisson, 1983)

Expérience de Jenkins et Dallenbach (1924) :

Ils montrent que la rétention est meilleure quand l'apprentissage est suivi par une période de sommeil, plutôt que par une période de veille de durée équivalente. Ce résultat à été retrouvé à maintes reprises depuis, avec des méthodologies rigoureuses.

  • Benson et Feinberg (1977)
  • Idzikowski (1984)
  • Nesca et Koulack (1994)

On pourrait penser que c'est parce que pendant la veille il y a interférence avec d'autres choses → éléments parasites OU que quelque chose se passe pendant le sommeil.

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