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Précarité Et Droit Au Logement

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Par   •  31 Mars 2013  •  438 Mots (2 Pages)  •  1 092 Vues

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Nous l'avions presque oublié: le 15 mars, des milliers de personnes sont a nouveau expulsées"légalement" de leur logement sans que pour autant une solution leur soit proposée.

De même, nous aurions presque oublié, si le froid de janvier n'avait pas causé la mort d'une dizaine de personne en deux jours, que des milliers d'entre nous dorment dehors chaque nuit de l'année. Des dizaines de milliers de personnes et de familles subsistent dans des logements précaires, insalubres, ou dans des abris de fortune.

"Selon les statistiques de l'INSEE publiés en janvier 2011 il y aurait en France 133000 personnes sans domicile fixe, 33000 d'entre eux seraient sans abri ou hébergées en centres d'urgence, 66000 sont hébergés dans des établissements sociaux, 34000 vivent dans des logements temporaires".

Le droit au logement fait partie des six droits fondamentaux énumérés dans l'article premier de la loi de 1998 contre l’exclusion.

Ceux qui subissent la grande pauvreté ont besoin de se libérer des mesures d'urgence et même de certains droits spécifiques au, conçus pour leur venir en aide, finissent par les enfermer dans le provisoire. En effet, l'histoire enseigne que le provisoire appliqué aux populations très démunis devient vite la norme pour elle.Sans nous en rendre compte,nous sommes arrivés à élever les aides et mesures provisoires au rang de droit essentiel.

Ce en seraient pas dramatique s'ils étaient conçus comme des tremplins vers l’accès aux droits fondamentaux qui , seuls, permettent la liberté et l'autonomie.

Lorsque le samu social est créé en 1993, la mairie de Paris met a disposition des moyens conséquents pour que le nouveau service puisse se déployer. Mais le travail qui s'engage s'appuie sur un paradoxe; comment aider des personnes qui semblent ne pas pouvoir ou vouloir s'en sortir? Depuis la disparition en 1993, dans le nouveau code pénal, du délit de vagabondage, il est tout a fait possible de vivre dans la rue, sans enfreindre la loi social, sans se voir proposer d'aide n'y d'avoir à en demander.

Il n'en va pas autrement pour les personnes qui prennent le risque de mourir de froid plutôt que de rassurer notre conscience en rejoignant chaque soir un lieu d’accueil.

"Il est un parallele subtil entre le geste du passant, pour un instant ému, du décharge son malaise par une aumône ponctuelle et qui par la même retrouve la liberté psychique de poursuivre, apaisé, son chemin et des pratiques d'aide qui ne s'attachent qu'a remédier au visible de al souffrance" .

Le choix d'une intervention qui privilégie l'instant présent au détriment d'une projection dans le temps ainsi que d'un assistanat qui nie l'autonomie de l'usager "prolonge la stigmatisation des sans abri" bien plus qu'elle n'aide a les faire vraiment évoluer.

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