Travail forcé pour le stade de foot au quatar

Des travailleurs de QDVC, la filiale qatarie du groupe français Vinci, sur un chantier à Doha le 24 mars 2015

TRAVAIL FORCÉ AU QUATAR

Le 24 Mars 2015, L'association Sherpa accuse l'entreprise, Vinci Construction pour  « Travail forcé » lors de la construction du stade de football au QUATAR.

        L'association Sherpa a déposé plainte ce mardi Mars, contre le groupe Vinci qu'il accuse d'avoir recours au travail forcé pour les travaux du stade de football du Mondial 2022.

Selon elle, à travers sa filial qatari QDVC et par le biais de nombreux sous-traitants de droit qatari, Vinci à recruté des milliers de travailleurs sur place.

        Or, Sherpa affirme que : « Les enquêtes menées sur place concluent à l'utilisation par ces entreprises de menaces diverses pour contraindre une population vulnérable à des conditions de travail et d'hébergement indignes et à une rémunération dérisoire ».

        Se disant « indigné » par ces accusation, qu'il «réfute totalement » , Vinci, a immédiatement affirmé qu'il s’apprêtait à déposer plainte pour « diffamation et dénonciation calomnieuse ».

        C'est ainsi qu'une juriste Sherpa enquêté sur place durant une semaine et a rencontrée, sur différents chantiers, des personnes tous « terrorisés».

        Elle a pu affirmer qu'ils ont des « conditions de travail pénibles et dangereux », « travaillant          66 heures par semaines six jours sur sept » Enfin « des décès par asphyxie » auraient eu lieu parmis ceux travaillant en sous-sol.

        Finalement, Sherpa a lancé une pétition en ligne pour demander l'ouverture d'une enquête préliminaire  « contre l'esclavage au Qatar » sur les chantiers d'infrastructures prévues pour le mondial de foot de 2022.

...