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Rapport sociaux

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Par   •  6 Avril 2020  •  Cours  •  10 387 Mots (42 Pages)  •  483 Vues

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Rapports sociaux

09/09

Classes sociales et rapports de classe dans la société française contemporaine

Introduction : quelles significations sociales et politiques de l’analyse des rapports de classes ?

rapports sociaux, socialisation, individus

Rapports sociaux : relation entre individus et entre groupe, relation famille, professionnelle, amicale dont les intérêts des uns et des autres peuvent être différents voir contradictoires.

Ces relations naissent durant la socialisation, processus d’apprentissage des valeurs, des normes dans le groupe. Le but est d’inscrire la norme dans la conscience intellectuelle. On ne perçoit pas le monde de la même manière selon le groupe social, pas la même conscience.

Tout les comportement sont définis par rapport a la norme. Le comportement attendu est d’être dans la norme. Les individus évolue dans une norme, si ils évoluent en dehors il y a sanction, pour rappeler l’individu a sa tache, le but n‘est pas de l’exclure mais de le garder dans la norme. Il a sanction négative mais aussi positive : récompense.

Les règles a la maison ont autant de force que les lois du code pénal. C’est l’état qui fabrique les lois.

La norme s’inscrit dans des rapports sociaux, des rapports choisis ou subis.

Des comportements individuels sont surtout des logiques collectives.

Une grande enquête menée en 1959, reprit par Michel Bozon et Francois Heran prouve que l’on épouse pas n’importe qui et que « qui se ressemble s’assemble » ( homonymie ) car on se rencontre dans des lieux et certaines personnes ont statistiquement très peu de chance de se croiser donc de se rencontrer. On se marie avec quelqu’un qui est proche de nous socialement.

Un rituel de passage pour les parents et le repas, car on observe la face dont on mange, on s’exprime, etc…et cela valide souvent si oui ou non la personne fait l’affaire.

La société est homogamique.

Les enfants aussi sont dans cette sphère car les gouters, les sorties,… sont organisés par les parents et donc ceux sont eux qui choisissent les invités donc les fréquentations et au moment où les sentiments se révèlent, ce sera forcément quelqu’un de votre classe car plus tôt les relations amicales auront été choisis par les parents qui sont souvent à cheval sur les fréquentations ( surtout la classe aisée ).

Cette enquête montre un marquage social des lieux de rencontre, les classes populaires se rencontrent dans des lieux publics : supermarché, parc, bistrot,..

Alors que les plus aisés se rencontrent dans des endroit privés, comme des « clubs » et pour entrer dans un club il faut être pistonnés donc on est sur d’y croiser que des personnes de notre classe sociale, car si un membre d’un club fait entrer quelqu’un alors cela pèse sur sa réputation.

Les centre d’intérêt font aussi parti des rencontres comme les loisirs : les classes moyennes font des sports collectifs alors que les plus aisés font des sports individuelles comme du golf, du cheval,…

2) rapports sociaux, stratifications sociales et hiérarchies sociales

La société est quelque chose d’organiser en groupe, a partir du moment ou une société se sédentarise, naissent des groupes sociaux

Analyser la société c’est se rendre compte qu’il y a des hiérarchies, et c’est hiérarchie vont identifier les inégalités comme dans l’accès aux ressources matérielles comme l’eau, la nourriture mais aussi immatérielles comme le prestige, le savoir, le pouvoir

Norbert Elias dit que les conflits ont toujours pour motif l’argent, le prestige ou le pouvoir.

La différence n’est pas pareil que l’inégalité, nous sommes tous différents, par contre on peut utiliser des différences pour créer des inégalités ( comme un chômeur qui ne veut pas retrouver de travail et qui se contente de ce qu’il touche en tant que chômeur )

Comment une différence est un critère de hiérarchisation sociale donc d’inégalités ?

La socio n’est au 19 ème siècle, la société française a changé, d’abord au niveau politique : ce n’est plus la noblesse au pouvoir, mais la bourgeoisie. Niveau économique aussi, le capitalisme industriel qui va devenir le modèle avec le salariat. Le déclin de la religion, en France très majoritairement catholique. En plus de la classe ouvrière qui est nouvelle et se développe.

Emil Durkheim est le fondateur de la sociologie, c’est lui que va fondait la discipline, des règles, des théories, des limites.

3) rapports sociaux, déterminismes sociaux et mobilité sociale

Les individus sont déclarés libres et égaux en droit donc les sociétés d’orde ( noblesse, clergé et tiers-état ) se finissent. Des positions sociales ne sont plus héritées mais construites par les individus eux-mêmes, à l’époque c’était a la naissance et pour toute la vie. Société nouvelle et mobile. La société démocratique est ouverte et mobile, les places sont ouvertes et non destinées. Possibilité d’ascension sociale si l’on travaille dur. La méritocratie, la catégorie des méritants.

Très forte reproduction aux seins des classes, surtout aux deux extrémités.

Quel déterminisme pèse sur la mobilité sociale ? Le choix du prénom est socialement déterminé.

80 % des enfants de pauvres seront pauvres aussi. Mais il y a quand même une marche de manoeuvre de 20% car il ne faut pas que le chiffre devienne totalitaire.

16/09

I ) Changement de structures sociales et émergence de « la question sociale »

1- Travail et classes sociales

Au 19 ème siècle, la société française va changer, l’industrie se développe a grand pas. Il, va s’opère une division du travail ( spécialisation des individus en une ou quelques taches, comme les ouvriers avec les taches d’exécution ). Société de classe qui succède a une société d’ordre, la société d’ordre tombe en 1749. C’est plus le statut

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