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Prendre soin à l'hopital, inscrire le soin infirmier dans une perspective soignante – chapitre « le soin et le contexte de santé » - par Walter Hesbeen

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Par   •  12 Avril 2018  •  Fiche de lecture  •  3 211 Mots (13 Pages)  •  1 847 Vues

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IRFSS Centre

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Evaluation UE 6.1 Méthodes de travail

Guincêtre Mélissa

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Sommaire :

Biographie .....................................................................................................................  2

Résumé …......................................................................................................................  3

        I - Le soin dans notre société biomédicalisée …...............................................  3

        II - Qu'est-ce que « prendre soin » ? ….............................................................  5

Dissertation …...............................................................................................................  8

        Est-ce que prendre soin s'inscrit dans l'art ? ….................................................  8

Bibliographie/Webographie …......................................................................................  10

                

Biographie :

        L'auteur de ''Prendre soin à l'hôpital'', Walter Hesbeen est infirmier et docteur en santé publique de l’Université catholique de Louvain (UCL) et Lauréat de la Fondation Van Goethem-Brichant pour la réadaptation. Au cours de sa carrière il a été directeur des services hospitaliers du Centre neurologique William Lennox à Ottignies en Belgique,  puis professeur à l’École nationale de santé publique à Rennes,  et responsable de l’Unité de recherche et de développement de l’École La Source à Lausanne en Suisse. Aujourd'hui il est responsable du Groupe francophone d’études et de formations en éthique de la relation de service et de soin (GEFERS) à Paris et chargé de cours invité à la Faculté de santé publique de l’UCL à Bruxelles. Il est également rédacteur en chef de la revue Perspective soignante.

Résumé

I – Le soin dans notre société biomédicalisée

        Le terme « soin » est un de ces mots très souvent utilisés qui aujourd'hui et il est compromis par un mauvais usage dû aux différentes significations qu'on lui donne.

        L'attention est fondamentale dans le soin, elle se définit par le fait d'être attentif à une personne ou une chose pour mieux pouvoir s'occuper du patient. En limitant son propos uniquement au domaine de la santé, l'auteur veut montrer que la réalisation de l'aide à la personne sera lié à la perception de la santé par le soignant. L'attention particulière n'est pas restreinte à l'indispensable écoute, mais se rallie au fait d'aider une personne en utilisant les aptitudes des professionnels de telle ou telle profession. L'auteur utilise le soin au singulier car pour lui l'attention particulière ne peut être qu'unique. Elle est en perpétuelle évolution étant donné que chaque personne et situation est différente, sans cela les interventions soignantes seraient limitées à des gestes, tâches, techniques, etc. ce qui aurait très peu de sens pour les personnes soignées et peu d’intérêt pour les soignants à la longue. Pourtant le mot soin est souvent utilisé au pluriel. Marie-Françoise Collière pense que son utilisation au singulier rend trop abstraite l'activité soignante, même si ses écrits nous montrent que malgré le fait que le singulier et le pluriel nous couvrent pas la même chose, la préoccupation de l'attention reste la même. Mais il faut tout de même faire attention car l'abstraction de la profession soignante à tendance à l'enfermer dans un cadre trop théorique. Si l'auteur utilise le mot soin au singulier c'est bien pour rappeler qu'il devrait être l'objet d'une création perpétuelle pour chaque personne dont les soignants s'occupent car chaque situation est unique. C'est pour ça qu'il pense que la pratique soignante est un art et non une science. Le corps objet ou le corps que l'on a se définie de manière scientifique, un ensemble d'organes et de parties. Alors que le corps sujet ou corps que l'on est ne peut pas se limiter à ça, c'est une approche plus humaine car l'être est considéré dans ce cas là. Aujourd'hui la médecine du corps objet est celle qui a donné aux professionnels de santé une logique de gestionnaire plutôt qu'une logique soignante. Le regard porté par les soignants s'en est retrouvé appauvri.

        C'est au début du XIX ème siècle que la médecine veut approfondir et systématisé ses connaissances ce qui aura pour conséquence le début de l'objétisation du corps. Cette nouvelle façon de penser va à l'encontre de la médecine hippocratique adopté jusque là. Hippocrate est considéré comme le père de la médecine occidentale, sa méthode consiste à rationaliser les faits sans se reposer sur le surnaturel comme ils le faisaient auparavant. La science a mis au pas la médecine et à engendré une rupture. La médecine actuelle fait référence au ''serment d'Hippocrate'' mais n'a presque plus de lien avec ce dernier. C'est une rupture profonde. On parle de ''machine humaine'', c'est la réduction de l'être humain en une seule partie objectivable, c'est pour cela qu'aujourd'hui l'expression du patient est si peu pris en compte alors qu'elle est essentielle. Les soignants se retrouvent prisonniers de cette approche du corps objet alors que seule l'approche du corps sujet permet d'apporter véritablement de l'aide.

        L'avancée des recherches médicales sont impressionnantes, surtout que leur efficacité est récente. Le prestige ainsi que la place de la médecine dans notre société est telle que santé et médecine sont souvent confondu. Fait ironique quand des statistiques démontrent que les principaux déterminants de la santé si situent dans la médecine alternative. La reconnaissance du médecin reste grande car son savoir fascine et force le respect, mais cette image s'est dégradée ses dernières année après la parution de différentes affaires impliquant des médecins qui n'agissaient pas dans l’intérêt du patient mais du sien. Chaque personne peut être reconnaissant à la médecine scientifique tout en se demandant quelles sont les limites et les excès de cette dernière en considérant les hommes en tant que corps-objets. Bien que les résultats soient incontestables, il n'en reste pas moins que l'être humain est traité comme un objet. Mais c'est un être qui résonne de lui même et non avec celui d'un professionnel de santé, cela fait de lui un être animé et voué d'une volonté. Les limites de l'éducation à la santé et la prévention se voient quand ces actions se résument à donner des directives générales alors qu'elles n'ont peut être aucun sens pour une personne en particulier. C'est là que l'on voit le décalage entre la théorie et la réalité. Lebrun voit là la raison pour laquelle la population préfère avoir recours à la médecine alternative plutôt que traditionnelle. Car le système traditionnelle est trop élitiste ce qui provoque des exclusions.

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