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La révolution tunisienne

Note de Recherches : La révolution tunisienne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2013  •  1 519 Mots (7 Pages)  •  738 Vues

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La révolution tunisienne

Au début de l’année 2011 la Tunisie a connu un formidable soulèvement populaire et solidaire visant à renverser un régime corrompu, totalitaire, despotique et oppressant. Ce soulèvement jamais connu après près de 50 ans de dictature a entrainé l’avènement de nombreuses autres révoltes dans tous le monde arabe qui ont affirmé à leur dirigeant leur soif de liberté de démocratie et de reconnaissance.

La conquête de cette liberté trouvée (jamais connue pour toute une génération) ne s’est pas faite sans le prix de milliers de morts laissant certains pays à feu et a sang.

Dans ce contexte la mise en place d’une nouvelle gouvernance en Tunisie où la population est à 98% musulmane ne serait elle pas l’ouverture à l’islamisme extrémiste, à un régime militaire voire à l’avènement d’un nouveau dictateur.

Nous nous intéresserons dans un premier temps à l’environnement économique, politique, social et culturel qui ont amenés la population à se rebeller et a faire tomber un régime répressif depuis plus de 50 ans et dans un deuxième temps aux perspectives d’avenir de la Tunisie.

La Tunisie a toujours donné au monde une image de pays démocratique, chaleureux et accueillant. Pourtant cette carte postale bien réelle pour les touristes ne l’était pas pour les tunisiens issus de la classe populaire, moyenne et celle des intellectuels.

En effet après plus de 50 ans de dictature (30 ans sous Bourguiba puis 24 sous Ben Ali), les tunisiens connus pour être un peuple servile, éduqué mais passif, sont muselés et privés des droits les plus fondamentaux.

Malgré une politique d’éducation massive mise en place par les 2 régimes successif, les tunisiens souffrent d’un chômage très élevé, d’un système économique corrompu : le moindre document administratif est soumis à pot de vin, un travail ne peut être obtenu que par connaissance ou moyennant finance. Le peuple souffre, surtout les jeunes qui sont très diplômés mais ne peuvent prétendre qu’a des petits boulots mal payés et précaires.

A cela s’ajoute un pillage de masse de l’économie tunisienne orchestré par la famille du président Ben Ali et de celle de son épouse Leila TRABELSI. On privatise l’économie tunisienne en la cédant à des proches presque gratuitement. En près de 20 ans les 2 familles cumulent près de 12 milliards d’euros de fortune personnelle représentant près de la moitié du PIB de la Tunisie s’élevant à 30 milliards d’euros. Cette véritable mafia économique est connue de tous à l’intérieur du pays mais aussi dans le monde entier on parle de la Tunisie comme d’une Kleptocratie.

Toutes ces vissicitudes de la gouvernance du pays bien connue du peuple sont tolérés mais jamais évoqués, les tunisiens doivent (vouent) une adoration dévoué a leur président sans jamais émettre la moindre plainte sous peine d’être arrêté et torturé par la police. Avec 1 policier pour 73 habitants on parle de la Tunisie comme d’un état policier si les tunisiens apparaissent comme un peuple soumis c’est que cela est nécessaire à leur survie. Le régime impose au peuple silence et soumission : on ne critique pas le régime on ne parle pas de Ben Ali à moins que ce ne soit pour le louer. En effet le président a crée un tel culte de la personnalité que dans la moindre échoppe de la moindre ville du pays figure en bonne place un portrait du dictateur. La contestation n’a pas de place, la censure fait rage bon nombre de journaux français et étrangers y sont interdits. Journalistes et écrivains sont muselés.

Le peuple subit humiliation, misère, chômage et précarité en silence en contemplant de loin le pouvoir et ses proches qui s’enrichissent grassement et sans vergogne.

Avec ces conditions de vie oppressantes et restrictives la jeunesse est à fleur de peau, fin 2010 Mohamed Bouazizi , un jeune vendeur de fruits et légumes est agressé par la police car il na pas d’autorisation officiel pour vendre des légumes au souk. Cet homme âgé de 26 ans, qui subviens seul aux besoins de sa famille (son père est décédé et il est l’ainé d’une famille de 6 enfants), commet un acte désespéré il s’immole par le feu devant la préfecture de sa région.

Il succombe à ses blessures le 4 janvier 2011 et là c’est le pays tout entier qui s’insurge, Mohamed Bouazizi devient le martyr du régime, celui dont la vie était si pénible en Tunisie qu’il préférera se faire mourir dans d’atroces souffrances.

Toutes les classes de la population se rassemblent et s’organisent par les vois des réseaux sociaux, internet, Face book. Le peuple ose enfin crier son indignation contre Ben Ali et ses partisans contre sa politique et sa façon de diriger

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