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Révolution Tunisienne

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Par   •  4 Février 2013  •  981 Mots (4 Pages)  •  852 Vues

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Les manifestations se propagent

Le 24 décembre 2010, la révolte se propage dans le centre-du pays, notamment à Menzel Bouzaiane (dans le centre du pays), où deux jeunes tunisien, Mohamed Ammari et Chawki El Hadri, sont tués par la police dans les manifestations. D'autres manifestants sont également bléssés. La police réagit aux critiques en affirmant qu’"elle a agit en état de légitime défense face à des personnes de plus en plus violentes" dit-elle.

La révolte atteint la capitale Tunis le 27 décembre suite aux appels des principaux syndicats du pays. Environ 1000 citoyens expriment leur solidarité envers les manifestants de Sidi Bouzid, lieu du début de la révolte. Le lendemain, le 28 décembre, est un jour très important dans la révolution. En effet, plusieurs événements majeurs ont lieu. Tout d’abord, l'Union générale tunisienne tente d'organiser un « sit-in » (manifestation immobile où les manifestants s’assoient sur la voix publique) à Gafsa (dans le centre du pays) mais la police l'en empêche. Les avocats vont pour la première fois exprimer leur soutien aux manifestants devant les locaux de Mohamed Ghannouchi, le Premier Ministre.

Le 28 décembre 2010, le président Ben Ali se rend au chevet de Mohamed Bouazizi, qui s’était immolé le 17 décembre 2010. Plus tard, Ben Ali affirme dans un discours diffusé en direct sur la chaîne nationale tunisienne, Tunisie 7 que les manifestants ne seraient qu'« une minorité d'extrémistes et d'agitateurs ». Il annonce des sanctions lourdes contre toute personne qui prendra part aux manifestations. Il s'en prend directement aux chaînes de télévision étrangères qu'il accuse d’être coupable des troubles qui ont lieu dans le pays. Malgré ce discours très suivi, les manifestations ne faiblissent pas: Gasfa, Sousse, Gabès et Kasserine s’embrasent.

Le 29 décembre, Ben Ali effectue un remaniement ministériel en limogeant le ministre de la Communication.La police continue de disperser des manifestations dans le calme, à Monastir par exemple, mais elle utilise aussi la force pour perturber d'autres manifestations comme à Sbikha et Chebba. Ce 30 décembre au soir, la chaîne maghrébine privée Nessma TV organise un débat autour des événements tunisien. C’est la première fois que la corruption et la censure de la presse sont librement évoquées par les participants. Ils s’abstiennent par contre de critiquer ouvertement le Président Ben Ali.

Le 31 décembre, les mouvements sociaux se poursuivent alors que les avocats à Tunis continuent de se mobiliser à l'appel de l'Ordre national des avocats de Tunisie. Le président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, Mokhtar Trifi, déclare que des avocats ont été « sauvagement battus » durant les manifestations.

Dès lors, la presse étrangère parle de « manifestations conséquentes pouvant conduire au départ de Ben Ali ».

A partir du 3 janvier 2011, le mouvement prend une ampleur importante. Des manifestations contre le chômage et la hausse du coût de la vie dégénèrent à Thala : deux cent cinquante personnes, des étudiants pour la plupart, défilent en soutien aux manifestants de Sidi Bouzid mais sont dispersées par la police.

Le 6 janvier, les avocats se mettent en grève par milliers pour protester contre les violences policières faites contre les manifestants. Ce mouvement montre certains signes de faiblesse au sein du gouvernement.

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