LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L' AVC

Étude de cas : L' AVC. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Juillet 2022  •  Étude de cas  •  3 015 Mots (13 Pages)  •  256 Vues

Page 1 sur 13

IFAS CRF Tourcoing                                                                le 19/01/2021                                        

[pic 1]

CYRIL STEENHAUT  

DOSSIER AVC

[pic 2]

Table des matières

I.        Introduction        3

II.        Définition        3

III.        Les différents types d’AVC avec leur physiopathologie        3

IV.        Facteurs de risques et prévention        4

1.        Les risques modifiables :        4

2.        Les risques non modifiables :        4

3.        La prévention        5

a.        La prévention primaire        5

b.        Prévention secondaire        6

V.        La phase aigüe de l’AVC        6

a.        Les signes cliniques de l’AVC        6

b.        La prise en charge, surveillance et rôle de l’AS en collaboration        7

VI.        Rôle de l’AS        8

a.        En lien avec les risques de complications post AVC        8

b.        Le rôle de l’AS en vue du retour à domicile        10

VII.        Les différentes séquelles possibles        10

VIII.        La rééducation        10

a.        Les objectifs        10

b.        Accompagnement des différents professionnels de santé        11

IX.        Conclusion        11

  1. Introduction

En France environ plus ou moins 150 000 personnes sont atteintes d’AVC[1] chaque années soit 1 AVC toutes les 4 minutes dont +/- 40 000 décèdent et 30 000 gardent des séquelles lourdes de plus le nombre d’AVC augmente de 5 % chaque année en France. C’est la deuxième cause de déclin intellectuel. C’est la première cause de décès chez les femmes (18 344 cas) et la troisième chez les hommes (13 003 cas). L’âge moyen est de 73 ans et le plus souvent entre 45 et 75 ans. En 30 ans le nombre d’AVC chez l’adulte jeune a doublé, il est donc une priorité de santé publique. Plus la prise en charge est rapide moins les conséquences seront invalidantes. On estime entre 30 et 40% les récidives dans les 5 ans sous la forme d’un autre AVC ou d’un infarctus du myocarde. Le coût financier annuel en France est considérable autour de 8.4 milliards d’euros.

  1. Définition

AVC : Accident Vasculaire Cérébral est un déficit neurologique focal de survenue soudaine (en moins de 2 minutes). C’est une lésion du parenchyme cérébral par infarctus ou par hémorragie. Il survient à la suite d’une obstruction (ischémie) ou par rupture (hémorragie) d’un vaisseau sanguin et provoquant la mort des cellules nerveuses qui sont privées d’oxygène, l’élément essentiel à leur bon fonctionnement. La gravité des séquelles dépend de la région du cerveau qui est touché et des fonctions qu’elle contrôle. Plus la région privée d’oxygène est grande plus les séquelles seront importantes.

  1. Les différents types d’AVC avec leur physiopathologie

On peut distinguer 4 types d’AVC que l’on va mettre par ordre de fréquence décroissante.

  • Les infarctus cérébraux qui représentent 80 % des AVC résultant de la survenue généralement brutale, d’une occlusion artérielle qui prive une zone plus ou moins étendue du cerveau de son apport normal en oxygène et en glucose.

  • Les AIT Accidents Ischémiques Transitoires sont dus à l’obstruction transitoire de la circulation sanguine cérébrale. Il n’est pas visible aux examens radiologique il peut passer inaperçu. C’est tout de fois un signe avant-coureur d’un AVC. L’imagerie cérébrale permet de reconnaître rapidement la nature ischémique ou hémorragique.

  • Les accidents hémorragiques sont liés à une rupture artérielle qui représente entre 10 et 15% des AVC dont 10 % pour les hémorragies cérébrales et 5% pour les hémorragies arachnoïdiennes (hémorragie méningée).
  • Les thromboses veineuses cérébrales (TVC) sont dues à la formation de caillots sanguins appelés thromboses à  l’intérieur des vaisseaux susceptibles de produire une embolie ou une occlusion, elles constituent la variété la plus rare d’AVC (moins de 1%) et la seule à être définie par lésions vasculaires elles-mêmes et non par sa conséquence au niveau du parenchyme qui peut être ischémique ou hémorragique.
  1. Facteurs de risques et prévention

Le premier facteur de risque est l’hypertension artérielle. Le tabagisme augmente le risque d’AVC par deux en favorisant le rétrécissement des parois artérielles et donc la formation de caillots.

  1. Les risques modifiables :

  • L’HTA[2]
  • Le Diabète
  • La cardiopathie emboligène : l’ACFA[3], les sténoses carotidiennes
  • L’alcool
  • Le tabac
  • Le surpoids
  • La contraception
  • La sédentarité
  • Le régime alimentaire
  • Le cholestérol
  • Le stress

  1. Les risques non modifiables :

  • L’âge
  • Le sexe
  • La génétique
  1. La prévention

  1. La prévention primaire

La prévention primaire des accidents vasculaires cérébraux (AVC) cherche à améliorer les facteurs de risque, par des thérapeutiques et la modification du mode de vie.

  • Ne pas fumer
  • Éviter les excès d'alcool
  • Trouver le moyen d'intégrer des activités physiques dans son quotidien
  • Maintenir un poids santé
  • Faire de bons choix alimentaires : l'alimentation influe sur plusieurs facteurs de risque d'AVC.
  • Apprendre à mieux affronter le stress
  • Changer de méthode contraceptive si c’est nécessaire. Les femmes de plus de 35 ans qui prennent une pilule contraceptive et qui sont considérées comme à risque (parce qu’elles fument ou parce qu’elles ont une tension artérielle élevée…) devraient opter pour une autre méthode contraceptive, comme un dispositif intra-utérin ou une pilule qui ne contient que de la progestérone.

[pic 3]

La prévention passe par l’information du public. Elle peut se réaliser à l’aide d’une échelle « VITE »  ou « FAST » mémotechnique des signes cliniques de l’AVC.

...

Télécharger au format  txt (19 Kb)   pdf (481.2 Kb)   docx (369 Kb)  
Voir 12 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com