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Analyse de pratique gynécologie

Dissertation : Analyse de pratique gynécologie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 215 Mots (5 Pages)  •  838 Vues

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Analyse de pratique 1.

Lieu :

Dans un hôpital de la métropole lilloise, dans un service de chirurgie gynécologie.

Dans la chambre, la patiente est au lit.

Situations ou activités vues ou réalisées :

Aide à la toilette.

Madame H. 31 ans, célibataire vit seule à Maubeuge, autonome. Cette patiente fume +/- 20 cigarettes par jour.

Entrée pour endométriose pelvienne + adhésiolyse + colpectomie + iléostomie sous cœlioscopie.

Cette intervention à eu lieu sous anesthésie générale. Elle est partie au bloc à 13 heures après avoir été prémédiquée.

Elle est revenue du bloc opératoire à 17 heures avec une sonde vésicale, un drainage abdomino-pelvien ainsi qu'une poche pour l'iléostomie.

Depuis son entrée au sein du service Mme H. n'a reçue aucune visite.

 

Le lendemain après le petit déjeuner, à 9 heures.

Avant la distribution des petits déjeuner, j'annonce à la patiente que je passerai après avoir débarrasser pour l'aider à faire sa toilette. Elle était d'accord.

Après avoir finit de ramasser les plateaux, je prend le nécessaire pour sa toilette (gants, serviettes, savon). J'entre dans la chambre, Mme H. est en pleure, assise dans son lit, elle se plain de douleurs scapulaire, je lui demande de se calmer et m'approche près d'elle pour qu'elle m'explique d'où vient se mal, car je ne comprends pas pourquoi elle a des douleurs scapulaires alors qu'elle s'est faite opérée au niveau de l'abdomen. Elle me demande de sortir et de la laisser seule car « personne ne peut comprendre sa souffrance » et que cette souffrance ne viendrait pas seulement de ses douleurs. Je décide donc d'appeler l’infirmière, qui elle était occupée avec une autre patiente.

Observations, étonnements :

Problématique : Pourquoi ai je retrouvé Mme H. en pleure alors que lors de mon premier passage pour lui proposer l'aide à la toilette elle était d'accord et allée bien ? Et pourquoi avait-elle des douleurs scapulaires ?

Qu'aurais-je dû faire en la voyant ainsi ?

Hypothèses :

Peut-être qu'elle en avait assez avec la grosse intervention qu'elle a eu.

Recherches :

Définition :

* endométriose : http://www.inserm.fr/thematiques/biologie-cellulaire-developpement-et-evolution/dossiers-d-information/endometriose

* adhésiolyse : http://www.em-consulte.com/en/article/114955
* colpectomie :
 http://www.docteurclic.com/technique/colpectomie.aspx

* iléostomie : http://www.stomanet.fr/FR_ost/ileostomie.htm
* cœlioscopie :
 http://www.igogyneco.com/activites-medicales/pathologies-gynecologiques/coelioscopie/quest-ce-que-la-coelioscopie

conséquences de la cœlioscopie/ surveillance post opératoire de Mme H. : auprès de l'équipe

Définition :

L’endométriose est une maladie gynécologique assez fréquente puisqu’elle concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Différents organes peuvent être touchés. La maladie peut être asymptomatique. Mais dans certains cas, elle provoque des douleurs fortes (notamment au moment des règles) et/ou une infertilité.

Les symptômes induits par l’endométriose sont le plus souvent des douleurs et une infertilité. Leur sévérité n’est pas forcément corrélée à l’étendue des lésions induites par la maladie.

Le symptôme majeur est une douleur pelvienne récurrente parfois très aiguë, notamment au moment des règles. Ce caractère cyclique est évocateur de la maladie. Les lésions sont en effet sensibles aux hormones féminines et se comportent comme du tissu utérin. Les lésions vont donc proliférer, saigner et laisser des cicatrices fibreuses à chaque cycle menstruel. Chez certaines patientes, une importante innervation des lésions pourrait contribuer aux douleurs extrêmes parfois ressenties. En dehors de la période des règles, les patientes peuvent également souffrir lors des rapports sexuels (dyspareunie) ou encore au moment de la défécation ou de la miction.

Les organes le plus souvent touchés en cas d’endométriose profonde sont les ovaires, les ligaments utéro-sacrés, le rectum, la vessie et le vagin. Les mécanismes qui conduisent à l’endométriose restent mal connus. Toutefois, l’hypothèse principale est celle de l’implantation de matériel utérin provenant de menstruations rétrogrades. Au cours des règles, du sang peut en effet passer par les trompes et parvenir à la cavité abdominale, transportant avec lui des fragments d’endomètre, voire des cellules pluripotentes capables de générer de nouveaux foyers endométriaux

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