Analse de pratique infimier

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Diplôme d’Etat infirmier

                                                                                                                    2017 - 2018

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Analyse de pratique professionnelle

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Titre

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I n s t i t u t        d e        f o r m a t i o n        e n        s o i n s        i n f i r m i e r s 1 0 ,        r u e        M a r c e l        P r o u s t

2 2 0 2 7        S a i n t - B r i e u c        c e d e x

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I n t r o d u c t i o n        =        p r é s e n t a t i o n        d u c o n t e x t e

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Introduction :

Dans le cadre de mon 6è semestre d’’étude infirmier, j’ai effectué un stage dans une maison d’arrêt du Morbihan.

D’une capacité de 36 places, elle accueillait au moment de mon stage 79 détenus pour des peines allant de quelques semaines à maximum 36 mois. Les détenus logeaient par 2 ou 4 dans des cellules de 9m2. Toutefois, certaines cellules de 20m2 accueillaient 4 à 6 détenus.

Le suivi sanitaire est assuré par l’unité de consultation et de soins ambulatoires (U.C.S.A). Cette dernière est rattachée à un centre hospitalier universitaire.

2 infirmières s’occupent de cette unité. 4 médecins à la retraite interviennent à tour de rôle, deux fois par semaine.

Des consultations de psychiatre, psychologue, psychomotricien, dentiste, kinésiologue sont également dispensé certains jours de la semaine.

Les détenus peuvent demandés des rendez-vous par simple demande écrite auprès des infirmières qui se charge de programmer les demandes avec les différents intervenants.

Présentation de la situation :

La situation que j’ai choisi de présenté, c’est déroulé lors de ma 3ème semaine de stage. Un patient  venait d’arrivé vers 17h, suite à un transfert d’un autre centre de détention. Comme tout arrivant, les patients sont vu lors d’un entretien infirmier pour une première approche concernant d’éventuel problème de santé psychique et psychologique, de problème d’addictions, etc.. A son arrivé dans l’infirmerie, Mr. A. à tout de suite montré des signes d’énervement. Il était en pleur, ne comprenait pas ce qu’il faisait dans cette prison  alors qu’il avait demandé à être transférer dans un autre centre de détention pour être plus proche de sa conjointe. Très agité et en colère contre le personnel pénitentiaire, soignants y compris, Mr A. nous demanda de lui « donner immédiatement » des imovane et du seresta. N’ayant pas encore reçu son dossier de son ancien centre de détention, nous lui expliquâmes que cela ne serais pas possible sans l’ordonnance de son ancien centre de détention. Mais dès que le dossier aura été réceptionné par fax, nous lui ferions monter son traitement en cellule. Mr A. entra alors dans une très grande colère, frappa à coup de poing les armoires de l’infirmerie et proféra des menaces contre moi et l’infirmière. Les gardiens entendant les bruits décidèrent de le remonter en cellule.

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