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Les nouveaux acteurs concurrants l'Etat

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Par   •  8 Mars 2013  •  Cours  •  1 799 Mots (8 Pages)  •  866 Vues

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a souveraineté doit s’adapter au contexte de mondialisation, il s’agit de constater qu’on est dans une phase de transformation profonde. Ce passage du gouvernement à la gouvernance à certainement un sens.

Emergence de nouveaux acteurs qui concurrencent l’Etat : Ces nouveaux acteurs qui-sont-ils ?

A l’intérieur des Etats on a des C-T, des structures qui tendent à s’autonomiser. Aujourd’hui ‘Etat ne peut plus être la seule source de droit. On constate une forme de déplacement de la création des sources du droit vers les périphéries. C’est un mouvement qui montre une forme de décentrement de la production normative.

L’élaboration va donc résulter d’acteurs différents

Il conviendra alors de savoir si la souveraineté nationale connait une éclipse face aux avancées de la mondialisation ?

Le renouveau des recherches historiques: intérêt à la genèse de l’Etat moderne : KRYNENI, Quentin SKYNNEUR.

Aussi étonnant que cela puisse paraître l’Etat n’a pas toujours existé. Machiavel va désigner une forme d’unité qui doit survire aux différentes formes de gouvernement. On passe progressivement de l’idée de souverain défendant son Etat, à l’existence d’un ordre légal séparé du souverain, appelé Etat. Progressivement on dissocie la couronne comme symbole d’unité politique qui doit survivre à la personne du roi.

Plusieurs questions cette année :

On va se demander quelles sont les grandes figues Etatiques ?

Ces Etats qui représentent-ils ?

Quelles sont les circonstances historiques qui ont pu modifier les perceptions de l’Etat ?

Quel est l’espace Etatique?

Quels sont les moyens de l’Etat ? quels sont les raisons de fait ou de droit dont on a pu se prévaloir pour fonder l’Etat?

Quelles sont les grandes missions régaliennes ?

Pourquoi l’Etat ?

Séance : Quis ? Les penseurs de l’Etat.

Les penseurs de l’Etat sont un préalable à l’histoire des théories intellectuelles. Deux catégories de penseurs :

Des philosophes intéressés à la politique et au droit.

L’Etat est une forme d’extension de leur activité vers la philosophie du droit et la philosophie politique.

Les juristes ou Hommes d’Etat intéressés à la pratique de l’Etat, du droit, pour la théorie.

Une autre césure importante, est la césure chronologique. C’est une forme de classification des penseurs selon qu’il se situent aux origines de l’Etat moderne, ou selon qu’ils se situent après l’affirmation de l’Etat. Apparition des penseurs qui vont s’intéresser aux manières de réformer l’Etat, et puis ceux qui vont contester la place occupée par l’Etat dans les sociétés. On envisage les théories de l’Etat, comme légitiment l’Etat, ou au contraire Anarchiques. On va envisager les principales figures de la pensée européenne de l’Etat.

Différence entre les penseurs de la politique/république/Etat moderne. Cela dit cet angle de vue ne regroupe pas notre objet d’Etude qui est l’Etat moderne. Exemple : tradition grecque, les ancêtres des juristes appelés sophistes. Ces pensées-là sont des sources d’inspiration. On ne trouva pas de penseur stricto sensu de l’Etat

I- Quelques figures, des origines de l’Etat à l’Etat comme sujet.

Ces pensées vont faire de l’Etat, un sujet, au point de le considérer comme une « personne ». Hobbes parle d’une personne mortelle. Du 13ième => 18ième, l’Etat va devenir progressivement le sujet principal de la vie politique. c’est pourquoi Hegel pourra dire que le sujet de l’histoire par excellence c’est l’Etat. Cette vision nous renvoie à ce que veut dire étymologiquement le mot sujet : l’Etat renvoie à ce qui structure un ensemble, ce qui relève des fondations.

A- Les fondateurs du concept d’Etat : de la République à l’Etat.

1- Le regard d’un juriste et d’un homme d’état

§Machiavel et l’invention du mot « Stato »

Il est l’auteur du 15ième siècle le plus célèbre. Il a longtemps été un Homme d’Etat, il a une expérience intime, pratique des métamorphoses des organisations politiques. il est contemporain de l’essoufflement des universalisme pontificales et impériaux. Il voit une montée en puissance de cité Etat. A côté de ces villes autonomes, on voit apparaitre des royaumes, en tant qu’Etat naissant.

Il va se demander qu’est qu’un principe ? qu’est ce qu’une principauté ? il écrit au moment où les cités italiennes se déchirent. Il va concevoir la politique d’une manière inédite dans deux œuvres majeures : « le prince » 1513 et « le discours »1519 : dans ces œuvres, il va séparer plusieurs éléments fondus auparavant. Il va séparer le politique du religieux. Il va aller plus loin, en rendant autonome la politique de la morale. Il va faire de l’étude de la politique un objet presque neutre, qu’on peut analyser, disséquer sans s’encombrer de valeurs relevant soit de la religion, soit de la morale.

Il est le 1er à employer le terme « stato » : ce terme désignera une forme d’unité politique d’un peuple. Il existerait une unité politique qui serait permanente et qui résisterait aux évolutions parfois tumultueuse. Il survit aux modifications de gouvernants. Il survit aux modifications de la forme du gouvernement. Dans cette période charnière, il y a donc un nouvel acteur qui est apparu, qu’il désigne comme unité politique d’un peuple. Cf livre quentin SKINNER.

§Bodin et l’invention de la « souveraineté »

Bodin va aller plus loin dans l’identification de cette unité politique d’un peuple. Même s’il n’emploie le terme Etat, il emploie le terme République, synonyme d’Etat dans sa pensée.

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