LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les « Green computing »

Mémoires Gratuits : Les « Green computing ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Septembre 2012  •  7 224 Mots (29 Pages)  •  1 032 Vues

Page 1 sur 29

Introduction

Le « Green computing » (ou « Green IT »), que l'on pourrait traduire par informatique écologique ou informatique verte, est un concept marketing, mais aussi une tendance technologique réelle qui consiste à tenir compte des contraintes et des coûts en énergie (alimentation électrique et climatisation) des matériels informatiques. Cette approche commerciale, utilisée par certains constructeurs pour vanter les mérites de leurs équipements, est probablement avant tout une tendance lourde de l'industrie informatique, car les enjeux financiers liés en particulier à la consommation électrique des serveurs sont importants.

Logiquement, le champ du « Green computing » devrait couvrir tous les aspects du développement durable et du cycle de vie des équipements dédiés aux technologies de l'information. En pratique, l'activité se focalise essentiellement sur l'efficacité énergétique des équipements et des centres de traitement.

Les objectifs du « Green computing » sont donc de mesurer et d'améliorer la performance énergétique des outils de production informatique. Pour être véritablement pertinente et crédible, une démarche « Green computing » doit reposer sur des éléments concrets. Disposer d'informations quantifiées permet alors de prendre des décisions à la fois économiques et écologiques lorsqu'il s'agit d'opter pour tel ou tel équipement ou de mesurer l'impact financier d'un plan d'évolution.

Dans ce travail, nous nous attarderons sur l’historique du « Green IT », de l’aspect marketing que représente le « Green IT » auprès des fournisseurs de services des technologies de l’information, de même que les sources potentielles d’économie d’énergie auprès des entreprises disposant de quantité phénoménale de serveurs. De plus, en raison de la conscientisation planétaire pour la récupération et l’environnement, nous ferons une incursion dans les déchets électroniques et les enjeux qui s’y rattachent.

Les origines du « Green IT »

On peut trouver l'origine du « Green computing » dans le programme « Energy Star » qui date de 1992. Ce programme gouvernemental américain est chargé de promouvoir les économies d'énergie aux États-Unis. Il a été initié par l' « EPA » (Environmental Protection Agency) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre . Il prend la forme d'une étiquette apposée sur différents produits qui respectent les normes environnementales tels que les ordinateurs, les appareils électroniques, électroménagers ou les appareils d’éclairages. Il peut être décerné à des bâtiments industriels, des bureaux ou des maisons particulières. Le « Green Computing » est une tendance industrielle importante des technologies de l'information, avec de très nombreuses recherches menées sur ce sujet. C'est une préoccupation sensible des « data centers » pour qui la facture énergétique augmente fortement (+13% en 20071) avec la forte croissance de la puissance de calcul installée. (La plupart des entreprises IT Google, Apple, etc. communiquent sur le sujet). L'enjeu est à la fois économique et lié à l'image des entreprises. Le premier constat, probablement le moins contestable, est que la performance énergétique des équipements informatiques est mal connue.

Le deuxième constat est que l'informatique au sens large consomme une quantité importante d'énergie électrique. Par conséquent, les enjeux financiers du « Green computing » sont très importants. Les acteurs économiques du secteur déploient d'ailleurs d'importants efforts de communication sur le thème de l'efficacité énergétique de leurs équipements.

À titre d’exemple, la facture électrique des ordinateurs sur leur durée de vie est désormais supérieure au coût d’achat . Entre 2000 et 2005, la consommation électrique des « data centers » a doublé dans le monde et, d'ici 2010, rien qu'aux États-Unis, il faudra consacrer dix nouvelles centrales électriques pour répondre à l'augmentation de leur consommation . Voici des raisons importantes pour les entreprises de revoir leurs applications des technologies. Pour se démarquer et laisser une empreinte écologique, les organisations doivent désormais se convertir au « VERT ».

Norme, climat politique, point de vue de Greenpeace et initiatives vertes de Google.

Contexte

Le fait que nous traversons une crise économique ne doit pas nécessairement avoir une connotation négative. Les crises se traduisent souvent par des résultats positifs, tels que l'innovation ou les nouvelles occasions d'affaires. Même au milieu d'une crise financière, les entreprises œuvrant dans les technologies de l’information sont, pour la plupart, encore en plein essor. L’ajout de « vert » à leur stratégie marketing devrait être une opportunité. En fait, certaines de ces entreprises ont découvert que les profits et le « vert » vont ensemble.

Ce besoin de changement affecte les entreprises, les municipalités, les gouvernements. Les principaux facteurs qui influent sur ces organisations sont les législations, et les normes, la position concurrentielle et les tendances du public en général. De plus, la prise de conscience du grand public envers les questions environnementales est en hausse. Ce qui oblige les organisations à revoir leurs stratégies de développement durable et bien sûr, de marketing.

Norme internationale

Plusieurs entreprises manufacturières (électroménagers, électronique, etc.) n’hésitent pas à indiquer que leurs produits rencontrent la norme « Energy Star » . Cette norme internationale évolue selon les technologies disponibles. L’augmentation de la capacité de traitement des processeurs, de la mémoire vive et la virtualisation des applications n’est pas étrangère à cette évolution. Ainsi, la norme « Energy Star » version 5 pour les ordinateurs, les photocopieurs et les imprimantes sont devenus plus contraignante depuis le 1er juillet 2009. La Commission européenne et l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (Environmental Protection Agency, EPA) viennent de signer un accord en ce sens. En Europe, les nouvelles spécifications permettront des économies d’énergie de près de 22 TW/h sur les quatre à six ans de durée de vie des produits, soit la consommation annuelle de l’Irlande selon la Commission. Du côté canadien, l’Office

...

Télécharger au format  txt (48.8 Kb)   pdf (479.4 Kb)   docx (28.5 Kb)  
Voir 28 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com