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Entité-relation

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Par   •  2 Octobre 2017  •  Guide pratique  •  1 420 Mots (6 Pages)  •  602 Vues

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AMÉLIE MONETTE

Éthique et politique

340-ZAA-TB, Gr.05

DISSERTATION – 2

Travail présenté à

M. Dany Lavigne

Département de philosophie

Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne

Le 16 mai 2016

Le 4 juillet 1776, les États-Unis ont déclaré leur indépendance face à la Grande-Bretagne. En 1867, c’est le tour du Canada de s’émanciper du Royaume-Uni[1].  Et pourtant, au Québec, deux référendums ont été votés et refusés par la population québécoise en 1980 et en 1995. Encore plus récemment, les Écossais ont refusé à 55,3% la souveraineté de l’Écosse[2].De toute évidence, la question sur la souveraineté d’un état ou d’une province est irréfutablement encore actuelle. En fait, cette question occasionne des débats mouvementés  en ce qui concerne l’avenir de cette même province. Une multitude de politiciens ou groupe de pression veulent faire valoir leurs arguments en faveur ou en défaveur du projet. D’ailleurs, plusieurs se demandent encore si le Québec devrait être un pays souverain? Selon moi, il est clair que la réponse est oui. Dans ce texte, j’exposerai mes arguments qui favorisent l’obtention de l’indépendance du Québec, puis je présenterai les arguments de mes adversaires qui croient que le Québec devrait rester une province du Canada. Finalement, je discuterai des arguments avancés par mes adversaires.

Premièrement, abordons un argument en faveur de l’indépendance. Tout d’abord, comme nous le savons déjà le Québec n’est pas une province comme les autres. De nombreux éléments la diffèrent notamment la langue, l’autonomie provinciale, la culture, etc. C’est pour cette raison que la majorité des citoyens du Québec s’identifie de prime abord à la nation québécoise plutôt qu’à la nation canadienne. Malgré les différences linguistiques, culturelles et politiques,  la constitution canadienne refuse de donner au Québec un statut distinct.  En fait, dans son histoire, le Québec a souvent été victime des décisions du Canada. On se rappellera de la nuit des longs couteaux, nuit de négociation de la Nouvelle Constitution canadienne rapatriée l’année suivante soit en 1982, qui s’était déroulée dans l’absence des représentants québécois[3] ou encore dans l’accord du lac Meech, entente qui avait pour objectif de redonner au Québec une place distincte dans le Canada[4], mais qui nécessitait l’accord des 10 provinces. Évidemment, cela réduisait considérablement les chances de réussite de l’accord et c’est sans grande surprise que l’accord s’est faite avorté. En d’autres mots, l’ensemble du Canada aime nous faire croire que le Québec se doit de rester la 11e province canadienne, et ce, dans son intérêt. Cependant, l’histoire a su nous démontrer que le Québec n’avait pas son mot à dire sur la plupart de décisions prises par le Canada. Bref, le Québec devrait prendre ses propres décisions. Soyons maîtres chez nous[5].

Maintenant, voyons les arguments apportés par mes adversaires contre la souveraineté au Québec. Ceux-ci mettent de l’avant les avantages économiques de la péréquation. Par définition, la péréquation ou, attribution fédérale, est un programme fédéral de transfert d’argent aux provinces qui sont moins riches que la moyenne et permettrait à ces provinces d’offrir des services publics de qualité comparable à ceux qui sont offerts par les provinces plus riches sans avoir à taxer davantage leur population[6]. En 2012, le PIB par habitant au Québec était de 44 300 dollars soit 8 100 dollars de moins que la moyenne canadienne de 52 400 dollars[7]. D’après ces résultats, le Québec s’est vu accorder 7,4 milliards de dollars ou, plus précisément, 915 dollars par habitant. Ce que mes adversaires tentent de faire valoir, c’est que « la dette québécoise resterait la plus importante des dettes provinciales au Canada, et une autonomie pleine et entière ne pourrait donc être envisageable dans une telle situation économique[8] ». Toujours selon mes adversaires, la péréquation jouerait un rôle capital dans l’économie du Québec, et même que celui-ci recevrait plus de la moitié de la somme allouée par le gouvernement fédéral. En une phrase plus simple, ils croient que le Québec ne peut se passer de l’attribution fédérale.

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