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Conséquences Négatives Des Réseaux Sociaux Sur Les Jeunes

Mémoire : Conséquences Négatives Des Réseaux Sociaux Sur Les Jeunes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2013  •  3 201 Mots (13 Pages)  •  2 055 Vues

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Des conséquences négatives pour les jeunes

Effets indésirables des réseaux sociaux sur les jeunes

Les réseaux sociaux comme Facebook sont accusés de bien des maux, parfois à juste titre. Comme la télévision quand elle s’est installée dans nos foyers, internet, et plus particulièrement les réseaux sociaux, a du bon en soi mais aussi des aspects moins glorieux. Par exemple, selon l’article Facebook, l’empire fragile du magazine Alternatives économiques, les réseaux sociaux deviennent un « besoin compulsif de vérifier constamment ce qui s’y passe, même si c’est sans intérêt ». Dans cette sous-partie, nous allons développer les conséquences négatives des réseaux sociaux sur les adolescents d’aujourd’hui et nous allons faire un tour d’horizon de ces derniers en nous basant en premier sur une étude mise en ligne et faite par des psychologues américains de l’American Psychological Association, étude appelée « Poke moi ou comment les réseaux sociaux peuvent à la fois aider et blesser les enfants ». Ils étudient les effets de la technologie sur les gens et notamment les enfants depuis plus de 25 ans et les résultats sont étonnants.

Un des réseaux sociaux dont il est sujet est Facebook. Le Dr. Larry Rosen, qui a conduit cette étude et est professeur en psychologie à l’Université de Californie, expose quelques points importants par rapport à Facebook.

Le premier point c’est que les personnes qui utilisent Facebook montreraient d’avantages de troubles narcissiques que les autres, c'est-à-dire qu’ils développent des troubles de l’image

d’eux-mêmes. Ces personnes sont les plus nombreuses en proportion à présenter des désordres psychologiques comme la paranoïa, les tendances agressives et les comportements anti-sociaux, en comparaison avec la même catégorie d’âge mais avec un usage restreint de ces technologies.

Un autre point abordé est le fait que l’usage intense des nouvelles technologies à des effets négatifs sur les préadolescents et les adolescents, cela peut par exemple conduire à la dépression, à des troubles anxieux, et peut même avoir des répercussions sur la santé, telles que des maux d’estomac, des problèmes de sommeil, etc. De plus, d’après ABC News, une récente étude de l’Utah Valley University aux Etats-Unis déclare que « Le bonheur de nos amis étalé sur Facebook contribuerait à nous rendre malheureux ». En effet, la visualisation de moments heureux vécus par l’entourage (en vacances, soirées…) peut contribuer à une dépréciation du moral de l’internaute qui remet alors son bien-être en question. La vie des internautes peut paraître idéalisée alors que la réalité est différente. Les individus partagent effectivement des contenus qu’ils choisissent, ce qui donne l’illusion d’une vie heureuse et sans problème. On voit apparaître la « dépression Facebook » et qui présente les symptômes classiques de dépression. De plus, les jeunes souffrant de dépression Facebook sont sujets au repli social. On peut parler ici d’ « anxiété sociale », un sentiment d’inconfort, d’appréhension vis-à-vis de l’interaction sociale. Souvent, la première inquiétude responsable

de l’anxiété sociale concerne la peur de se faire (ou d’être) jugé de manière négative par les autres. L’anxiété sociale comporte différents degrés et peut devenir une véritable plaie au quotidien.

Puisqu’on parle ici principalement des adolescents, cette étude montre également que Facebook ferait baisser le temps que les jeunes passent pour faire leurs devoirs et apprendre leurs leçons, ce qui fait baisser le niveau scolaire. Plus surprenant, d’après l’étude la plupart des lycéens et collégiens ne sont capables de se concentrer sur leur travail que pendant deux ou trois minutes avant d’être distrait par une technologie quelconque telle que Facebook, Twitter… Les réseaux sociaux ont ainsi créé une certaine forme d’addiction. De plus, dans l’article Préados, la liberté…en chambre des Sciences Humaines, il est décrit qu’un jeune homme de 13 ans, dès qu’il rentre de l’école, la première chose qu’il fait est de monter dans sa chambre et de se connecter sur son ordinateur. Il y a une certaine déconnection avec le monde extérieur, les adolescents préférant passer plus de temps sur les réseaux sociaux plutôt qu’avec leur famille par exemple.

Un autre point important c’est que beaucoup de jeunes sont victimes des autres sur internet et en souffrent particulièrement, c’est le harcèlement en ligne, ils reçoivent ainsi un cumul de messages anonymes provenant de différentes sources, sur leurs différents médias. Ces messages tournent généralement autour de la menace, de l’intimidation, des insultes ou du chantage et sont parfois accompagnés

de mesures d’ostracisme à l’école ou autres lieux de socialisation. Parfois, les auteurs de ces messages demandent de l'argent pour que cesse la situation, exigent une rencontre ou la communication d'informations privées. Les réseaux sociaux peuvent aussi provoquer la perte de l’identité des internautes, c’est-à-dire que des internautes anonymes volent leur identité numérique et racontent des mensonges qui déstabilisent la personne volée. Par exemple, comme le témoigne une jeune fille sur l’article La mauvaise e-réputation du magazine Télérama du 12 octobre 2010, cela fait 8 ans qu’elle est victime d’un blog créé par un jeune du camp de vacances où elle est allée, et où il est possible de publier tout un tas de commentaires, la plupart étant méchants et mensongers, et lorsqu’on tape son nom sur Google, on trouve directement ce blog. On peut donc trouver beaucoup de mensonges qui peuvent conduire au ridicule ou même à un harcèlement moral. De plus, le droit à l’oubli n’existe pas, c’est-à-dire que les informations publiées sur un réseau social ne peuvent pas être effacées ou il est très difficile de les supprimer. Beaucoup d’internautes laissent des traces, c’est-à-dire des informations personnelles, sans avoir conscience que cela permet plus facilement d’être identifié car les informations restent toujours dans la base de données du compte utilisateur. Plus tard cela peut-être une cause de licenciement pour les internautes qui ont l’habitude de mettre en ligne des informations compromettantes, et même les empêcher de trouver un nouvel

emploi.

Enfin, les réseaux sociaux conduisent à des conséquences techniques. Tout d’abord, il y a un risque d’attraper des virus sur l’ordinateur directement à cause des réseaux sociaux. Par exemple, le virus intitulé

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