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Analyse de pratique sur Mr M qui souffre de troubles du comportement

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Par   •  29 Juin 2014  •  1 998 Mots (8 Pages)  •  1 594 Vues

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Introduction :

Pour mon deuxième stage infirmier je me retrouve dans une maison de retraite. Dans le cadre de ce stage, j’ai suivi les aides soignantes pendant deux semaines. Pendant ma première semaine de stage, j’ai était avec l’une des soignantes dans la chambre d’un patient : Mr M.

Présentation de la situation :

Mr M est un homme de 85 ans arrivé à la maison de retraite sous décision médicale en mars 2011. Ce monsieur est marié et à eu deux fils, l’un de 58 ans et l’autre décédé en 2007 d’une maladie. Mr M souffre de troubles de comportement qui ce traduisent par une forte agitation par période. De plus, il est atteint d’un syndrome dépressif et anxieux. Il est aussi atteint de troubles de la mémoire dus à son âge. Lors de son entrée en Maison de Retraite et au vu de ses antécédents, le résident à bénéficié d’un matelas à air, de séances de kinésithérapie, de soins de pédicure. Mr M ne se déplace qu’en fauteuil car il ne peut pas marcher. Afin que Mr M puisse allez au toilette, les soignants utilisent un verticalisateur, appareil médical qui permet le transfert actif du patient de la position assise à debout et dans mon cas du fauteuil jusqu’au toilette. Pour l’utiliser, l’appareil entour de ces pieds le fauteuil du patient, ce qui permet celui-ci, de mettre ses pieds sur des reposes pieds prévu a cet effet.

Lors de ma première semaine de stage, l’aide soignante qui s’occupe de moi m’explique qu’elle va aller dans la chambre de ce patient afin de le mettre sur le Montauban qu’il puisse réaliser ses besoins et que comme il ne peut pas marcher elle va utiliser le verticalisateur afin d’effectuer le transfert. Ne connaissant pas cet appareil je lui demande des explications. Elle préfère m’expliquer en faisant donc m’amène avec l’appareil dans la chambre afin de me montrer comment s’en servir et afin d’aider le résident.

Mr M était avec Mr B son colocataire comme celui-ci l’appelle. Ils regardaient ensemble la télévision. La soignante m’accompagnant rentre dans la chambre met la présence et commence à s’approcher de Mr M avec l’appareil. Celui-ci était sur une chaise.

L’aide soignante a donc mis le harnais de l’appareil autour de sa taille en m’expliquant que celui-ci servait à soulever la personne utilisant le verticalisateur. Elle a ensuite accroché les pieds du patient a l’appareil et demandé au patient de tenir les poignets du haut. Ce qu’il fit. Par la suite elle déclenchât le mécanisme qui souleva le patient en dehors de son siège en position semi debout. Elle baissa le pantalon du patient et sa protection le laissant le postérieur a l’air au milieu de la pièce et à la vu de son camarade de chambre, moi-même et elle.

Elle est ensuite allée dans la salle de bain afin de préparer le Montauban le papier toilette et tout ce dont le patient aurait besoin une fois installé en laissant le patient dans cette position inconfortable et gênante.

Le patient, ne comprenant pas ce qui se passait, essayats de remonter son pantalon et avait l’air confus et dans l’incompréhension. Il n’avait eu aucune explication sur l’acte qui était en train de ce dérouler. Il semblait gêné par la situation tout autant que moi. Je ne comprenais pas l’ordre que l’aide soignante avait pris afin de réaliser le soin.

Après quelques minutes d’attente gênante. L’aide soignante amena pour terminer le patient dans la salle de bain le positionna sur le Montauban et nous sommes sorties de la chambre le laissant à ses besoins.

Je me suis senti très gênée lors de cet acte de soin car étant seulement observatrice je n’osais rien dire et rien faire et pourtant j’étais choquée par l’intrusion dans l’intimité du patient sans consentement de sa part qui venait de se produire et à laquelle je participais puisque je restais sans bouger au milieu de la pièce.

Etant très accrochée au respect de la personne et de son intimité, cette situation m’a beaucoup touchée et perturbée. Et pourtant je n’es rien fait.

Questionnement :

Dans cette situation je me pose une multitude de questions :

- Quelles réactions aurais-je pu avoir dans cette situation ?

- Quelle position aurais-je pu avoir en tant qu’étudiante ?

- Aurais-je du réagir ?

- Pourquoi ai-je été si passive et n'ai eu aucune réaction ?

- L’aide soignante s’est telle rendue compte de mon désarroi et de celui du patient ?

- A-t-elle agi comme ainsi parce que je l’accompagnais et la perturbais ?

Afin de comprendre la situation dans laquelle je me trouvais je me suis concentrée sur une question essentielle à ma réflexion : Comment aurais-je pu aider au respect de l’intimité et de la pudeur de mon patient en restant dans ma position d’étudiante ?

Analyse de la situation

L’intimité : Le mot intime vient du latin « intimus » qui désigne ce qu’il y a de plus intérieur. Au sens littéraire du terme, l’intimité est définie par le dictionnaire du Larousse comme le «caractère de ce qui est intime, profond, intérieur ». R. Delplanque nous dit que l’intimité est « une notion complexe, un droit à respecter, une épreuve de tous les jours dans les soins ».

Le respect de l’intimité : Le droit au respect de l’intimité à l’hôpital est reconnu par la Loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Celle-ci, consolidée le 15 avril 2011, stipule dans l’article L 110-4 que « toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins à droit au respect de sa vie privée et du secret des informations le concernant » L’article R4312 -2 du code de la santé publique reprend cette notion en disant que «l’infirmier ou l’infirmière exerce sa profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Il respecte la dignité et l’intimité du patient et de la famille»

Ce droit est également inscrit dans la charte de la personne hospitalisé : le chapitre 8 intitulé

« La personne hospitalisée est traitée avec égards » stipule que « le respect de l’intimité

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