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Le système nerveux

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Par   •  30 Septembre 2020  •  Cours  •  4 615 Mots (19 Pages)  •  288 Vues

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CHAPITRE I : LE SYSTEME NERVEUX

        I- Aspects fonctionnels du tissu nerveux

1 seul tissus dans le système nerveux : le tissu nerveux, composé de milliards de cellules (entre 80 et 100 milliards de neurones et autant de cellules gliales)

                1- Les neurones

Neurone = cellules nerveuses fortement différenciées. Unité fonctionnelle du tissu nerveux.

Le neurone achemine les informations sous forme de signaux électriques rapides spécifiques appelés influx nerveux, les potentiels d’actions.

        Plusieurs caractéristiques fonctionnelles :

 C’est une cellule excitable : capable de produire et de conduire un influx nerveux.

 C’est une cellule qui a une longévité élevée : elle peut fonctionner de façon optimale pendant toute la durée de vie d’un organisme (si evidemment cette cellule reçoit la nutrition et l’oxygénation adéquat).

  Ce sont des cellules amitotiques : ils ont perdu la capacité à se diviser donc en cas de lésion, traumatisme ils ne pourront pas être remplacé. Ils sont amitotiques car ils ne possèdent pas de centrosome (structure qui participe à la mise en place du fuseau mitotique). Le nombre de neurones est fixé dès la naissance et il ne fait que décroitre au cours de la vie. Il existe au sein du système nerveux une grande capacité de régénération ou de réorganisation de la part de ces neurones qui vont mettre en place des nouveaux contacts synaptiques, c’est la plasticité synaptique.

        Nb : On montre que des neurone sont capable de se renouveller : les neurones olfactifs ou certains neurone de la vision par exemple peuvent se renouveller mais pas de se diviser.)

 Les neurones présentent un métabolisme très élevé, très important. En effet, dans un neurone il y a beaucoup d’organites. Il présente une forte capacité au niveau de la synthèse des protéines par exemple. Il y a beaucoup de mitochondries donc les neurones ont une activité métabolique énergétique importante. Le neurone est l’une des cellules qui effectue le plus gros des efforts dans l’organisme, elle a donc des exigeances nutrionnelles : approvisionnement constant, permanent et en grande quantité de glucose et d’oxygène.

        Plusieurs caractéristiques anatomiques :

↘ Un corps cellulaire

↘ Les dendrites

↘ L’axone

                        a- Le corps cellulaire du neurone

        cf. p1

Aussi appelé le péricaryon.

Composé d’un gros noyau sphérique et d’un cytoplasme granuleux.

Le diamètre d’un corps cellulaire peut varier entre 5 à 140 µm.

Nombreux organites :Noyau (sans centrosome), REG, mitochondries, ribosomes.

Dans le corps cellulaire et dans les prolongement neuronaux il y a présence de filaments constitués de protéines semblable à celles que l’on retrouve dans les muscles.

Il y a des microtubules (ou microfilaments) constituent le cytosquelette. Ce cytosquelette a deux fonctions : donne la forme, l’ossature au neurone et joue un rôle important dans le transport intracellulaire de substances, en effet ces microtubules jouent le rôle de support pour le déplacement de petites vésicules qui renferment des protéines ou des métabolites. Le déplacement de ces vésicules peuvent se faire du corps cellulaire vers les extrémités, on parle d’un déplacement entrérograde. Mais aussi le déplacement peut se faire dans un sens rétrograde (mais déplacement moins rapide que dans l’autre sens). Le déplacement de ces vésicules va permettre l’approvisionnement de molécules qui sont nécessaires à la fabrication des neurotransmetteurs ou de substances qui vont permettre les réactions métaboliques à l’intérieur du neurone.

Ce corps cellulaire joue le rôle de cellule réceptrice. La membrane du corps cellulaire est capable de recevoir des informations provenant d’autres neurones.

                        b- Les dendrites

        cf. p1

1 des 2 types de prolongements neuronaux.

Petits prolongements courts, souvent avec des ramifications diffuses. Le nombre de dendrite varie en fonction du type de neurone. On note que les dendrites forme également des structures réceptrices, ils peuvent eux aussi recevoir un grand nombre d’information en provenant d’autres neurones. Le message nerveux va toujours se déplacer des dendrites vers le corps cellulaire.

                        c- L’axone

        cf. p2

2e type de prolongements neuronaux.

1 seul et unique axone par neurone. Le point de départ de l’axone est le cône d’implantation ou le cône initial ou le cône d’émergence. Selon la taille du neurone l’axone peut être petit ou gros. Cet axone peut donner naissance à des colatérales. L’axone se termine par de nombreuses ramifications qui constituent l’arborisation terminale. Les extrémités de ces ramifications sont appelés des boutons terminaux, ils vont s’articuler avec d’autres neurones ou d’autres cellules cibles par une structure appelé la synapse. On dit que l’axone est une structure conductrice, elle conduit les messages électriques du corps cellulaire vers les extrémités. Une fois que le message électrique au bout de l’axone, l’arrivée de l’influx nerveux va déclencher au niveau de la synapse la libération de neurotransmetteurs qui sont stockées dans les vésicules au niveau des boutons terminaux dans la fente synaptique et ces neurotransmetteurs vont se fixer sur les récepteurs de la cellule cible et ils vont avoir la capacité de stimuler ou d’inhiber la cellule cible. Ces boutons synaptiques représentent la structure sécrétrice.  

L’axone est parfois recouvert d’une gaine de myéline.

                        d- La gaine de myéline et le neurilemme

        cf. p3

En règle générale, quand on a affaire à un axone long et de gros diamètre, il est recouvert d’une enveloppe blanche de nature lipoprotéique segmentée appelée la gaine de myéline. Elle joue le rôle d’isolant car elle est riche en lipides et du coup il y a moins d’eau, moins d’ions hydrosolubles qui tourne dans l’environnement de l’axone. Elle protège les axones et les isole électriquement les uns des autres. Elle permet d’éviter des courts circuits, des fuites de message électrique entre les neurones. Cette gaine de myéline résulte en fait d’un empilement de couches concentriques de membrane plasmique dû à l’enroulement autour de l’axone d’une cellule. Quand on est dans le système nerveux périphérique, la cellule qui s’entoure autour de l’axone est la cellule de Schwann, dans le système nerveux central, la cellule qui s’entoure autour de l’axone est l’oligodendrocyte. L’épaisseur de la gaine de myéline va dépendre du nombre de couches de membranes plasmiques.

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