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Le caribou de la Gaspésie

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Par   •  19 Mars 2015  •  Commentaire de texte  •  877 Mots (4 Pages)  •  649 Vues

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Introduction

La colonisation de la Gaspésie commença en 1676 (Wikipédia). Depuis cette période, plusieurs industries y ont vu le jour. Les entreprises de l’époque n’avaient pas de connaissance biologique et environnementale. La plupart des décisions étaient faites en fonction de l’argent. Plusieurs espèces ont souffert de ce manque de connaissance environnementale. Aujourd’hui encore, le caribou forestier de la Gaspésie (Rangifer tarandus) est une espèce gravement en danger, mais les entreprises ne semble pas voir l’intérêt des biologistes qui veulent protéger cette espèce.

CHAPITRE 2

Développement

Le conflit entre la préservation du caribou (Rangifer tarandus) et la coupe forestière durent depuis longtemps. En fait, le parc national de la Gaspésie fut créé en 1937 (Cadieux et Guay, 2010) pour empêcher la chasse sur son territoire. Depuis ce temps, le conflit entre les biologistes et les industries continue. Il faut savoir que le caribou (Rangifer tarandus) doit avoir un environnement avec le moins de fragmentations possibles. Donc, aucune coupe forestière ne doit avoir lieu sur son domaine vital qui peut, dans des cas extrêmes, varier de 250 à 1470 km2. (Nature Québec, 2007)

D’un autre côté, la forêt exploitable en Gaspésie s’élève à 16 383 km2 donc 13 271 km 2 en forêt publique. (MFFP, 2012). On parle de 10 % des emplois en Gaspésie qui se rapportent à la forêt. On parle aussi d’un taux de chômage dans cette région de 17.8 pour la période actuelle (emploi et développement social Canada, 25 janvier 2015). Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. La Gaspésie détient une bonne superficie forestière, plusieurs emplois y sont reliés et avec un taux de chômage élevé, nous comprenons les difficultés des industries à devoir réduire leurs coupes forestières. Ces chiffres montrent bien que, même si leurs décisions sont prises en tenant compte de l’aspect monétaire, ils apportent de l’emploi à une région qui en a clairement besoin.

Plusieurs concertations ont eu lieu sur ce sujet. Les deux parties, soit les biologistes et les industries forestières sont arrivés à certains consensus, mais n’ont jamais trouvé de solutions complètement adéquates. Suite aux concertations entres les deux acteurs, des actions concrètes ont été mises en place, dont «Le Plan de rétablissement du caribou de la Gaspésie (2002-2012) ». Les décisions prises portent sur le côté forestier, les types de traitement et les zones tampon. Bref, l’environnement devient une contrainte pour les industries forestières de la Gaspésie.

À ce jour, les solutions possibles du côté biologique ne sont pas nombreuse et peu efficace, comme en témoigne la SEPAQ : «Une mesure est le contrôle des prédateurs susceptibles de fréquenter les sommets entre les mois de mai et d’octobre. Le but de cette action est de rétablir l’équilibre prédateurs/proies rompu à cause des interventions humaines. Mais, cette mesure onéreuse et éthiquement discutable doit rester une intervention provisoire. Il faut donc agir à l’origine du problème.»(SEPAQ,2007). Il faut comprendre que le cheptel se situe environ à 230 têtes (SEPAQ, 2007, Le caribou de la Gaspésie) ce qui est un seuil extrêmement critique.

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