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Les Inuits du caribou

Fiche de lecture : Les Inuits du caribou. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2017  •  Fiche de lecture  •  14 216 Mots (57 Pages)  •  767 Vues

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Traduction finale

Danielle Blanchet

dblanche@monusb.ca

Étudiante : 38 530

Analyse textuelle, 

L’auteure, Lorraine E. Brandson est archiviste au diocèse de Churchill-Hudson Bay et conservatrice au Eskimo Museum. Elle réside à Churchill depuis 1973. Elle figure au 51e rang du palmarès de Most fascinating Manitobans of 2014 ; elle y est décrite comme une personne reconnue pour sa dévotion de préserver et promouvoir la culture, l’héritage et l’environnement du Nord. Elle s’est impliquée dans plusieurs projets visant le nord, dont la présidence du comité de travail qui a négocié la mise sur pied du parc national du Canada Wapusk en1996. En 2014, elle a été intronisée à l’Ordre du Manitoba. En plus d’être l’auteure de Churchill Bay : a guide to natural and cultural heritage, elle a écrit entre autres From Tundra to Forest : a Chiewyan Resource Manual, Carved from the land H/C ainsi qu’un article sur Franz van de Velde, O.M.I. (1909-2002).

Il s’agit d’un texte d’intérêt général visant à faire connaître la culture, le patrimoine, l’histoire des Inuits, la région de Churchill et la baie d’Hudson au temps de la Compagnie de la Baie d’Hudson, ainsi que l’influence de cette dernière sur la région. La partie du texte que j’ai à traduire se situe dans le second chapitre du livre qui a pour sujet les premiers habitants de la région de Churchill et ses environs. La CBH s’étant établie à Churchill, elle modifia considérablement la vie des peuples autochtones qui se sont mis à chasser non seulement pour leur subsistance, mais aussi pour obtenir des biens qu’ils troquaient. L’auteure nous fait découvrir l’évolution de la région de Churchill à travers les années. Elle nous amène à connaître cette région non seulement en nous faisant découvrir son histoire, mais aussi son climat, sa géologie en passant par la paléontologie, son écologie et sa diversité biologique. Pour terminer, elle nous présente l’immense mer intérieure qu’est la baie d’Hudson.

Dans sa forme, le texte est narratif, informatif et descriptif. Le texte est narratif puisqu’il raconte des faits et des évènements en situant son déroulement dans l’espace. Il en retrace les étapes. Parmi les autres caractéristiques du style narratif qui sont respectées dans le cas présent, les temps du récit, les indicateurs temporels et spatiaux, et l’utilisation de verbe d’action. Le texte est aussi descriptif puisque par les mots, il évoque une réalité que le lecteur ne voit pas, mais peut imaginer. Il renseigne sur un espace. Pour ce faire, il utilise l’imparfait, donne des repères spatiaux pour localiser et donner des informations sur les lieux ; de plus, beaucoup d’adjectifs sont utilisés. Le texte est également informatif parce qu’il a pour objectif de communiquer des connaissances sur un sujet donné.

Il s’agit d’un récit dont le registre utilisé est soutenu et le ton adopté est neutre avec des descriptions objectives. Les éléments sont historiques et le style littéraire. Une place de choix est réservée aux descriptions. Quelques métaphores sont utilisées : « frozen horizon, spiritual landscapes, world dominated by elements, never-ending quest ». Le niveau de langue est soutenu. Le vocabulaire utilisé est principalement concret. Quelques emprunts sont faits à la langue inuktitut lors de la description du Qamutiik.

L’action de mon segment de chapitre se déroule sur les terres côtières du sud et de l’ouest de la baie d’Hudson, les principaux protagonistes sont les Inuits et la Compagne de la Baie d’Hudson. La CBH, qui a été fondée en 1670[1], avait comme seul et unique but de faire du commerce. Ses traversées se faisaient par le détroit d’Hudson, navigable environ deux mois par année. Des forts et des postes de traite étaient établis autour de la baie d’Hudson pour faire du troc toute l’année avec les Premières Nations. Jusqu’en 1790, des expéditions de sloops étaient aussi effectuées afin de faire du troc ; cependant, en raison de leur coût on mit un terme à celles-ci. Les Inuits se mirent alors à voyager jusqu’à Churchill pour faire du troc. Comme les peaux avaient perdu de la valeur et que le lard de phoque était prisé, la CBH, vers 1800, demande aux Inuits d’élargir leur territoire de chasse jusqu’à Seal River. Les Inuits maîtres dans l’art de la chasse aux harpons connurent une chasse très lucrative, dès lors la CBH refusa tout troc avant la chasse. Dès la fin des années 1800, les Inuits, avec leurs cométiques, étaient devenus d’importants fournisseurs de viande pour le poste de Churchill.

À compter de 1810, les Inuits étaient engagés comme guides, interprètes ou travailleurs pour les échanges commerciaux et les expéditions. C’est aux environs de 1840-1850 que la majorité des Inuits ont commencé à vivre de façon permanente dans le sud du district de Kivalliq. Quant aux Inuits qui avaient choisi de continuer de vivre à l’intérieur des terres, ils ont commencé vers 1860 à faire du commerce avec un nouveau poste de traite situé à Brochet, au nord-ouest du Manitoba.

Selon le livre de traite de la CBH, les Inuits se divisaient en trois groupes : ceux qui vivaient essentiellement des ressources de la terre, ceux qui vivaient des ressources de la terre et de la mer et ceux qui ne vivaient que des ressources maritimes.

La mémoire des Inuits pour leur territoire est légendaire. En 1866, un Inuk trace une carte qui dresse le trajet s’étendant de Lancaster Bay à Churchill. Au début du 20e siècle, un autre Inuk dessine une carte qui s’étend jusqu’à Chantrey Inlet (950 km).

On retrouve toujours des vestiges de campements Inuits datant de la fin du 18e siècle jusqu’au 20e siècle sur la péninsule ouest de Churchill. Ces sites témoignent de l’association durable des Inuits avec la CBH.

Difficultés de traduction : 

  1. Le titre du chapitre : Aboriginal footsteps on Frozen Horizons= Dans le sillage des autochtones de nos contrées septentrionales. 

Il m’était impossible après avoir lu le texte de traduire le titre avec les équivalences qui m’étaient données. Aucune ne me permettait de rendre le sens et l’essence de celui-ci. J’ai donc choisi d’opter pour la création discursive. Lorsque j’ai lu le titre du TD, une image m’est apparue, celle d’un Inuk dans la neige avec son Quamutiik et ses chiens progressant vers une destination quelconque, et le sillage laissé par ceux-ci dans la neige. J’ai donc choisi de reproduire cette image dans le titre. L’explication du choix des mots suit :

...

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