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Analyse De Pratique sur Mlle G présentant des bouffées délirantes

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Par   •  30 Novembre 2014  •  1 080 Mots (5 Pages)  •  1 074 Vues

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ANALYSE DE PRATIQUE

Cette situation s’est déroulée durant mon stage du semestre 2 en psychiatrie secteur sud du CH de Niort.

Présentation bénéficiaire de soins

Mlle G. est âgée de 37 ans (23/03/77), admis dans l’unité SUD (service fermé) en psychiatrie en SDT de ses parents.

Patiente timide présentant des bouffées délirantes en 1995. Relation très conflictuelle avec son père avec des échanges de coups, propos délirants et sentiments de persécution.

Elle est suivie régulièrement par un psychiatre, diagnostic : trouble de schizophrénie.

Schizophrénie : maladie mentale se développant généralement au début de la vie d’adulte. Elle est caractérisée par des difficultés à partager une interprétation du réel avec les autres, ce qui entraine des comportements et des discours bizarres, parfois délirants.

Traitements : Lepticur 1-0-1, Tranxène 1-0-0, Haldol 0-0-70gtes, Nozinan 0-0-50gtes, Lévothirox 1-0-0.

MARDI 5 MAI

Après le repas du soir, l’infirmière me propose de réaliser ma première injection intra-musculaire.

Le traitement est une injection de Risperdal 50mg (antipsychotique) tous les 14 jours.

Elle est présentée sous forme de kit.

Je vérifie la prescription médicale avec le médicament pour une bonne correspondance. Je vérifie l’intégrité de l’emballage et la date de péremption.

Je vais prévenir la patiente qu’elle a une injection et lui demande si elle préfère que je la pique au bras ou à la fesse.

Elle accepte avec une réticence car elle n’aime pas ça.

Je vais de ce fait préparer l’injection, je me lave les mains et désinfecte la paillasse avec des gants. J’applique 2 pressions de SHA et me frictionne les mains pour me les désinfecter.

Je mets un champ sur la paillasse et ouvre les contenants.

Je prépare l’injection sous la surveillance de l’infirmière qui m’explique le protocole.

Je prépare le plateau et je vais dans la chambre de la patiente avec le tensiomètre et le thermomètre. En effet selon le protocole, s’il y a de la température ou une hypotension l’injection ne se fera pas (les neuroleptiques peuvent provoquer une hypotension et hypertension : syndrome malin)

Je suis un peu stressée car c’est une personne atteinte de schizophrénie et elle peut avoir des réactions non contrôlées.

Je frappe à la porte pour informer la patiente de ma venue.

Je lui explique ce que je suis venue faire. Tout d’abord je la fais s’assoir dans son fauteuil pour prendre ses constantes.

Ensuite, je fais allonger la patiente sur le ventre.

Je me frictionne les mains et repère l’endroit où piquer (quart supéro-externe droit).

Je désinfecte avec une compresse d’alcool l’endroit où piquer, prend la seringue et lui dit que je vais piquer.

Et là, la patiente se met à crier « vous me fait mal, aïe ». Alors je ressens le stress qui commence à monter, je me suis mise à avoir chaud, je devais être rouge comme une pivoine, tout en vérifiant que j’avais bien piqué au bon endroit.

Mon regard est resté figé sur l’injection et non sur les expressions de la patiente. Mes mains tremblent, du coup je vois l’aiguille bouger de quelques millimètres. Je m’excuse, essaie de la rassurer et lui précise que je me dépêche mais elle continue de crier.

Cette injection m’a paru une éternité.

Lorsque j’eus fini d’injecter le produit, je ressens un sentiment de culpabilité à l’idée de lui avoir fait mal.

J’enlève l’aiguille en lui disant que c’est terminé et lui masse le point

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