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Modélisation bioéconomique

Fiche de lecture : Modélisation bioéconomique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  964 Mots (4 Pages)  •  385 Vues

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Référence de l’article : Guillermo Flichman, Florence Jacquet. Le couplage des modèles agronomiques et économiques : intérêt pour l’analyse des politiques. Cahiers d’Economie et de Sociologie Rurales, INRA Editions, 2003, 67, pp.51-69.

Date de lecture : 7/11/2018 

Type de document : Article

Localisation : C:\Users\e\Desktop\Séminaire

Section

Idées principales

Résumé

  • Le couplage des modèles économiques et agronomiques repose sur une optimisation sous contrainte, fonction technique et fct économique. En plus de ça, il y’a aussi l’incidence des techniques de production sur l’environnement (Externalités).
  • Il s’agit généralement d’une représentation primale des techniques de production  Approche primale de la technologie

Section 1

  • Les choix techniques des agriculteurs déterminent l’offre en produits agricoles et l’importance des externalités générées.
  • L’intérêt des fonctions de production d’ingénieur dans la modélisation des techniques de production en agriculture est très grand. (Chenery 1949)
  • Il faut prendre en considération les non-convexités des relations entre les fonctions de production et les externalités

Section 2 :

Politiques et choix des techniques (Page 4-9)

  • Premiers modèles bioéconomiques construits étaient des modèles dynamiques dont la résolution est généralement par les méthodes de contrôle optimal. (Peu de variables) (Yates et Rehman, 1998; Standiford et Howitt,1992)  trouver la solution optimale
  • La préoccupation des auteurs c’est de construire un modèle pour aider à la prise de décision, un modèle positif qui reprend les comportements des agents et nous permet de faire des prévisions.
  • Il faut alors choisir quel type de modèle utiliser et quels types de données utiliser, dans ce cas, on n’utilisera pas des données statistiques relevant d’un échantillon sur une durée déterminée ou pendant un instant (transversale).
  • Plutôt, Adoption d’une approche primale/explicite entre les input et output, pour faire ceci on repose sur les données d’ingénieur càd les données déjà présentes au lieu de faire des enquêtes car il est plus difficile d’avoir une idée sur les techniques que les coûts.

Avantage des modèles agronomiques :

  1. Les modèles agronomiques sont considérés comme des fonctions de production d’ingénieur très détaillés, ils nous permettent de simuler les techniques utilisées plutôt que d’utiliser des données réelles ou expérimentales qui ont généralement beaucoup de bruit.
  2. Les données simulées de la pollution / dégradation de l’environnement sont compatible avec les données de rendement obtenues du même modèle. EPIC, CROPSYTS, STICS, SWAT sont des modèles qui simulent l’effet des techniques agricoles sur le rendement et sur l’érosion et dégradation du sol.  On arrive alors à analyse les effets de ces pratiques à long terme.
  3. Les modèles agronomiques permettent une meilleure prise en considération du progrès technologique car on différencie les facteurs techniques des facteurs économiques et naturels.

  • Les modèles biologiques sont constitués des lois qui lient entre les composantes de la nature. (Modèles biophysiques). Les modèles agronomiques représentent les lois de la nature mais aussi les techniques et l’impact des choix de ces techniques sur la production et l’environnement.

Modèle agronomique = Approche mécaniste (relations cause-à-effet connus entre les variables) + Approche empirique (relations estimés grâce aux analyse statistiques)

  • Ces modèles sont de très grande utilité pour l’économiste car ils permettent de générer des coefficients techniques qu’on peut utiliser par après dans une modélisation mathématique ou pour construire les fonctions de production.

Section 3 :

Politiques et non-convexités de la relation entre

Agriculture et environnement

(Page 9 -11)

  • En économie environnementale, l’économiste approche l’externalité d’un point de vue strictement économique. En effet, on arrive à évaluer l’impact de l’externalité en construisant éventuellement la fonction de coût privé et social. On peut ainsi internaliser l’externalité en utilisant l’une des méthodes proposées (coase, taxe…)  La supposition de convexité de la relation production et pollution est limitée. On trouve des fois que même si la production augmente, la pollution peut diminuer car il y’a changement des techniques de production. Similitude au reswitching.
  • Cette non-convexité peut être visualisée également au niveau des courbes des coûts des entreprises en partant des principes de fermeture et de saturation. Il est très souvent le cas en agriculture, que les fonctions de production ne soient pas convexes.
  • Les formes fonctionnelles polynomiales traditionnelles sont moins adaptées pour représenter les relations entre intrants et rendement. Les hypothèses de von Liebig (non substituabilité des facteurs, loi du min, plateaux de rendement)

En résumé : Il y’a non convexité entre fct de production et intrant (Coûts des victimes, hypothèses de von Liebig) et non convexité entre fct de production et externalité

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